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 SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you

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S. Floyd Wolf-Dickens

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S. Floyd Wolf-Dickens

Cocaine nose and trendy clothes †


☛ years old : 23 ans.
☛ job : Tatoueur, batteur, emmerdeur public, mais c'est bien peu rémunéré.
☛ mood : Unmooded.
☛ living place : Earth.
☛ where r u : NOYB.

✔ pseudo : ViRTUAL†iNSANiTY™
✔ crédit & avatar : Sylvester Ulv by UTOPiA✝LiMiTED
✔ age : 32
✔ messages : 53


SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you Empty
MessageSujet: SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you   SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you EmptySam 21 Mai - 14:17


SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you 505990ULV
floyd dickens

AGE ; 23 ans.

VILLE DE NAISSANCE ; Londres.

ORIGINES ; Anglo-Irlandais.

PROFESSION ; Tatoueur, batteur, fournisseur de drogues et boxeur de rue.

SITUATION ; Auto-cadenassé.

GROUPE ; New York - Havin' bullets in my life.

JE SUIS QUI JE SUIS ; Borné ; Désordonné ; Provocateur ; Sadique ; Désillusionné ; Malin ; Bagarreur ; Rebelle ; Lourd ; Impulsif ; Possessif ; Excessif ; Sombre ; Dragueur ; Méfiant ; Tête brulée ; Fouineur ; Anguille ; Direct ; Agile ; Sournois ; Joueur ; Faux-calme ; Égoïste ; Patient lorsque quelque chose est à la clé ; Dur ; Insensible (c'est ce qu'il croit) ; Fourbe ; Adepte du chantage ; Alcoolique ; Beau-parleur ; Profiteur ; Joue de son physique peu imposant ; Surprenant ; Hérétique ; Torturé ; Grossier ; Nerveux ; Méticuleux ; Prévoyant ; Moqueur ; Imprévisible ; Lunatique ; Volontiers agaçant ; Singulier ; Infréquentable ; Pensif ; Maladroit ; Farceur ; Geek ; Utopiste (croit toujours pouvoir se sortir des situations désespérées) ; Altruiste ; Insupportable ; Libéré ; Concentré ; Sévère ; Intelligent ; Rancunier ; Cupide ; Cultivé ; Bipolaire ; Rat et lapin ; Plus fort que ce qu'il n'y parait ; Taquin ; Détenteur d'un fort pouvoir de persuasion ; Peut se montrer éventuellement sympathique ou souriant passé le gramme par litre ; Impopulaire ; Farfelu ; Grand sens de la répartie ; Sensé ; Instable ; Forte tête ; Couillon ; Obscène (gestes) ; Courageux ; Éphèbe ; Comédien (menteur) ; Blasé ; Aimant à emmerdes ; Involontairement drôle ; Désespéré ; Con ; Sarcastique ; Cynique ; Indélicat ; Exubérant par intermittences ; Camé ; Baratineur ; Insouciant ; Indépendant ; Jm'en foutiste ; Peu à cheval sur les règles élémentaires de bien-séance
Sylvester Ulv made by Bright Star



interview

✈ QUELLE EST LA DIFFÉRENCE MAJEURE ENTRE NEW-YORK CITY ET LOS ANGELES POUR TOI ? L'un est sur la West coast et l'autre sur l'East ? L'un est connu pour ses blondes siliconées et l'autre pour ses brunes dépensières ?... Bon, okay. Hm... Difficile comme question -et accessoirement inintéressant-, ce serait comme de comparer un vieux bout de pain sec et une biscotte... Les deux sont secs, croustillants, meilleurs avec de la confiture... Seul le nom diffère au final. De toute façon je me sens chez moi dans les deux, j'ai juste débarqué à New York et planté la tente en premier, le réseau souterrain est d'assez bonne qualité, un peu moins surveillé qu'à L.A., c'est pour moi la seule chose qui compte vraiment. A partir du moment où j'ai un pieu, du fric, de la bouffe, et quelques paires de jambes qui trainent à droite à gauche, même si je suis dans le pire des trous à rats qui puisse exister, je me sens chez moi.

✈ SI TU N'AVAIS PLUS QU'UNE HEURE A VIVRE QUE FERAIS-TU ? Je ne la perdrais surement pas en bavardages inutiles. J'irais claquer tout le fric que je me suis fait chier à amasser, peut-être même que j’essaierais de me racheter mes pêchés en faisant don de quelques dollars à des assos ou des gens de passage "Bonjour chers enfants, aujourd'hui Dieu, c'est moi. En échange d'un "Ave Sidney" -et quelques menues faveurs- je vous bénis avec des billets verts en vous jetant de l'ab-sainte au visage... Qui veut être prem's ?". En fait, dans ma tête ça parait plus drôle que dit comme ça...

✈ UN PETIT TRUC QUAND T'AS LE MORAL EN VRAC ? Un bon barathon et ça repart. Au pire, si je suis vraiment à bout, un coup de snifette, une ptite jeunette et c'est réglé -c'est ma journée rimes en "ette" voyez-vous. Jcomprends pas les gens qui s’empiffrent de glace ou de chocolat -surtout les nanas- dans l'espoir que la bouffe leur fasse autant d'effet qu'un bon verre de gnole les remords en moins "J'ai pas bu, c'est bien, jsuis toujours aussi pitoyable, mais c'est bien..." *rolling eyes*.

✈ LA CHOSE QUI TE FAIT VIBRER ? Vous tendez le bâton pour vous faire battre... Je pourrais vous trouver des tas de choses ayant la capacité matérielle de me faire vibrer, mais le sens de la question ne serait pas là. Je suis féru de musique, c'est un fait, c'est inscrit en moi depuis des années et c'est incurable. J'aime les percussions, je suis batteur, grattant des cordes de temps à autre, quand ça me chante.
J'aime le silence, le calme, comme j'aime la fête et l'excès. Tantôt noir, tantôt blanc. Je passe souvent d'un extrême à l'autre, sans forcément m'en rendre compte, sans que ce soit donc volontaire. On aime me taxer de bipolaire, et je finis par y croire de plus en plus.
J'aime les femmes autant que je les déteste. J'aime leur apparence, le plaisir qu'elles peuvent me procurer, mais je hais par dessus tout l'emprise qu'elles veulent avoir sur moi, leur divine superficialité et leur double-jeu perfide.
Comme cité précédemment j'aime les excès -ce qui est illégal aussi, on peut y voir un prolongement de mon goût pour le danger-, de tous genres, à n'importe quel moment, cumulant les pêchés capitaux. La vie est courte, trop courte pour s'enchainer à des principes de sociétés pondus il y a des années par de vieux croulants qui ne connaissaient même pas encore les sextapes et MTV.
MTV... Ca me fait d'ailleurs subitement penser à mon pseudo amour pour la technologie. J'aime les ordis, les téléphones et tout ce genre de conneries chinoises. Mettez-m'en un dans les main et même sans le connaitre j'arrive à le maitriser en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Je ne sais pas l'expliquer, c'est comme ça, évidement pour moi, comme inné. Bon je n'irais pas faire le malin avec ça, ça n'a rien d'enviable, mais ça sert -je suis d'ailleurs en train de faire mes premiers pas dans le piratage...-.
Qui n'aime pas l'argent ? Certainement pas moi, sinon je ne m'emmerderais pas à me promener avec un un gun dans mon froc, deux gorilles dans mon ombre. Je suis dans le trafic depuis un certain moment, c'est pas que ça m'éclate, mais ça rapporte, le reste jm'en fous. L'oseille me permet d'avoir tout ce que je désire, de n'avoir aucune limite, de faire sauter les lois.
J'aime la méditation... Ouais ça peut prêter à rire, mais c'est bien une des seules choses qui me permettent de pas devenir un pauvre con taré réduit à l'état de légume. Ca me permet de compenser mes excès, d'équilibrer la balance. J'ai d'ailleurs toujours un mala sur moi, comme porte-bonheur, loin des regards indiscrets -je me ferais démonter par mes gars s'ils venaient à l'apprendre-.
J'aime les animaux, ouais, là aussi je risque ma peau à faire des révélations nianians dans ce style, mais le fait est qu'on ne peut compter que sur eux. Les canidés notamment, j'en fais l'expérience tous les jours avec Raaja et Maurice. Il y a plus d'humanité dans leurs yeux quand ils remuent la queue, que dans la queue de Bush quand il remue son œil...
J'aime les combats de rue, clandestins, même si je me prends parfois des mines -okay, mais jme défends plutôt bien, j'ai une bonne esquive et une droite plus que correcte-, là aussi, c'est plus pour le fric qu'autre chose, et puis ça règle les compte, ça me permet d'augmenter un peu plus ma popularité, ça crée l'effet de surprise : j'aime être la où on ne m'attend pas, et ce n'est pas un mal vu ma situation...
Ça n’apparait pas non plus au premier abord, mais j'aime la culture, apprendre -de préférence des choses utiles-, savoir des choses et surtout comprendre. Je me plait autant à acquérir des notions de mécaniques qu'à utiliser les plantes pour me soigner -ça c'est aussi lié à mon irrépressible attirance pour le médicinal et l'ésotérisme-.
Je suis aussi grand amateur de sports de glisse. Skate, surfs -sur neige ou sur eau-, roller, du moment que ça slide !...
J'aime par dessus tout la liberté, cette putain de liberté qui vient m'éclater joyeusement les poumons lorsque je suis sur le toit d'un building, juste au bord.
Enfin je finirais par dire que j'aime qu'on m'appelle Seed, juste Seed, parce que c'est le seul nom auquel je réponds, le seul qui ne m'ait jamais été réellement imposé.

✈ OU AIMES-TU PASSER TES VACANCES ? Il serait dans mon intérêt de ne pas le révéler... L'hiver, comme beaucoup de monde, j'aime aller à la montagne, profiter de l'air frais, et cacher des ballots de coke dans les tas de neige. L'été, j'aime glander sur les iles, surfer, profiter des barbecues en extérieur ou simplement migrer à L.A, pour voir comment se portent les affaires. J'aime être tranquille, les doigts de pieds en éventail, un cocktail à la main, fraichement servi par une demoiselle peu vêtue.

✈ QUEL EST L'ENDROIT OU TU TE SENS LE PLUS EN SÉCURITÉ ? La question serait plutôt : Où est-ce que je ne me sent PAS, en sécurité. Je vous l'ai dit, moi, du moment que j'ai un chargeur plein -éventuellement un gilet pare-balles si on veut taper dans le grand luxe tendance paranoïaque- tout roule. Il y à un seul endroit où je me retourne sur moi-même toutes les cinq minutes : les cimetières. Me faire butter dans un cimetière ça me ferait aussi mal que de prendre une balle dans l'cul. Allez savoir pourquoi... Peut-être que l'ironie serait probablement trop belle...




the last road to ..




