Sujet: Samuel A. Lloyd - salutmesp'titsloups<3 Mar 17 Mai - 19:19
Samuel Alfred Lloyd
AGE ; 28 years
VILLE DE NAISSANCE ; London
ORIGINES ; Anglaises
PROFESSION ; Acteur déchu, quelquefois dealer de drogues
SITUATION ; Célibataire transi, un enfant
GROUPE ; Los Angeles - Looking for the American Dream
JE SUIS QUI JE SUIS ; Naïf, passionné, renfermé, a perdu son talent de comédien, son âme à l'air morte, n'a plus aucune envie, dépressif, défaitiste, se croit supérieur aux américains car il est anglais, aime toujours cette femme qui a fait de lui un homme brisé, ne croit plus en l'amour, drogué, alcoolique, torturé, nerveux, lunatique, désespéré.
Jude Law made by chupaqueen
interview
✈ QUELLE EST LA DIFFÉRENCE MAJEUR ENTRE NEW-YORK CITY ET LOS ANGELES POUR TOI ? Hollywood mon gars, Hollywood. Tu comprends ça ? Non tu peux pas, t'es pas du métier de toute façon. J'avais pas envie de vivre cette vie stressante new-yorkaise, où même la nuit il fait jour, tellement c'est lumineux. Moi j'aime voir le ciel. Alors si c'est pour lever la tête et voir seulement des buildings, non merci. Et puis venant de Londres, j'ai le droit de profiter des bienfaits bronzants du soleil non ? Apparemment ça va à mon teint de british.
✈ SI TU N'AVAIS PLUS QU'UNE HEURE A VIVRE QUE FERAIS-TU ? Alors que certains feraient pleins de choses et tenteraient des expériences plus folles les une que les autres, moi j'essayerai de rencontrer mon bébé, ma petite fille de trois ans. Je ne sais même pas comment elle s'appelle, je ne l'ai jamais vu, je ne sais pas si elle me ressemble. Bref, je ne sais rien d'elle. Sa mère a certainement du lui dire que j'étais partie, car je ne voulais pas d'une famille. Mais tout ceci est complètement faux. Je sais que le jour où je verrai ma fille, je pourrai mourir la conscience tranquille.
✈ UN PETIT TRUC QUAND T'AS LE MORAL EN VRAC ? Déjà saches que j'ai tout le temps le moral en vrac. J'suis jamais happy ou zen comme on dit. Ensuite y a deux trucs réellement qui m'aident. C'est cliché, mais j'men moque. C'est la boisson et les drogues. Tu peux être sûr qu'un petit mélange des deux et c'est repartit comme en quarante. Mais c'est pas pour autant que ça m'aide à aller mieux en fait. Bien au contraire ça empire, mais que veux tu, j'suis un drogué mec.
✈ LA CHOSE QUI TE FAIT VIBRER ? Y a deux truc qui me font vibrer en fait. D'abord, la sensation de bien être juste après avoir sniffé de cette merveilleuse poudre blanche. Tu te sens un nouvel homme, avec la sensation que tu pourrais refaire le monde à toi tout seul. Et puis il y a ces moments de tendresse paternelle, lorsque je m'imagine ma fille, dans telle ou telle robe, que je la visualise comme moi au même âge, avec ses petites anglaises blondes. Dans ces moments je me sens prêt à retourner la terre entière pour la retrouver, jusqu'à ce qu'arrivent les larmes de désespoir.
✈ OU AIMES-TU PASSER TES VACANCES ? Mes vacances tu dis ? J'ai pas d'vacances. A quoi bon ? Je le suis toute l'année et puis de toute façon, j'ai pas envie de partir en vacances, pour aller où en plus ? Et puis je n'aime plus rien. Alors c'est pas tes foutus vacances qui vont me remonter le moral compris ?