FORGOTTEN WORDS_

« Regarde comme il est mignon ! Allez allez allez !? ». Elle trépignait, mélange d’excitation, d’espoir et de joie, les yeux scintillants. « Non ». Il économisait sa salive pour l’argumentaire qu’il allait probablement devoir présenter. « Oh allez il va pas te manger ! Et puis c’est pas comme si t’allais devoir t’en occuper… Je vais l’appeler Maurice tiens, ça lui va bien… ». Il passa sa main sur son visage en un geste exaspéré. Il ne pouvait pas vraiment lutter, pas contre elle, chacun des deux voudraient avoir le dernier mot. « Jte préviens, ton cabot met pas une patte sur mon canapé sinon ça va chier… Et puis Maurice ?! Sérieusement ? C’est toute l’affection que t’es capable de lui donner ?! L’appeler Maurice c’est un crime contre l’humanité ! Il est déjà pas facile à regarder alors en plus avec un nom pareil… ». Il écopa d’une tape derrière la tête et d’un regard en coin. « Arrête, c’est un chiot, tous les chiots sont mignons, t’as juste des goûts de merde, comme d’hab ». A partir du moment où il n’allait pas dans son sens, bizarrement, il avait de mauvais goûts. Il retint un petit rire, sa bouche se tordant en un rictus des plus moqueurs. « Ah, donc si j’ai bien compris, là, il est au summum de sa beauté, en mode beau gosse quoi ? …Désolé j’avais pas fait gaffe… Ce qui voudrait dire qu’il va encore s’enlaidir ? T’es sûre que c’est possible ?... weu.. Hey… Ho aïe ! ». Il n’avait même pas le temps de marquer une courte pause afin de trouver d’autres vannes à lui lancer que déjà elle tentait de l’assommer avec son sac à main. « Ce que tu peux m’énerver des fois… ». Un grand sourire satisfait vint teinter ses lèvres avant qu’il n’aille les poser sur sa joue tout en passant un bras autour de ses épaules. « En voilà une nouvelle… Allez, prend-le ton bulldog, de toute façon c’est toi qui va t’en occuper et il ne verra pas la couleur de mon appartement… ». Elle afficha un beau sourire comme elle savait les faire avant de l’embrasser. « Alors, vous le prenez ? ». Le vendeur, impatient de se débarrasser de son tas de poils informe les observait avec insistance depuis qu’ils s’étaient arrêtés devant le carton contenant le dernier animal. Le meilleur pour la fin dit-on.
Dublin. Ils avaient pris l’habitude de se balader en ville depuis quelques temps, ça n’avait rien d'extravaguant ou d’exotique mais Sidney semblait inspiré par la fête qui montrait peu à peu le bout de son nez blanc. Noël. Il n’était pas chrétien, ne croyait qu’en peu de choses, mais il voulait tout de même passer le vingt cinq décembre avec elle, comme si cette journée était pour lui l’occasion de lui offrir un cadeau sans se faire engueuler. Contrairement à bien des damoiselles, sa belle n’aimait pas qu’il dépense plus que nécessaire pour elle, mais il voyait là une forme de compassion au fait qu’il soit près de ses sous depuis toujours. Il attendait avec impatience toutes les fêtes commerciales même les plus légère, pour lui prouver qu’il pouvait oublier son porte-monnaie quand ça la concernait, qu’il était prêt à partager… Avec elle.
Les illuminations, les bougies, le sourire sur les visages des passants, les bonshommes en rouge et à la barbe blanche arpentant les boulevards, les effluves sucrées qui flottaient dans les rues à chacun de leurs pas. Tout semblait nouveau et vieux à la fois. Comme si rien n’était inédit, mais que tout prenait une autre ampleur, une autre saveur cette année. La ville était en pleine effervescence. A cette agitation, ajoutez les marchands de sapins dont l’odeur résineuse était pistable à quelques centaines de mètres.
Il ne restait plus que deux jours pour acheter les derniers cadeaux, certains semblaient s’en être rendu compte, vue l’allure à laquelle ils sprintaient. Les flocons crépissaient leurs visages avant de mourir instantanément. On se serait cru dans une boule à neige géante, aux couleurs vives et aux dorures étincelantes.
Dix sept ans, ils étaient encore adolescents. Ils s’étaient rencontrés un an auparavant. Un rencontre simple, bête, marquante, en somme classique…



    FLASHBACK ON

    La rentrée des classes. Instant crucial ou l’amertume des vacances passées laisse place à l’angoisse de savoir avec quels potentiels lascars l’on va tomber. Il détestait voir ses habitudes changées, devoir se faire de nouveaux amis ou ennemis, fournir perpétuellement la même quantité d’efforts pour arriver chaque année à récupérer sa place de leader ascendant mauvais garçon dans laquelle il se sentait assez bien pour ne daigner penser en changer et voir tout le monde se séparer avant l’été. Il aimait faire son petit effet, savant pertinemment que ça ne prendrait pas avec tout le monde. Il avait besoin de ça, être le centre d’attraction, ne pas être invisible, ne plus l’être. Les tâches exsangues sur ses phalanges avaient pour effet de tenir les autres à distance raisonnable de son courroux, traduisant ainsi de sa vigueur à ne pas se laisser marcher dessus impunément. Ce n’était pas un enfant de cœur, c’était certain, tous le savaient plus ou moins et avaient tendance à s’en méfier, à raison. C’était le seul moyen qu’il avait trouvé pour se préserver, se défendre, passer pour une espèce de bête sauvage - quitte à vouer sa vie à l’ermitage-, si bien qu’un rhinocéros tomberait en dépression à la vue de sa carapace dense comme la pierre.

    Il prenait naturellement place au fond de la salle, jetant nonchalamment son sac contre le mur, l’air las mais plus tranquille qu’un animal se rendant à l’abattoir. Il n’était pas le premier, mais ce qui était plus surprenant c’est qu’il n’était pas le dernier, contrairement à ses habitudes. On pourrait s’en douter, les études ne l’intéressaient guère plus que le dernier tube à la mode, il n’y avait que l’art, l’anglais et la géographie qui avaient droit à des traitements de faveur, une présence ponctuelle aux cours. Il lançait un regard circulaire à l’assemblée, détaillant chaque personne dans sa tête, cherchant un ou une potentiel(lle) allié(e) pour cette année. Des intellos, des bimbos, des crétins –ou sportifs, comme vous voulez-, un punk, un gothique. Et au milieu de cet amas de matière grise de fraicheur approximative, apparut une jolie brunette aux yeux clairs qui s’était assez facilement rangé du coté des filles qu’il prédestinait à la popularité. Elle vint s’installer juste devant lui et sa place libre et son regard ne pu s’empêcher de glisser sur son postérieur lorsqu’elle s’asseya, chose qu’elle nota « Connard ». Direct, il aimait ça, même si elle allait très probablement lui donner du fil à retordre à l’avenir. Sa réponse ne mit pas deux secondes à sortir « Sal*pe ». Le visage de la demoiselle sembla s’allonger en un faciès outré, mais de dos, il ne pouvait que spéculer. Le cours promettait d’être intéressant.

    *

    Lunch time. Il n’avait pas bronché de toute la matinée, a croire que la dépression avait montré le bout de son nez plus vite qu’il ne l’avait envisagé. Il prit un plateau repas et alla se poser à une table isolée, bientôt rejoint pas le garçon à crête et celui à piercings, répondant respectivement aux noms de Clyde et Marshall. Ils avaient –sans grande surprise- sympathisé pendant la première heure, tous très passionnés par le rappel des règles de l’établissement par leur nouveau professeur principal. « Tiens, c’est pas ta copine à la table des grognasses prochainement siliconées… ? Gabriella…Fontana-Jones ? C’est ça ? ». A peine connu, déjà à se lancer des piques, à croire qu’il était facile de comprendre Sidney. « Ma copine ? Tu rigoles !? Jsuis pas très branché nénettes superficielles… Moi j’aime les filles qui font caca… Mais t'as bon sur le nom... ». Ami de la poésie et du bon goût bonjour. Il serinait souvent cette phrase, à tout bout de champ, exprimant ainsi avec bien peu de sérieux, son attirance pour les demoiselles qui ne font pas plus de chichis que nécessaire, naturelles, tout en passant pour un boulet.
    Il la regardait du coin de l’œil sans vraiment s’en rendre compte, comme par automatisme, alors qu’il ne connaissait que son nom. Il était calme, juste intrigué… Intrigué de s’être fait bâcher par une fille. « Hey l’ami, si tu continues comme ça tu vas perdre ton dentier… », voilà que l’introverti efféminé venait maintenant en rajouter une couche. Conspiration. « T’occupes Dracula, j’observe juste, pour voir comment se comporte tout le monde. Je suis en plein travail vois-tu… ». C’était vrai et faux à la fois, mais qu’importe, la seule chose qui l’intéressait c’était d’en savoir un peu plus, pour connaître ses points faibles, histoire d’avoir éventuellement l’avantage plus tard. Il glissait doucement dans ses songes, quand tout à coup il émergea : elle n’était plus là, disparue. Il ouvrit de grands yeux. Personne ne semblait affolé, comme si tout était normal, exception faite de ses deux confrères qui jetaient des coups d’œil sur le coté. « Range-toi les yeux dans la poche… ». Une bouche était apparue juste à coté de son oreille, sa voix se faisait assez neutre, on ne sentait pas de réelle forme d’agressivité, peut-être un tout petit peu de sécheresse. « La tienne ou la mienne ? Parce qu’il y en a une qui m’intéresse nettement plus que l’autre… ». Il tourna la tête pour la regarder. Les sourcils de la belle se froncèrent et elle se redressa. « Espèce de con… ». Elle s’en alla reprendre sa position initiale, assise, au milieu des autres. « Enfin mon talent reconnu à sa juste valeur… », lança t-il pour l’échauder encore un peu plus.
    C’est vrai, il était con, surtout avec les jeunes femmes, à plus forte raison si elles avaient le malheur de lui plaire, ne serait-ce que physiquement. Il aimait les taquiner, les énerver, jouer avec elles même si le jeu ne leur plaisait que rarement. Chiant, certes, mais il savait s’adoucir et de montrer magnétique quand ça le chantait. Changeant. Profiteur. Manipulateur même, au fond.
    Elle lui lançait de sombres regards, comme des éclairs. Il souriait, presque à pleines dents de voir à quel point il était simple de mettre une dame dans tous ses états. Il aimait frapper fort, se faire haïr, pour pouvoir revenir comme un prince au moment où on l’attend le moins, comme un challenge dont le trophée serait d’obtenir tout ce qu’il désire, l’orgueil lustré.

    ***
    La porte du casier se claqua en un bruit métallique et ses pas rapides se firent entendre, suivis d’autres plus tranquilles. Elle était furieuse, il s’en doutait bien, et l’imbécile qu’il était ne pouvait s’empêcher de jubiler intérieurement. Il la suivait sourire en coin, posture droite, mains dans les poches. Tous deux étaient dans un état pitoyable, couverts d’un liquide sombre de la tête aux pieds, ils passaient dans le couloir créant l’amusement des passants. Tout le monde comprendrait en un coup d’œil de quel cours ils sortaient. La pauvre avait eut la malchance de tomber sur Floyd comme binôme au début de l’année, et comme l’on pouvait s’en douter, il avait pris un malin plaisir à lui mettre des bâtons dans les roues. Elle tourna en direction des toilettes pour dames, et il la suivait toujours, sans un mot, essayant de préparer un beau discours. Il passa la porte. « C’est les toilettes des filles, dégage connard !... » Elle le poussait pour qu’il sorte. « Franchement… Tu pourrais être plus créative au niveau des petits noms que tu me donnes, j’en viens presque à oublier mon propre prénom tellement c’est devenu routinier… Et puis je te rappelle que mister O'Connell avait pourtant bien fait le récapitulatif des produits à ne surtout pas mélanger… Il faut croire que tu aimes vivre dangereusement ma chère… ». L’arrogance hissée haut, il la provoquerait jusqu’à ce qu’elle soit à bout, jusqu’à ce qu’il ait exploré ses plus extrêmes limites, usé ses dernières forces. « Enculé ! C’est toi qui à mit le premier liquide dans le bocal sans que je ne m’en sois rendue compte ! T’es profité que j’ai les yeux ailleurs ! Les deux liquides nous ont pété à la gueule et on est renvoyés de cours de chimie jusqu’à la fin de l’année ! Ca t’éclate vraiment de me faire chier hein ? Hein ?! Mes parents vont me priver de tout, je vais me prendre une raclée à cause de toi ! », elle le poussait de plus en plus fort, le frappant carrément avec ses poings, le jetant hors de la pièce, le gratifiant d’une belle gifle avant de rerentrer se débarbouiller. La claque restait encrée sur sa joue, était-elle arrivée au bout de sa résistance ? Elle sanglotait discrètement, juste assez fort pour qu’il l’entendre à travers la plaque de chêne. Appuyé contre le mur, il laissa échapper un soupir. L’hésitation lui mordillait la lèvre. Donner un hypothétique coup de grâce, ou improviser, la question était posée. Il serrait les dents et entrait à nouveau. Elle tentait désespérément d’enlever les tâches sur sa blouse, avec les moyens du bord. « Casse-toi… Je vais demander à avoir un autre binôme. ». Il tortilla sa bouche en une moue perplexe. « De toute façon t’es virée du cours pour toute l’année… Je doute que tu puisses réintégrer la classe même en changeant de binôme… ». Le bruit de friction d’arrêta, elle posa ses mains contre le lavabo, la tête baissée. Il la regardait de loin, entre les gouttes noires qui tapissaient ses lunettes de protection. Il enleva l’objet et le jeta dans la poubelle. La substance avait traversé la blouse et atteint ses vêtements, son chandail beige uni était devenu léopard. Lui avait eu plus de chance, il faut dire que, se doutant de la réaction chimique qui devait se produire, il s’était tenu un peu plus à l’écart. La miroir lui montrait les larmes couler silencieusement sur ses joues et bizarrement, il n’y était pas insensible. Il déboutonna sa blouse tranquillement, enleva sa chemisette et lui le lui tendit. Elle regarda le vêtement, puis Sidney, hésitante « Merci… ». Il secoua légèrement la tête en un mouvement de négation. Elle parti quelques secondes dans une cabine se changer, ne prenant même pas le soin de fermer complètement la porte. Il luttait contre ses envies taquines de pousser la poignée juste pour qu’elle ne rage, mais elle sorti au moment où il s’apprêtait à céder. Il la détailla. « Tu sais, tu devrais la porter avec une ceinture en cuir au niveau de la taille, ça te donnerait un look boyfriend pas dégueu, ça changerait de toutes tes copines qui achètent leurs fringues en gros… ». Elle arca un sourcil. Il ne savait lui-même pas pourquoi il avait dit ça. « Tu t’es recyclé en coatch relooking ? Ou mieux, t’as fait ton coming out ? ». Evidemment. Voilà qu’il tendait le bâton pour se faire battre. « Ni l’un, ni l’autre, même si ça revient un peu au même du coup. Je dis juste que ça te va bien… ». Un compliment donc. Elle eut un léger sourire. « Bien, merci… Elle te va bien aussi… ». Il se frotta la nuque nerveusement, traduisant de son manque d’assurance dans ce genre de situation peu habitué aux crèmes verbales. Il sentait son regarde posait sur lui, amplifiant encore plus le phénomène de gêne auquel il était déjà sujet. Ses maxillaires se contractaient et se relâchaient rapidement comme s’il pressentait que la situation n’irait pas en s’arrangeant d’un point de vue du stress. Il releva, la fierté encore indemne. Elle semblait avoir remarqué son malaise et en souriait de façon sadique, du moins c’est comme ça qu’il l’interprétait. Il attrapa le débardeur de la demoiselle et le mit dans sa poche. « Je vais… voir ce que je peux faire pour ça… ». Il ressentait étrangement des remords. Contrairement à ce qu’il pouvait laisser penser, il n’avait pas cherché à la faire pleurer, ce qui est assez paradoxal étant donné qu’il voulait tester ses limites et qu’elles sont généralement dans les larmes. « Merci… ». Un de plus, il ne pu retenir une espèce de rire presque exaspéré, roulant des yeux. « Je préférais quand je m’appelais connard… ». Elle pouffa derrière sa main discrètement. Il avait du mal a regarder une personne dans le blancs des yeux et à déblatérer quantité de qualificatifs positifs, c’était trop, le minuscule compliment qu’il lui avait fait était déjà un effort colossal, il avait bien du mal à s’en remettre. « Hm, je reviens… ». La pression se faisait trop forte. Elle commençait à avancer vers lui, mais ne l’ayant pas remarqué, il alla dans la cabine la plus proche soulager une envie pressante qui ne nécessitait pas de s’asseoir, poussant simplement la porte derrière lui. Ce n’était ni très poli ni le moment le plus approprié mais il n’avait pas coutumier à la bienséance et au bon-goût. Il allait remonter sa braguette quand la porte se referma, le loquet basculant en position ‘occupé’. Il haussa les sourcils et se retourna, là, il vit Gabee adossée à la porte, posture aguichante, regard malicieux. Il sourit en coin, son utopie réconfortée de voir qu’une fois de plus tout allait bien. « Tu sais parler aux hommes dis-moi… ». Elle se mordilla la lèvre inférieure, visiblement déterminée à avoir une douce vengeance. Il l’attrapa par la chemise et la plaqua contre lui avant de l’embrasser à pleine bouche. Il déboutonnait à nouveau le vêtement qu’il connaît plus que par cœur et l’accrocha à la poignée tandis qu’elle lui faisait glisser le jean au sol d’un coup sec. Jeunes, pressés, et donc imprudents. Dans des toilettes c’est forcément imprudent. La porte commençait à avoir l’allure d’un étendage. Il avait presque du mal à croire qu’il s’adonnait à la débauche dans une cabine de toilettes microscopique. Elle poussa un cri, Seed ouvrit de grands yeux, plutôt étonné qu’elle ne soit pas en ‘mute’ vu l’endroit dans lequel ils se trouvaient. Il entendit des pas se diriger vers eux. La porte s’ouvrit et bientôt un surveillant apparaissait. Face à lui, deux jeunes dressés comme des piquets, au garde à vous, cachant dans leurs dos leurs slips respectifs, n’ayant pas eut le temps de les enfiler et les glissant discrètement dans leurs poches arrières. Les deux premiers boutons de leurs blouses boutonnés, ils essayaient de cacher les tee shirts qu’ils avaient échangés. « Toi qu’est-ce que tu fais là ?! Tu portes une jupe ? Est-ce que tu portes une jupe non d’un chien ?! ». Pour une fois, il allait changer de jeu, juste pour cette fois. « Oh, désolé monsieur, on revient de chimie, un a eu un petit accident de rien du tout, j’essayais de l’aider à enlever les tâches, elles sont un peu tenaces… ». Peut-être que ça adoucirait le molosse dont il essayait de deviner la future réaction. « J’en ai rien à faire gamin, t’as rien à faire là, point barre, si je t’y reprends, je te garantie que ça va mal se passer pour toi… ». Bon, sa tentative de léchage de postérieur avait subit encaissé un cuisant échec. « Je tâcherais d’y penser à l’avenir… ». Un grand sourire provocateur lui fendit le visage, un sourire qui était en réalité faux. « Suis-moi merdeux… ». Le surveillant n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’il empoigna Sidney par le col, le trainant derrière lui. Le jeune homme fit un signe militaire de la main, lui signifiant ainsi qu’ils se verraient plus tard.

    Ils arrivèrent au bureau de l’employé, ce dernier asseyant l’élève presque de force. Il prit place en face, poings serrés sur la table, sourcils froncés, chose qui avait tendance à amuser Seed plus qu’autre chose. Il trouvait toujours hilarant quelqu’un qui tente désespérément d’être menaçant, d’impressionner par sa carrure ou ses expressions. Un sourire arrogant angla sa bouche. « Qu’est-ce que tu foutais dans ces toilettes ?!! ». Voilà que la colère lui reprenait, comme une mouche qui le piquerait. « Je vous l’ai dit, je l’aidais à enlever les tâches sur sa blouse ». De toute façon, il n’était pas prêt à cracher le morceau, même sous les menaces ou la torture. « Ne me prends pas pour un con gamin ! Je sais que c’est pas ce que vous faisiez ! ». Agacé, le jeune homme décida de jouer, une fois encore. « Ah bon ? Et comment vous pouvez en être si sûr ? Et puis, qu’est-ce que vois insinuez par "je sais que c’est pas ce que vous faisiez ?", je vous le redis, c’est précisément ce que nous faisions. Allez voir dans la poubelle, j’ai même jeté mes lunettes de protection tellement elles étaient abimées. Je vous l’assure monsieur, sur tout ce que j’ai de plus précieux, je l’aidais seulement avec ses tâches… ». Son visage s’était fait innocent, presque angélique. Il était bon comédien, il le savait vu ses prédispositions à se sortir de bon nombre de situations délicates. L’homme pianota contre le bois de son bureau, le visage fermé, les traits secs, vraisemblablement perplexe. « Je vais être gentil pour cette fois et t’accorder le bénéfice du doute, je te mets juste quatre heures d’intérêts généraux, mais la prochaine fois, jte louperais pas petit… Compris ?!... ». Il retint son rire d’apparaître et opina seulement du souchet et sortit bien vite du bureau.

    Il regagna son bâtiment, remonta les marches trois par trois et se dirigea à nouveau vers les toilettes. Il poussa la porte. « Gabee ? T’es là ?... ». Il ouvrit les cabines une à une, mais ne trouva finalement personne. Il fronça les sourcils, sortit et se rendit aux toilettes garçons, répéta les mêmes actions. Il poussa les deux premières portes, puis se fit happer à la troisième. Sans qu’il n’ait eu le temps de comprendre, elle avait déjà fermé la porte à clé. Il la regarda surpris, un sourire idiot aux coins des lèvres. « Jsais pas ce qu’il t’a fait mais t’as l’air encore plus abruti qu’avant… ». Il laissa échapper le petit rire qu’il retenait depuis maintenant un bon moment. « Si tu savais, j’ose même pas te le raconter… Non mais le problème est réglé, je vais juste glander quatre heures à l’école un de ces jours. Jm’en fous !... Bien joué le coup du changement de toilettes… ». Il haussa les épaules en un geste indifférent. De toute façon un peu plus ou un peu moins, il allait devoir rester dans l’établissement jusqu’il soit en âge de lui dire merde. « Merci ! Au fait je crois que t’as oublié ça… ». Elle sortit de sa poche le slip du jeune homme qu’il n’avait pas pu enfiler faute de temps. Il se rhabilla correctement, lui tendit à son tour son slip avant qu’elle ne l’enfile à son tour, plus rapidement, la jupe étant pratique pour ce genre d’exercice. « Je crois qu’on a tout là… T’as ma chemise, j’ai ton débardeur sous la blouse, tout est bon… Ou presque. On ferait peut-être mieux de pas ébruiter l’affaire, ça serait mieux pour tout le monde non ?... ». Il voyait en cette phrase la proposition d’une relation aussi complexe qu’intense, les inconvénients en moins. « Bien entendu, je ne voyais pas les choses autrement… ». Elle eut un petit sourire et sortit des toilettes, bientôt rejointe par le jeune homme. « Et maintenant, on est censés faire quoi ?... ». Monsieur O'Connell les avait jetés de cours mais n’avait donné aucune précision quand à leur future occupation. Ils erraient dans les couloirs, sans trop savoir où planter la tente. « Aucune idée, on s’barre ? ». Il haussa les sourcils, étonné qu’elle lise si bien dans ses pensées. Il l’attrapa par le bras et l’entraina en courant sur la cour, dans un coin à l’abri des regards indiscrets, lui fit la courte échelle pour qu’elle passe la grille métallique et fit de même, puis repris sa course effrénée que quelqu’un ne les repère.

    Dublin. Il vivait là depuis cinq ans et avait vite appris à connaître la capitale par cœur. Sa mère avait quitté la maison un jour alors qu’il avait à peine huit ans, sans prévenir, sans explication, sans laisser présager quoi que ce soit. Juste envolée, avec toutes ses affaires. Il n’avait ni sœur ni frère, juste un rat répondant au nom de Stinky. Son père bossait à la poste, ça ne rapportait pas des milles et des cents, mais ça suffisait pour nourrir deux bouches et jouer au poker.
    Ils restèrent à Londres deux années, attendant, l’espoir en drapeau, le retour de leur femme et mère. Mais sans résultat. Il fallait donc se rendre à l’évidence, elle avait refait sa vie ailleurs, peut-être avait-elle déjà une nouvelle famille, un nouveau job, voir une nouvelle identité.
    Etant Irlandais d’origine, Bartley Wolf demanda à être muté dans son pays pour se rapprocher de ses proches de la terre qui l’avait vu naitre. Pour Sidney, c’était surtout un prétexte pour retrouver ses vieux amis et vider quelques barils de bonne bière en attendant de retrouver des bras accueillants. Tout était à recommencer. L’école, les amis, les voisins. Tout ce genre de petites choses qui paraissent insignifiantes mais qui vous rendent la vie plus confortable. Seed n’avait pas peur du challenge, et au paroxysme de son utopie naturelle, il se plaisait à croire qu’il était capable de tout, avec un peu de temps.
    Il ne fallut que quelques mois à son père pour périr d’un cancer de la gorge. L’enterrement s’était fait sobre, discret, sans trop de monde, seulement une trentaine de personne qui se souvenaient encore de son nom. Il avait été inhumé avec une bouteille de bière à la main, un triskèle dans l’autre, tel était son dernier souhait. Il avait laissé un peu d’argent pour Sidney, pas de quoi flamber, mais assez pour couvrir sa scolarité et une éventuelle université. L’état lui accorderait une petite somme tous les mois en guise de consolation.
    Il fut rapidement et sans grande surprise placé en foyer. La vie en collectivité, les règles, le partage, mais aussi la violence. Il allait devoir changer toutes ses habitudes jusqu’à son caractère. Il avait appris que lorsque l’on veut une chose ou une place, il faut se battre pour, aussi s’entrainait-il à la pratique en usant de ses poings, sans réellement le vouloir, ne serait-ce que pour se défendre. Les marques indélébiles sur ses phalanges étaient ici en grande partie expliquées. Sidney n’était pas violent de nature, il était acide et provocateur, mais il ne venait jamais aux mains en premier, seulement les gars du foyer, eux, était plutôt susceptibles et sensibles au sarcasme. Il avait trois quatre amis, juste assez pour ne se sentir ni seul ni étouffé. On lui avait trouvé une école assez rapidement, dans un quartier un peu plus loin, celle de laquelle il venait présentement de sortir…

    Gabriella accrochée à son bras, il poussa la porte d’un bar où il avait ses marques, où son père avait ses habitudes, le bar familial en somme. Il s’installa, et bientôt Aedan fit son apparition. « Tiens tiens mais qui voilà ? Comment ça va mon grand, qu’est-ce que je te sers ? ». Aedan était un ami de la famille depuis des années, et ça se comprenait au vue de la qualité de ses pressions. « Ça va pas mal merci. Pour moi ça sera une blonde s’il te plait… ». Le serveur tourna en suis la tête vers la demoiselle, souriant, comme à son habitude. « Oh euh la même chose… Merci ! ». Il reparti bien vite s’occuper de la commande. Il ne savait comment agir, être ami avec la gent féminine ne faisait pas partie de ses habitudes, aussi était-il difficile pour lui de se montrer moins irritable et irrité que d’ordinaire. C’était comme essayer de cacher un trou dans une maison avec un pot de fleur à deux roupies. Au fond, que voulait-il ? Lui rendre la vie infernale ? Pourquoi ? Peut-être parce qu’elle lui tenait tête, peut-être parce qu’elle semblait différente sans être repoussante, peut-être parce qu’il voulait voir encore une fois qu’il pouvait provoquer chez de vives réactions, même si ce n’était pas les plus bénéfiques à une relation. Quelque part, il voulait seulement que quelqu’un ait besoin de lui, comme lui-même en avait besoin, se rendre indispensable, avoir quelque chose a quoi se raccrocher, quelqu’un. Il voulait quelqu’un, et il avait décidé que ce serait elle, comme l’on choisi un cadeau surprise, ne sachant ce qu’il pourrait bien trouver, avec l’angoisse de ne pas savoir ce qui se cacherait au fond de tout ça. Il ne se sentait pas vraiment différent, émotionnellement, il ne ressentait rien de plus que d’habitude, pas de palpitations, pas de stress, pas d’excitation, juste un malaise du à son manque d’expérience au niveau des amitiés homme-femme. Que dire ? Quoi faire ? « Tout le monde nous regarde… Je ne pensais pas que des blouses tâchées constituaient une forme d’exotisme… ». Amusant. Le seul problème, c’est que sous sa blouse, Seed portait le débardeur de Gabee, aussi ne pouvait-il pas réellement se permettre d’ôter une couche de vêtement ou de balader son torse imberbe et blafard à nu. Le regard de la demoiselle se perdit dans le vague un instant, le laissant impuissant face à la situation. Il savait quelles choses étaient à faire ou non pendant un rencard, et malgré ça il était incapable d'engager une conversation. « Je pense qu'on devrait s'en tenir au physique... Je parle de notre relation... ». Le moment était-il si critique qu'elle cherchait à l'écourter ou était-ce une requête ? Il s'interrogeait. « Tu veux dire... Pas de sentiments ? Pas d'engagement ?... Une relation secrète ? ». Il n'était pas sûr de saisir, d'ordinaire, toutes les filles qu'il avait fréquentées lui avaient toutes mise la corde au cou en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire. « Précisément. Pas de jalousie, pas diner romantique ou de fleurs, pas de contact physique en public... Rien de visible, juste du sexe et après tu te barre... ». Stupéfiante. Alors que toutes ses amies cherchent le prince charmant qui les enfermera dans une prison dorée, Gabee cherchait seulement à... se faire renverser. Un sourire en coin apparu sur les lèvres de Sidney alors qu'il ne savait encore comment réagir. « Tu m'instrumentalises... Marché conclu, t'auras qu'à... m'envoyer un message quand t'es dispo et je saurais me libérer... Mais je dois de prévenir... Tu vas tomber amoureuse de moi, même si tu essaye de nier, c'est inéluctable !... ». Le pire c'est que ce n'était pas son arrogance qui parlait, simplement sa logique. Passer du temps avec une personne de l'autre sexe sans éprouver quoi que ce soit était juste impossible à réaliser, mais elle n'en prendrait la mesure qu'une fois mise devant le fait accompli. « Tu crois ça ? C'est ce qu'on verra. En attendant, tu m'excuse mais si je ne rentre pas rapidement ça va vraiment être ma fête, et celle là je risque de ne pas trop l'apprécier... Bye ! Et merci pour la bière ! ». Elle avait avalé le dernier quart de son verre cul-sec et avait disparu dans l'encadrement de la porte. Un courant d'air. Il aimait la guerre dans laquelle il s'était lancé, à corps perdu, sans trop savoir ce qu'il y cherchait réellement. Il avait des choses à lui prouver, à se prouver, et faire preuve de provocation était le seul moyen qu'il avait trouvé pour s'en approcher.

    FLASHBACK OFF






postscriptum.

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S. Floyd Wolf-Dickens

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SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you Empty
MessageSujet: Re: SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you   SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you EmptySam 21 Mai - 14:17


the last road to ..




FORGOTTEN WORDS_
Suite...


Cela faisait maintenant un an qu'ils formaient un couple, un an qu'ils partageaient le même appartement. Elle avait faibli, finalement, comme il l'avait prédit. Ça avait nécessité un peu de temps avant qu'elle ne l'accepte, ils ne s'étaient pas vus de quelques semaines, mais elle était finalement revenu vers lui, et ils en étaient à l'adoption d'un chiot. Un couple. L'information était tellement étrange qu'il avait encore du mal à l'intégrer lui aussi, ayant encore l'exemple de ses parents en tête.
Seed avait quitté le foyer au début de sa relation avec la belle, en quête d'indépendance il avait aussi trouvé un job et également tapé dans les économies que son père lui avait laissé pour pouvoir acheter son logement. Il meublait l'endroit petit à petit, tous les mois, sans avoir à faire de crédit, sans vouloir s'embêter avec ça. Il s'était découvert un talent dans le travail du bois et la restauration de buffets et autres éléments domestiques, il n'avait pas vraiment le choix de toute façon. « J'aimerais acheter quelques bougies pour Noël, ça remplacera la cheminée qu'on a pas... ». Elle avait toujours beaucoup d'idées, de préférence farfelues, même si celle-ci n'était pas la plus extravagante. « Comme tu veux Bab', mais il faut que je parte dans cinq minutes, le peintre va arriver et je pense qu'il prendrait mal le fait de rester planté sur le pallier. T'as pas vraiment besoin de moi anyway, jte fais confiance ». Il lui adressa un clin d'œil, déposa un dernier baiser sur ses lèvres, un dernier, et fila chez eux.

*
Seed grimpait les marches rapidement, les artistes n'aimaient pas attendre, il s'en doutait bien. Un homme patientait devant la porte, il ne s'en étonnait guère. « Bonjour ! J'espère que vous n'êtes pas là depuis trop longtemps ? ». Il ouvrait bien vite la porte et la faisait entrer « Non, demi dizaine de minute tout au plus, ne vous inquiétez pas. Je vais finir le bureau, vu que je ne peux rester qu'une heure aujourd'hui, je viendrais plus tôt demain et j'attaquerais la chambre. Vers 11 heures, ça vous va ? ». L'artisan n'était pas un mauvais bougre, il était même plutôt agréable, arrangeant et compréhensif, aussi Seed se montrait-il plus souple qu'à l'accoutumée. « Pas de problèmes, fait comme ça vous arrange, vous connaissez la maison. Si il vous faut quelque chose, vous savez où me trouver ! ». L'employé acquiesça en signe d'approbation et emprunta le couloir finir le travail qu'il avait commencé la veille. Voilà une semaine que l'homme effectuait des travaux dans l'appartement, tout avait changé ; peintures, carreaux, parquets Seed s'était lancé dans un chantier fous, si bien qu'il passait le plus clair de son temps dans le salon, végétant devant la télé pour ne pas gêner. Juste le temps d'aller se chercher une bière au frais et il prenait place devant l'objet saint. Il entama une séance de zapping. Paradoxalement, le jeune homme aimait passer du temps devant la télé, mais le problème était qu'il ne tombait que rarement sur des choses qui le passionnaient vraiment, aussi attrapait-il régulièrement des tendinites au pouce tant il changeait de chaine régulièrement. Une heure s'écoulait quand, finalement, le journal télévisé pris grâce à ses yeux « Il y a quelques minutes une bombe à explosé en plein cœur Dublin faisant une vingtaine de blessés dont trois grièvement et deux morts. L'attentat n'a pas été revendiqué, la police interroge les personnes qui se trouvaient là, une enquête est en cours ». Il ouvrit grand les yeux, fortement étonné. Ce genre d'évènement était rare en Irlande, c'était d'ailleurs la première fois qu'il avait à faire à ça. Le méfait avait eu lieu à seulement quelques kilomètres de chez lui, il ne savait s'il devait prendre la fuite ou passer à autre chose. Ses yeux ne pouvaient se décrocher du téléviseur quand son esprit butta sur terrifiante une chose : c'était pile l'endroit où devait de trouver Gabriella. Ses pulsations se firent plus rapides, plus intenses, plus crispées. Il se sentait trembler, blêmir. Les images défilaient sous ses yeux, quand, au milieux des décombres il aperçu un visage familier, une bague sur main ensanglantée pendant au dessus d'un parpaing. Rien. L'instant semblait s'être figé, mortifié. Son se regard se faisait blanc, brillant, ses mains étaient moites, son corps se gelait. Il ne pouvait détourner son regard, l'espoir tannant d'avoir eu une hallucination, de s'être perdu un temps au détour d'un cauchemar. Seulement les images restaient inchangées. Son visage elle était toujours maculée de sang alors que les pompiers l'extraient des gravats, elle ne bougeait toujours pas, il ne bougeait toujours pas. Sa vision se troublait et ses jambes fléchissaient peu à peu jusqu'à ce qu'il se retrouve à choir au sol se noyant dans son eau. Il sentait sa poitrine se serrer si fort qu'il croyait à un coup de poignard. Sa gorge était verrouillée, cadenassée, il était pris de spasmes nerveux semblables à une crise d'épilepsie. Les larmes roulaient sur ses joues, mourant contre le wengé neuf du sol fraichement posé. Il restait là, inerte, comme statufié, impuissant, les yeux tournés vers les images. Il ne voulait y croire, non, il ne pouvait pas, il devait voir par lui-même. Blanc. Noir. Rouge. Des tréfonds de ses entrailles, remonta une énergie, une force, une chose dont il n'avait même pas envisagé l'existence. La rage le leva d'un coup sec comme un pantin duquel on s'amuserait à tendre les ficelles. Il jeta involontairement un regard au cadre dans l'entrée, symbole de leur vie ensemble, une photo d'eux lors d'un voyage à Londres pour l'anniversaire de Gabee. Le regard ardent, noirci, les poings serrés, il sorti de l'appartement comme un damné laissant l'artisan si discret continuer sans lui.

Les flocons venaient se coller aux parties dénudées dépassant de son tee shirt, incommensurablement indifférent à tout ce qui ne se rapportait pas à se demoiselle à cet instant. Chaque foulée le rapprochait et l'éloignait un peu plus d'elle, les souvenirs s'effaçant peu à peu sous ses pas. Il déambulait dans la rue, courrait à en perdre haleine, à s'en décrocher les poumons, à en mourir. Il s'éclatait les épaules à se frayer un chemin, se faisait insulter, sans que ça n'ai aucune sorte d'effet sur sa détermination à se prouver à lui même que tout ceci n'était aucune réel, seulement un polar un peu trop bien conçu.
Il tentait de forcer les barrière de sécurité mais se faisait rapidement maitriser par les forces de l'ordre « Petit, tu ne peux passer, on à des blessés là bas, laisse les pompiers intervenir ». il se débattait comme un démon, luttait contre sa désillusion « Ma copine est là dedans, je l'ai vue au journal, laissez-moi passer putain de merde ! ». L'officier arqua un sourcil et jeta un coup d'oeil circulaire « Les blessé sont envoyés à l'hôpital Saint-James, tu n'as qu'à grimer dans l'ambulance qui se trouve derrière toi, ils t'y emmèneront », Le garde approcha du véhicule et parlementa avec un ambulancier avant que ce dernier ne l'attrape par le bras et ne le fasse monter, Seed prit place avant que les portières ne se referment sur lui, Dans l'engin, un blessé et trois infirmiers. L'homme perdait son sang à une allure folle. Une fenêtre était venu lui perforer le poumon pendant l'explosion, les pompiers avaient introduit une canule dans la plaie afin d'en vider le sang, Le jeune homme assistait à la scène sans un mot, sans un geste, spectateur, comme s'il avait fait corps avec la camionnette.
Ils arrivaient rapidement. Floyd bondit hors de la voiture et se précipita à l'accueil, le pou visible sur son cou. « Bonjour, ma copine a été blessée pendant l'explosion, elle est probablement ici... Gabriella Fontana-Jones ». L'infirmière consulta son ordinateur, pianota quelques secondes « Nous n'avons enregistré personne à ce nom... », un nœud se créa au creux de son ventre, comme paralysé de peur à l'idée de prononcer ces mots « Et... A... A la morgue ?... ». Son regard chuta au sol, interdit. Il ne voulait pas y penser, il ne voulait pas émettre l'hypothèse que ça puisse être vrai, mais son utopie évanouie et ses espoirs faiblissant, il ne pouvait que crier son désespoir. « Personne non plus. ». Seed fixa l'employée sans savoir ce qu'il devait attendre, sans savoir e qu'il devait faire. Elle n'avait presque pas de famille, seulement un oncle chez qui elle vivait, peu d'amis si on ne comptait pas ses camarades de classe. Il n'avait personne auprès de qui se tourner. Elle avait disparu. Comme si elle s'était matérialisée en poussières.
Il sortait une photo d'elle de sa poche et interrogeait toutes les personnes à se portée « Excusez-moi, vous n'auriez pas vu cette jeune femme, c'est ma petite-amie, elle a disparu suite à l'explosion. S'il vous plait aidez-moi, je vous en prie... ». Non, non, non. Inlassablement, comme un disque rayé. Il essuyait les réponses négative et s'éteignait peu à peu. L'espoir, il avait même oublié comment ça s'écrivait. Il sentait son corps se morceler, comme implosant, se brisant dans les abysses.

*

Il grelottait. Le froid avait abattu ses milliers de mains sur lui comme l'on capture une proie. Il émergeait. Son épaule endolorie ne parvenait plus à bouger. Il sentait la sensation du métal contre sa tête et celle du coton sur ses bras, que se passait-il ? Il ouvrait un œil et reconnaissait facilement le carrelage des lieux qu'il avait quittés un peu plus tôt. L'hôpital. Il était allongé, dans un lit, comme un malade, couvert d'une couette avec qui il n'avait jusque là aucune affinité. Il tenta de se redresser, observa les alentours. Sa main glissa le long de son visage jusqu'à sa crinière, l'ébouriffant sur son passage. Pas de surprise, pas d'incompréhension, il savait parfaitement pourquoi il était ici. Il s'était simplement endormi en pleine rue, sur un banc, harassé, usé, mais les températures négatives l'avaient rattrapées et quand les pompiers l'eurent trouvé, il en était au stade de la pneumonie. Il avait senti le sommeil, il avait senti le froid, mais ses forces amoindries, il n'avait été capable de lutter. Et voilà qu'il se retrouvait sondé de toutes parts.
Son regard se porta aux écrans qui l'entouraient, comme s'il allait y comprendre quelque chose. D'un geste sec, il arracha tous les capteurs qui le tapissaient et sortit du lit. « Merde, où est-ce qu'ils vont avoir foutu mes fringues... ». A peine réveillé déjà à fustiger. Il était beau avec sa blouse blanche et verte, transpirant la virilité, mais c'était le dernier de ses soucis. Il ouvrit la porte doucement et ne laissa qu'un œil en dépasser. Six heures du matin, l'endroit était encore bien peuplé, l'attentat ayant fait péter des records d'affluence. C'était une chance. Il sorti et se faufila discrètement dans la chambre la plus proche, referma la porte derrière lui. Là, il se retrouvait face à un homme, vieux, et -il l'espérait- sénile. N'ayant rien à perdre, il décida d'user de son culot naturel. « Bonjour papi, tu me reconnais ? C'est moi, Neil, ton petit fils ?... ». sur une chaise trônaient un pull et un pantalon, probablement cadeaux anticipés, mais qu'il avait la ferme attention de s'approprier. « Neil ? J'ai aucun petit fils qui s'appelle Neil... Ah, Neil, le fils de Suzy ? Oh approche mon petit ! Qu'est-ce que tu fais là ? ». Il commençait à douter de sa capacité à se débarrasser d'un vieillard gâteux « Oui, c'est ça ! Oh trois fois rien, c'est à cause de l'explosion, j'étais juste à coté quand ça s'est produit et ils ont voulu faire des examens pour vérifier que tout allait bien... ». Le vieil homme lui mimait d'approcher, et Seed se retenait d'émettre quelques réticences à l'idée de se faire embrasser par un amas de peau surannée et à l'incontinence certaine. Il s'avançait donc à pas feutrés, l'assurance faiblarde « Oh très bien, très bien. A oui cette explosion... Quel malheur, toutes ces personnes touchées, c'est terrible ! De nos jours les gens sont fous, ils ne savent plus parler, il choisissent la facilité et la violence quand ils ont un message à faire passer, mon dieu... Dis, tu vois ce qu'il y a sur la chaise ? C'est ta mère qui me les a offerts, vous allez à Cork demain fêter Noël c'est ça ? Du coup elle a voulu m'apporter son cadeau aujourd'hui, c'est drôle qu'elle ne soit pas avec toi... ». Le jeune homme s'interrogeait, allait-il finir par être démasqué ? « C'est vrai, tu as raison. Ah oui, c'est exact, à Cork, avec quelques amis. A ce propos grand-père, le pull et le pantalon, ils ne sont pas un peu trop petits pour toi ? Il faudrait peut-être que j'aille les changer, je dois justement sortir dans quelques minutes, je pourrais m'en occuper...? ». Drôle, il se permettait de parler avant de se servir, stratégie originale « Non non, ils me vont très bien, ne t'en fait pas pour ça mon petit ! ». Hm, il allait devoir se montrer un peu plus insistant, il espérait seulement que le vieux ne cachait pas son jeu comme il le faisait lui-même, et ne pas avoir de mauvaises surprises en cours de route. « Si si, je t'assure ! Tu as pris du ventre, ils vont te serrer ! C'est normal à ton âge, ta peau se détend, tu fais moins d'exercice, forcément, tu t'empâtes ! Je vais aller demander une taille au dessus, tu seras plus à l'aise. ». L'homme sembla surpris du peu de considération de son dit petit fils. « Mais non mais non je te dis ! Je les ai essayés ils me vont déjà assez large comme ça ! ». Mince, Sidney allait devoir se montrer plus offensif. Il enfila les vêtements et décida d'user de son traditionnel culot « Tu vois papi, ils me vont pile poil, toi, avec ta morphologie, ils te grossiront sans compter que je suis plus fin que toi, donc ils ne doivent pas t'aller si large que ça... Oh sacrebleu, il se fait tard, maman va se demander ou je suis. Bye grand-père ! ». Il s'enfuit rapidement, sous les cris du vieil homme qui le sommait de revenir. Son périple n'était pas finit, il lui fallait maintenant retrouver ses affaires. Non pas qu'il ne soit pas fan du pull en tricoté main à tête de dalmatien et du pantalon de costume, il se sentait un brin ridicule, et peu à son aise. Il se faufilait au milieu de la foule environnante, perfectionnant son jeu de l'anguille, jusqu'à un bureau, il allait tenter, quelques peu stressé d'avoir un peu plus d'informations. « Excusez-moi, mon grand-père à été admis ici et il voudrait vraiment récupérer son porte-feuille, vous savez, il y a toutes ses photos dedans... C'est important pour lui. Est-ce que vous sauriez où je pourrais le trouver ? ». Il mentait comme il respirait, comme une seconde nature. Il savait se jouer des situation quand le moment le nécessitait. « Oh, au fond du couloir à droite, la porte bleue ». Il fit un bref merci de la tête et reprit sa route. Les couloirs étaient pris d'assaut, les gens s'y entassait quand les salles d'attente étaient pleines, rendant les lieux difficiles d'accès. Plusieurs coups d'épaule plus tard il arrive devant la fameuse salle, la porte étant déjà ouverte et un responsable siégeant à l'intérieur. Sidney se mordit la lèvre en un air perplexe. Comment allait-il donc faire pour que l'employé ne se rende pas compte l'irruption du jeune homme dans la pièce et de son méfait ?
La chance semblait lui sourire. Un homme s'approchait et entrait bien vite dans la salle, un jeune, entre la vingtaine et la trentaine, qu'on qualifierait assez facilement de mauvais genre. « Donnez-moi mes fringues il faut que je parte... ». Mauvaise tac tic, très cher, mauvaise tac tic. « Les médecins ont autorisée votre sortie ? ». La question en elle même ne servait à rien, dans le meilleur des cas, il mentirait, du moins c'est ce que Seed ferait à sa place. « Jm'en fous des médecins, faut que je me barre, rendez-moi mes affaires ». Le ton semblait monter. Floyd prenait grand soin de rester à l'extérieur et ne pas se montrer. « Dans ce cas je ne peux pas vous les donnez, retournez dans votre chambre, je vais appeler le docteur McCartney, il va s'occuper de vous, et juger ou non de votre aptitude a rentrer chez vous ».Le jeune homme s'énervait peu à peu, et notre protagoniste s'en frottait les mains. « Non, rendez-moi mes affaires PUTAINDMERDE ! ». Le rebelle sauta sur le responsable et tous deux commencèrent à se battre, se jetant mutuellement à l'extérieur de la salle, c'était une occasion rêvée, aussi Seed s'introduit discrètement dans la pièce, retrouva ses affaires et les renfila. Il jeta un coup d'œil au reste des objets présents, se empocha ce qui l'intéressait, il jeta quelques vêtements sur son épaule, en réserve, puis ressortit. Les deux hommes se battaient toujours, Floyd passa à leur niveau et tapota l'épaule de l'un des deux « Continuez les gars, vous faites du bon boulot... ». Ils s'interrompirent net, regardant l'avorton s'éloigner, ce dernier replaçant avec grâce et délicatesse, son pantalon dans sa raie. « Hey, mais c'est mes... ». Sans prendre le risque de finir sa phrase, le rockeur laissa tomber l'employé et parti à la poursuite du jeune voleur et rattrapa sans mal ce dernier. Seed fanfaronnait, se pavanant presque. « Tiens, je crois que à toi ça... ». Il jeta les vêtements sur l'épaule du type, observant un regard surpris sur son faciès. « Mh... Merci ?! Et comment t'as sû que c'était mes fripes ? T'aurais pas récupéré mes piercings par hasard ? ». Donnez-lui la main, il vous mangera le bras disait-on. « Jpense pas qu'il y ait beaucoup de mecs qui portent un perfecto et un jean troué dans l'hôpital... Et pour tes piercings non, faut savoir aller à l'essentiel dans la vie... ». Sur ces bonnes paroles, Sidney sorti de sa poche un sautoir tout à fait hideux, qu'il passa autour du coup de la passoire avant de lui tapoter l'épaule une fois de plus et disparaître au milieu de la foule, sortir.

Pieds nus mais sans aucune tête de chien sur ses habits, il tentait de regagner son appartement quand tout lui revenait en tête. L'accident, sa brésilienne, l'hôpital. Tout. Comme s'il s'était égaré pendant quelques heures, comme s'il avait déjà oublié. Et c'était en partie le cas. Il passa une main dans ses cheveux, ravalant une crise d'angoisse et regarda aux alentours. A quelques mètres sur sa droite, les lieux de l'explosion. Sans qu'il ne s'en rende compte, ses pieds l'emmenèrent près des barrières jaunes, juste assez loin pour que la police ne l'éjecte pas en deux secondes. Ses yeux se posaient au sol? La marque noire s'était étalée jusqu'aux boutiques en face, brisant toutes les fenêtres environnantes. Des tâches de sang venaient égayer de noir profond, parmi elles, peut-être celui de Gabee. Il tentait de contrôler sa respiration haletante et sentait quelque chose lui gratter la jambe de façon assez désagréable. « Maurice ?! Mais qu'est-ce que tu fais là nom de dieu ?! Où est Gab ?!! Bordel, t'es aussi utile que ce que t'es beau ! Jesus... Je suis en train de parler à un chien... ». Il s'étonnait lui-même de pouvoir avoir ce genre de réaction. La bête avait dû sentir que quelque chose allait se passer et s'était probablement mise à l'abri, comme on peut le voir chez beaucoup d'espèces. Au fond, il ne détestait pas tant que ça ce chiot, il allait le garder jusqu'à la fin, comme si c'était un devoir, comme s'il le devait à sa belle. Il attrapa l'animal, le cala dans ses bras et continua sa route, la vivacité collée aux talons.

Il posa la boule de poils découvrir son nouvel environnement et toutes les choses sur lesquelles il ne devrait pas pisser. Seed s'approcha du téléphone et s'en empara avant de prendre avec lui les pages jaunes. L'air sombre, les traits tirés, les yeux livides, il n'avait pas dis son dernier mot, il ne renoncerait surement pas aussi facilement. Elle était quelque part, il allait la trouver. Son doigt glissait sur les pages poussin, s'arrêtant sous les numéros. De l'autre main, son pouce pianotait sur les touches plastique, le bip de ces dernières augmentant le stress du jeune homme à chaque son supplémentaire. Il aurait pu appeler tous les hôpitaux d'Irlande, tous les hôpitaux, si ça lui avait permit de la retrouver.
Non. Non. Non. Ces trois petites lettres bourdonnaient dans ses oreilles comme un écho. Il avait appelé toutes les cliniques des plus grandes villes du pays. Non. Toujours. Elle n'était nulle part. Voilà plusieurs heures qu'il s'affairait à demander si aucune Gabriella n'était au bloc, en réanimation, ou bien à la morgue. Non. Personne ne la connaissait.
Il laissa tomber le combiné et pris sa tête entre ses mains. Son désespoir croissait alors que son envie d'y croire restait inébranlable. Il fatiguait. Il arrivait à bout de ce qu'il pouvait supporter, flirtait avec ses limites. Il commençait à prendre conscience. Prendre conscience. La vie s'arrêtait. Le temps s'arrêtait. Une main invisible venait le prendre à la gorge, l'étouffant presque. L'émotion le faisait suffoquer. La nature semblait être en pause. Une goutte s'échappait de ses yeux rougis, et venait mourir elle aussi, sur sa joue. Il se dirigea rapidement vers la cuisine, agrippa une bouteille d'en et bu quelques gorgées. L'effet produit était tout autre que celui espéré. Il sentit ses organes grogner et en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire il avait la tête dans le lavabo, faisant l'inventaire de son repas de la veille. Malade. Il en était malade. Rien que d'y penser. C'était impossible. Il était incapable de survivre. Il était incapable de l'envisager seulement. Ce serait comme se dire qu'elle n'avait pas compté, comme essayer de se mentir.
Elle était quelque part, il le savait, et ça le rendait encore plus malade de se dire qu'il n'était pas foutu de la trouver, qu'elle avait peut-être besoin de lui, mais imaginer qu'elle puisse avoir passé l'arme à gauche, ça, non, il ne pouvait s'y résoudre. Pas encore...



DOWN THE STAIRS_

Il se sentait lourd. Comme écrasé par la pesanteur, collé au sol comme un magnet à un frigo. Ses yeux étaient semblables à du plomb, semblant s'enfoncer dans leurs orbites. Il essayait de concentrer sa force sur ses paupières, et parvenait finalement, au prix d'un effort suant, à voir ce qui l'entourait. Sa planque. Il y organisait souvent des fêtes, pour son simple plaisir ou quand il avait d'importantes transaction prévues. Seed avait complètement changé de vie. Il avait déménagé, changeant complètement de continent et de boulot. Il était dans le circuit comme on se plaisait à dire à voix basse. On pouvait même dire qu'il était devenu le circuit.
Il tourna la tête et aperçut Maurice léchant joyeusement l'anus d'un inconnu qui, comme son maitre, jonchait le sol. Sidney se mit sur les coudes, péniblement, les yeux tellement plissés qu'on aurait pu douter de leur ouverture. « Maurice ! Putain de merde arrête de lui lécher l'cul ! Viens ici cabot ! ». Le chien, croyant que son maitre jouait, bougea la truffe et attrapa les parties sensibles de l'homme, qui, étrangement, paru bien embêté par la situation. « AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! PUTAIN IL ME BOUFFE LES COUILLES LE CON ! ». L'imbécile se releva d'un bond, l'animal lâchant sa prise. Seed intériorisa un rire tonitruant et prit un air faussement exaspéré. « Tss tss tss, Momo... Il va vraiment falloir revoir ton éducation... Et toi tête de con, y'a deux secondes il était là à te récurer le fion et tu le laissais faire !... Si il t'avait violé t'aurais bougé ton gras ? ». L'homme, bedonnant et vêtu d'un simple tee shirt, tentait de cacher de que la nature avait daigner lui donner. « Ouais ben désolé mais j'étais en train de rêver que j'étais avec une call-girl Péruvienne, et elle me faisait des choses inimaginables ! D'ailleurs si ton clébard m'avait pas confondu avec son steak j'aurais pas payé la note !... ». Il avait une tête de victime, c'était physique. Il portait la naïveté et la bêtise sur lui, comme une eau de parfum. « T'es qui d'abord ? Casse-toi... ». Il savait être bref quand il le fallait, et puis le matin, il n'était de toute façon jamais en clin a être aimable. Le bêta se tenait debout comme un i, les pieds joints, se déhanchant légèrement sur place, comme pris de démangeaisons mal placées, ou était-ce peut être seulement une autre preuve de sa grande intelligence. Seed finit par se lever, se dirigea vers la porte et l'ouvrit en grand. « Allez, vire-moi ton cul d'là... ». Les bras croisés, le pied marquant nerveusement un rythme inconnu, l'abruti avait intérêt à s'activer s'il ne voulait pas que le canidé reprenne là où il en était resté. L'autre commençait à avancer quand, dans un coin de la cuisine quelque chose cogne, comme une porte de placard qui essaierait de s'ouvrir. Le jeune homme arqua un sourcil, et approcher de la source du bruit. Face à lui, un élément de la cuisine s'entrebâillait et se refermait rapidement. Il entendait un souffle saccadé s'en échapper. Sidney apposa la main sur la poignée et ouvrit. « Merde, c'est quoi encore ce truc ?! ». Sous le lavabo se trouvait un homme saucissonné avec de la corde, un bandana autour de la bouche. Le rondouillard vint jeter un œil, les mains toujours en place sur son entre jambe. « Oh, lui c'est Jeffrey, tu l'as trouvé dans ton pieu avec une nana que tu voulais te faire, du coup tu l'as mis là pour plus qu'il t'emmerde... ». Floyd écarquilla les yeux. Rien. Rien ne lui revenait en mémoire, pas l'ombre d'un souvenir. Le saucisson était rouge vif, probablement à cause de la colère, du manque d'air frais, et de ses liens étroits. Le tatoueur hésitait. Il tenait très peu à devoir de battre dans l'état où il était avec un type qu'il avait soit disant attaché pour une histoire de fille. « Bon. Je vais te détacher, mais tu dois oublier les représailles... ». Jeffrey mimait une approbation peu convaincante et Seed le sortait de son placard, défaisait ses lien, et lui ôtait son bandana. L'homme, entièrement nu, bondit sur le propriétaire des lieux, serrant ses mains autour de sa gorge, ce dernier, plutôt spule, placa ses pieds sur le torse de son assaillant, et je projeta plusieurs mètres plus loin. Il se releva. « Jte déconseille de recommencer, sinon la prochaine fois c'est à travers la fenêtre que j'te balance... ». Le naturiste décampa, visiblement peu perturbé par sa tenue plus que légère, les détails de la corde incrustés dans sa peau, chose qui ne manqua pas de faire largement sourire Seed, qui exerçait le travail de tatoueur... Vraisemblablement même pendant le week end.
Le jeune homme prit appui sur le bar, soupira un instant le temps de reprendre ses esprits. Son regard se déporté sur la gauche et le bêta réapparaissait dans son champ de vision « Qu'est-ce que tu fais encore là ?! Faut que je te donne un coup de pied de biche pour que tu te décolle ? ». Sidney perdait patience, et alors qu'il allait attraper l'individu -dont il ne connaissait toujours pas le nom- par la peau des fesses, ce dernier pâli, se fit blanc comme un linge. Un étrange son se faisait entendre derrière le tatoué, quelque part entre le chat en colère et le serpent. Seed se figea ne sachant trop si ce qu'il y avait dans son dos représentait une réelle menace ou non. Il tourna lentement sur lui-même avant de croiser le beau minois d'un jeune alligator d'environ deux mètres, qui faisait face à un ventilateur, gueule grande ouverte, probablement dans le but de réguler sa température interne. Les yeux du jeune homme désorbitèrent presque sous le coup de la surprise et de la peur. « AAAAAAAAAH ! NONDEDIEUD'MERDE ! DEBARASSE-MOI DE SE TRUC GROS TAS ! ». A peine avait-il eu le temps de finir sa phrase qu'il bondissait se percher sur le bar, donnant au passage un coup de pieds au dit amas. « Et qu'est-ce que tu voudrais que je fasse ? J'ose déjà à peine parler... ». L'abruti restait fixe, à l'image de l'animal, quand refit son apparition dans la pièce Maurice et Raaja, les deux compagnons à quatre pattes du lapin. « Non, filez au panier, magnez-vous ! ». La dernière chose qu'il souhaitait encore que ses chiens se fassent avalés sous ses yeux. « Montre-moi que tu es intelligent, allonge toi et fais l'offrande ! ». Il ne plaisantait qu'à moitié malheureusement. L'inquiétude le saisissait, ses connaissances sur les reptiles étant inexistantes.« J'ai vraiment une tête d'abruti ? ». Définitivement, mais la question contredisait presque cette idée, presque. Il tendit la jambe vers le frigo et l'ouvrit d'un geste, analysa le contenu et se pencha pour attraper ce qu'il juger être un potentiel bon appât. Il enleva l'emballage plastique et essaya d'agiter la carcasse en quête d'attention reptilienne. « Hey, regarde le gros zozio, il est pour qui le zozio ? Oui, viens là, maintenant va chercher !! ». Il lança la dinde de quatre kilos par la porte, espérant que la bêta se jette à sa poursuite. On pouvait entendre la volaille rouler dans les escalier. Quel gâchis, mais ça lui permettait d'échapper à une amputation ou à la morte, tant pis s'il perdait un bon repas. L'animal daigna finalement suivre sa proie, Seed en profita pour le suivre à pas de loup, refermer la porte derrière lui, la verrouillant. Des cris ne mirent pas longtemps à envahir le couloir et Seed se demandait s'il devait intervenir, alors dans le doute, il rouvrit la porte « POUSSEZ-VOUS DU MILIEU, IL EN VEUT JUSTE A SA DINDE ! ». Dans un autre contexte cette phrase aurait pu être d'une ignominie notable. Il remit un tour de clé, s'adossa contre la porte. « Mec, où sont passées tes fringues ?! Cherche-les et tire toi... ». Il était juste exaspéré. D'où sortait ce type ? Quel nom pouvait-il bien avoir ? Et que faisait-il chez lui ? Aucune idée. Il s'activa finalement à faire le tour de l'appartement et retrouva rapidement son slip. « Oh oh... ». Étrangement, cela ne lui inspirait que peu confiance. Il avançait vers la salle de bain, rejoindre l'inconnu, jeta un coup d'œil aux environs « Oh merde... Qu'est-ce que c'est encore que ce truc ?!! C'est pas vrai ! ». Dans la baignoire trônait une jeune femme, entourée de traces rouges semblables à du sang. Seed approcha son visage de celui de la demoiselle pour écouter une hypothétique respiration, quand elle ouvrit les yeux, ne manquant pas de le faire sursauter. « Ehm, qui es -tu ? Et qu'est-ce que tu fais là dedans ? ». Son visage portait une expression indescriptible, comme intimidée et choquée. « Oh elle, c'est Irina, tu sais la fille pour qui vous vous êtes frittés Jeff et toi... ». Il culpabilisait tellement de n'avoir aucun souvenir de la veille, mais il ressentait surtout une grande angoisse des autres surprises que pourrait contenir son appartement. « Dis, comment ça se fait qu'il y ait du sang partout ? C'est à toi ? ». Il y en avait un peu partout sur le pourtour de la baignoire, sans compter les éclaboussures qui étaient dispatchées de part et d'autre de la pièce. « Oh ça ? C'est juste deux types qui se sont battus parce qu'ils avaient la même casquette... ». Agaçant. A croire que le bouddha en savait plus qu'il ne daignait laisser croire. « Écoute moi Ducon, tu vas me exactement ce qui s'est passé hier soir sinon je t'éjecte dans les escaliers avec le croco ! Allez allez, tu commences à me fatiguer, MAGNE-TOI LE TRONC ! ». Seed n'était pas un bonhomme très patient quand il avait une gueule de bois monstre, des émotions à la pelle, les traits si tirés qu'il avait l'impression de s'être fait lifter, ajoutez à ça des imprévus par avers et un débile qui lui collait aux basques comme la puanteur au derrière d'un phacochère et on comprendrait assez facilement qu'il arrive à bout. « C'est Har-vey, tu es d'une ingratitude incommensurable cher ami...! Bon bon. Quand je suis arrivé, tu étais étalé sur la bar, sacrément éméché, deux filles en train de te tripoter, mais t'avais l'air content ! Et puis dans le salon il y avait un mec là avec sa fourrure sur le dos, qui faisait tourner de la coke à tous le monde ce qui est assez étonnant vu le prix de cette petite merde ! C'est à lui qu'est le croco, il s'appelle Hector, le croco -apprivoisé- jveux dire pas le mec. Bref. Toutes les pièces étaient squattées, ça baisait un peu dans tous les coins. Puis tu t'as vu Jeffrey partir dans ta chambre avec Irina -le temps que t'arrive jusqu'à eux il a du s'écouler bien cinq minutes-, donc tu les as suivis, là tu les as pris en trains de se montrer dessus, du coup t'as trainé ce con de Jeffrey jusque dans ton atelier et je t'ai aidé à le saucissonner, et on l'a rangé. Oh, la gerbe un peu partout c'est à cause de l'alcool, tout le monde s'est mis minable, y'a même un moment où j'étais tellement malade que j'ai cru que j'allais gerber ma bouffe de ma semaine ! Alors je suis allée à la salle de bain, c'est là que j'ai vu les deux abrutis se détruire la tête contre la baignoire. Après on a eu la visite de la mère supérieure du couvent du coin, la musique et les cris les dérangeaient pour leurs prières -et leur sommeil-, du coup y'en a deux qui l'ont attrapée et qui lui ont vidé un litre de vodka dans le gosier. Dix minutes plus tard elle se baladait à poil en faisant tourner son chapelet au dessus de sa tête... Jsuis retourné aux toilettes parce que j'avais du bien m'envoyer un litre de bière quand la porte se ferme, j'entends le verrou tourner, je me retourne, et elle était là, elle m'a bondit dessus... Elle m'a pratiquement violé ! Est-ce que tu sais ce que ça fait de se dire qu'on est en train de se faire violer par une femme qui est censée être d'une morale irréprochable et qui me disait des choses tellement salles que si mes oreilles avaient eu des vérins, je les aurais refermées en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire ?! J'ai pas osé bouger, MAIS GRAND DIEU DE MERDE QUE C’ÉTAIT BON ! Une fois satisfaite elle et sorti et je ne sais pas où elle est passée, on l'a pas revue de la soirée. Je reviens au salon et là y'avait ton cabot -le petit avec une tête de Gremlins- qui essayait de s'enfiler une peluche Mickey, et une fois qu'il a eu fini il l'a secouée dans tous les sens et lui a arraché la tête, c'était tellement drôle, t'aurais du le voir là se démener pour trouver un trou qui n'existe pas ! D'ailleurs j'ai aucune idée de la personne à qui ça peut appartenir, c'est un jouet de gamin ça ? T'as disparu dans une pièce avec un type, surement pour faire une transac' j'imagine, puis vous êtes revenus juste quelques minutes après, des pétards à la main, si t'avais vu ta tête mec, on aurait dit que le nirvana s'était personnifié ! Après jme souviens plus de rien, juste de m'être réveillé quand ton chien m'a mastiqué les couilles... ». Il tombait des nu. Se pouvait-il que les choses se soient réellement passée comme ça ? Il peinait à y croire. Il devait sortir ça tout droit d'un film, il devait plaisanter. Il en avait presque oublié la jeune femme dans la baignoire. Allez savoir pourquoi la call-girl était la seule a encore avoir toutes ses fringues, c'était le monde à l'envers. Il tendit la main à la demoiselle et l'aida à s'extraire de son lit de fortune, cette dernière partant directement récupérer le reste de ses affaires. « Tu déconne ? Tu t'ai tapé une bonne-sœur ?! SainteMariemèrededieu ! Y'a vraiment un truc qui tourne pas rond chez toi... Elle devait avoir quoi... Six-sept fois ton age mental ?! Merde ça craint, et chez moi en plus ! Casse-toi, non cette fois t'as intérêt à te barrer... Je veux plus voir ta gueule ou n'importe quelle autre partie de corps trainer chez moi !  ». Il le trainait le long du couloir avant de le jeter dehors, lui claquant le porte au nez. « Je ne partirais pas sans mes chaussures ! J'ai des semelles orthopédiques au cas où tu l'aurais pas remarqué !  ». Évidemment, ça coulait de source ça faisait partie du top dix des choses que l'on voyait en premier chez quelqu'un. Il attrapa deux godillots qui trainaient là, ouvrit la porte et les lui lança à la figure. « Hey, tu pourrais faire attention ! Tu serais gentil de ne pas abimer mon magnifique visage, il vaudra bientôt des millions... Je suis acteur !  ». L'imbécile ponctuait sa phrase par un mouvement de tête vraisemblablement dans le but d'aérer ses bouclettes ridicules et accessoirement prendre un air supérieur. « Tu peux être pompiste que ça me ferait le même effet, bon vent.  ». Il referma la porte et pris le soin de la verrouiller, voulant éviter que le parasite n'essaye de rerentrer. Seed s'asseya dans ce qui fut jadis un canapé, s'y affala, yeux au plafond. Un long soupir glissa entre ses lèvres. Il était usé. En une heure de temps il lui était arrivé plus de choses absurdes qu'en toute une vie, il n'y croyait toujours pas. Il regarda à sa droite, sur un petit meuble gisait un cadre à coté du téléphone qui avait du être renversé pendant la soirée. Il le saisit et en observa le contenu, comme s'il ne le connaissait point. La vitre était brisée sur le visage De Gabee, quelques morceaux de verre étaient partis, mais on pouvait encore voir son sourire, son sourire, et il se souvenait...
Son passé lui revenait en tête comme un diaporama. Il la voyait, elle, il revoyait le téléviseur, il revoyait l'hopital, il revoyait l'année qu'il avait passée à l'attendre, et il voyait l'avion. Il lui avait promis qu'il l'emmènerait à New York, c'était son rêve. Manhattan, le Bronx, Chinatown, les boutiques de mode, la statue de la liberté. Et maintenant il y était, seul. Sa promesse n'était qu'à moitié tenue, à son grand regret.
Il avait suivit des études pour devenir tatoueur et avait depuis quelques temps son propre salon, l'affaire avait démarré sur les chapeaux de roue, probablement à cause du look recherché et tape à l'œil de la boutique. En parallèle il avait intégré le monde de la drogue et était un fournisseur connu et reconnu à NY comme à L.A, se servant de temps à autres de l'arrière-boutique pour distribuer la cam à ses dealers. Il avait d'abord été recruté comme dealer, mais son patron s'étant fait tuer lors d'une transaction, il hérita de la tête de la 'société'. Ça lui permettait d'arrondir -allègrement- ses fins de mois et lui donnait une certaine importance au vu des bonnes relations qu'il avait réussi à entretenir avec ses fournisseurs et sbires. Il avait réussi à se faire une place sans avoir à user trop souvent de la violence, son impulsivité et sa ruse se suffisant à elles-mêmes. Il savait diriger son équipe malgré son jeune age, les tenir en respect, être pris au sérieux et n'avait pas peur d'utiliser son arme, majoritairement pour blesser et donc convaincre, laissant la torture et autre joyeusetés du genre à ses subordonnés, par soucis de conscience. Le changement de vie était radical, le cadre de vie l'était tout autant, à l'image de lui même. Tout était différent. Restait à savoir si c'était ce qu'il désirait réellement...



Dernière édition par S. Floyd Wolf-Dickens le Lun 6 Juin - 0:37, édité 68 fois
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MessageSujet: Re: SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you   SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you EmptySam 21 Mai - 14:23

Ah te voilà enfin usa bienvenue en tous les cas.

Ooooh né à Londres et dealer, une idée de lien surgit dans mon esprit. A voir si ça correspondra à ce que tu vas écrire dans ton histoire. Bonne chance pour ta fiche au fait. slurp
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MessageSujet: Re: SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you   SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you EmptySam 21 Mai - 14:26

    Héhé, merci ! 8D heart

    Bigre, j'avais pas vu que t'étais dealer =/ Jpeux changer si tu veux ? =) Genre founisseur ?... x_x
    Muchas gracias ;D


Dernière édition par S. Floyd Wolf-Dickens le Sam 21 Mai - 14:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you   SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you EmptySam 21 Mai - 14:28

^^ ah non mais t'inquiètes ça me dérange pas du tout et puis je suis à L.A et toi NYC, donc no problem.
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MessageSujet: Re: SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you   SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you EmptySam 21 Mai - 14:47

    Héhé en fait Floyd est basé sur NYC, c'est son fief officiel, mais il passe plus de temps à se déplacer qu'à stagner dans sa ville :)
    Bah moi ça m'aurait pas dérangé de changer tout compte fait, ça aurait pu "enrichir" le lien (on aurait pu y trouver de l'originalité dans le sens où Seed est plus jeune que Samuel, et le fait qu'il puisse être "supérieur" à lui d'un point de vue hiérarchique aurait pu être éventuellement fun, as you wish ;D).
    Mais vaudrait peut-être mieux voir ça via MP <.< *ne sait pas si le flood est autorisé ici aussi =/*
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L. Dawson Smith

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MessageSujet: Re: SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you   SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you EmptySam 21 Mai - 14:55

Bienvenue New Yorker ! :D
Bon courage pour ta fiche. =)
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MessageSujet: Re: SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you   SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you EmptySam 21 Mai - 14:57

    Oh, Annalynne heart

    Thanks miss ;D
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Allen J. Sloan

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MessageSujet: Re: SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you   SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you EmptySam 21 Mai - 15:08

OHHHH un New yorkais, La grosse pomme a besoin de soutient dans le concours !!

Sinon en temps que tatoueur, j'ai un projet, pourrais tu me faire un devis x)

Spoiler:

Sinon bon courage pour ta fiche et Bienvenue sur ESOM !!
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MessageSujet: Re: SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you   SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you EmptySam 21 Mai - 15:11

    Héhé j'ai vu, c'est pour ça que je me suis finalement rangé de ce coté (ouais parce qu'à la base j'étais parti pour l'autre camp) 8D.

    Jsuis pas tout à fait sûr que ça aille avec la morphologie de ton vis... No problem, on commence quand ?! *joke*

    Thank you ;D
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Alex Howard Jr

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Alex Howard Jr

.


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MessageSujet: Re: SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you   SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you EmptySam 21 Mai - 15:36

SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you 794151
Izzzyy avec Ulv. Mon dieu. Ada l'avait pris au début puis elle a changé. Ah ça me fait plaisir de te voir, surtout avec une tête pareille, et à NYC (ouais, nous vaincront superman )
Bref. Bonne chance pour ta fiche et hésite pas si tu as un problemo disco
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MessageSujet: Re: SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you   SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you EmptySam 21 Mai - 16:07

    Hey, Pastaga ! =D (Yeah MC la Zine est dans la place SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you 794151 )
    Bigre, tant mieux pour moi alors ! XD Vindiou, mais réciproque tu penses bien dis ;D (NYC power ateam )

    Muchas graciaaaaaas disco
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Jamie M. Spencer

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MessageSujet: Re: SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you   SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you EmptySam 21 Mai - 18:11

Bienvenue ! heyhey

T'as pris Sylvester, il claque. En plus dans le groupe des Havin' bullets !

Bon courage pour ta fiche (que l'inspiration soit avec toi ! superman )

Et puis, oui, on peut flooder ici xD
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MessageSujet: Re: SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you   SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you EmptySam 21 Mai - 23:16

    Yoho thank you ! ;D

    J'avais encore jamais joué Sylvester, c'était l'occasion, et jsuis en manque de personnages pourris, ça fait donc deux occasions, et j'avais envie d'un groupe en minorité -si on ne tient pas compte qu'une minorité commence à partir d'une personne u_u-, ça faisait donc trois occasions -saisies-. Autant dire que je ne pouvais me retenir x).

    Thanks thanks ! :D

    Oooh, information très intéressante, ça pète ! *-*
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Gina C. Armstrong

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MessageSujet: Re: SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you   SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you EmptyDim 22 Mai - 14:52

Yeaaaah tu t'es décidé pou un mec alors :) bienvenue poulette x)
Sylvester en plus... heart
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MessageSujet: Re: SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you   SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you EmptyDim 22 Mai - 15:13

    Et ouais, je suis tellement plus inspirée avec les mecs (ça offre plus de possibilités à mon sens *-*).

    Héhé thank you ! =D (Connais pas du tout ton ava par contre oO Mais d'après ce que j'ai compris c'est pas encore fixé ? =O).
    Ouais, il sera parfait pour mon asticot 8D
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Gina C. Armstrong

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MessageSujet: Re: SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you   SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you EmptyDim 22 Mai - 15:23

Pour l'instant c'est anna-maria jagodzinska mais en effet, c 'est pas fixé xD
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Andrea Swindley

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MessageSujet: Re: SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you   SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you EmptyDim 22 Mai - 15:45


Bienvenuuuue ! <3
Bon choix d'avatar, et tout plein d'inspi pour ta fiche ! (yeah NYC! class )
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MessageSujet: Re: SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you   SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you EmptyDim 22 Mai - 22:39

    Em' -> Jla connais pas du tout tiens, elle est mannequin je suppose ? =O


    Julz -> Kimerrr 8D <3
    (Pour l'inspi, je fais quelques danses de supplication en guise d'offrandes dans ce sens x]).
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MessageSujet: Re: SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you   SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you EmptyDim 22 Mai - 22:54

tu suppose bien x)
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MessageSujet: Re: SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you   SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you EmptyLun 23 Mai - 0:13

    Good 8D

    Et t'hésites entre elle et qui ? :]
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MessageSujet: Re: SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you   SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you EmptyLun 23 Mai - 0:26

alors : lily aldridge, ana beatriz barros, isabeli fontana, alessandra ambrosio, dree hemingway, toni garn, anna mara jagodzinska (celle de mon ava) et daria werbowy

mais je suis ouverte à toute autre proposition xD
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MessageSujet: Re: SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you   SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you EmptyLun 23 Mai - 13:24

    Moi je vote Dree et Ana <.<
    Sinon y'a toujours Alice D., Abbey L. K., Ashley S., Georgia May J., Marloes H., M. Fox, Frances Bean Cobain, Jessica S., Amanda H., Gemma W., Sasha P., Emily DiDonato... Efin c'est ce qui me vient à l'esprit, tout dépend du genre de personnage que t'as envie de créer x)

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Jamie M. Spencer

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MessageSujet: Re: SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you   SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you EmptyLun 23 Mai - 13:27

Oulah attends, t'as pas vu le pavé résumé de son histoire qu'elle nous a mis sur la CB hier ? xD
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MessageSujet: Re: SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you   SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you EmptyLun 23 Mai - 13:41

    Baaah, non O_O Je traine rarement sur les CB, et puis là jsais pas ce qu'il lui prend, elle veut juste pas apparaitre sur la page oO (je vous ai déjà parlé de mon désamour réciproque avec les CB ? u_____u).


    EDIT : Je viens de voir, I'm dead x_x
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MessageSujet: Re: SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you   SYDNEY ‟SEED„ FLOYD WOLF-DICKENS ☞ the problem is you Empty

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