✈ QUEL EST L'ENDROIT OU TU TE SENS LE PLUS EN SÉCURITÉ ? Il y a quelques années en arrière, j'aurais dit mon Londres natal sans hésiter et même l'Angleterre tout court. Ma patrie était pour moi ma seule et unique raison de vivre. Être l'un des sujets de sa Majesté me rendait fière d'être britannique. Mais j'ai du quitter cette terre sainte car à mon plus grand désarroi, je me trouvais dans l'impossibilité de vivre parmi les miens. Ce pays était devenu pour moi cauchemardesque et je partis pour les USA, que je n'aime pas. Le seul endroit où je me sens bien ? Ce sont mes rêves, les rares fois où j'en fais.
the last road to L.A
L'âme naît vieille mais rajeunit avec le temps – c'est la comédie de la vie. Le corps naît jeune et vieillit – c'est la tragédie de la vie. -Oscar Wilde
Londres, par un petit matin brumeux du 22 mars 1983.
Ce jour là, la ville de Londres était à l'apogée de sa renommée mondiale. Brumeuse et froide. Rien de plus, rien de moins. Le soleil était néanmoins présent, mais les rayons de ce dernier avaient bien du mal à illuminer le sol britannique. Surement à cause du fait, que la petite famille Lloyd avait prit pour elle tout le soleil anglais, voire du monde. Leurs cœurs étaient abreuvés de ce goût sucré qu'offrent les joies de la naissance. La petite tête blonde qu'était Samuel, était devenu en même pas cinq minutes, l'attention de tout un service de maternité. Rare étaient les bébés à avoir tant d'expressions dès les premiers instants de leur vie. Sam lui, se voulait déjà différent et n'avait qu'un souhait, monopoliser l'attention.
Bien vite, ses parents lui inculquèrent une éducation stricte, mais remplit d'amour. On rêvait pour lui d'universités telles qu'Oxford ou Cambridge. Sam lui, n'avait qu'un souhait, être remarqué et cela dès l'âge de ses cinq ans. Ses géniteurs lui lancèrent rapidement un ultimatum. S'il voulait faire du théâtre, il se devait de promettre de rentrer à Magdalen College. Son amour pour la comédie fut tel, qu'il accepta et dès lors, son père - qui était alors professeur à Oxford – lui inculqua tout ce qu'un brillant étudiant anglais devait savoir. Il fit de son fils un sportif accomplit et un littéraire grandiose. La poésie devenait le train-train quotidien, si bien que Samuel aurait pu devenir un grand poète, si le théâtre ne l'attirait pas autant. Sans grande surprise, Magdalen l'accueillit à bras ouvert. Malgré ses réussites à ses examens, certains moments de ses années universitaires furent assez difficiles à gérer, le théâtre l’éloignant quelque temps d'Oxford et du travail scolaire.
٭٭٭٭
L'almanach nobiliaire est le seul livre qu'un jeune Londonien devrait connaître d'un bout à l'autre, car c'est la meilleure oeuvre de fiction que les Anglais aient jamais écrite. -Oscar Wilde
Magdalen College, Oxford.
Magdalen college ne vous dit rien ? Un exemple pour satisfaire votre esprit d'ignorant. Heu... Harvard tiens ! Sauf que lorsque l'on pense aux universités américaines, c'est la décadence de la jeunesse avant l'instruction. En Angleterre par contre, c'est la classe britannique puis la décadence. Rien à voir. Et puis je ne crois pas qu'Oscar Wilde ou bien Lord Alfred Douglas aient mit les pieds dans vos petites universités si ?
La vie Oxfordienne se révéla bien meilleure que ce que ne l'aurait cru Samuel. Bien évidemment le niveau demandé était des plus élevé, mais au vu de la formation réalisée par son père depuis la plus tendre enfance de Sam, ce dernier n'avait aucun soucis à se faire de ce côté-là. Bien rapidement, le coté mondain d'Oxford lui monta vite à la tête. Étudier dans cette université prestigieuse ne faisait qu'accentuer la chose et il devint vite l'un des grands talents de Magdalen. Ses écrits littéraires étaient appréciés de tous et surtout par ses professeurs et ses pièces de théâtre qu'il jouait à Oxford connaissait un succès croissant. Il se créa un cercle d'amis et de connaissances variés, qui lui permirent d’accéder à la gloire. Aussi bien le théâtre que le cinéma lui tendirent les bras. Jonglant entre les deux, Samuel eut à subir quelques remontrances de la part de ses géniteurs et notamment de son père. Les études avant tout. Pour ses parents, la gloire n'était qu'éphémère, les diplômes eux, étaient éternels. Se félicitant de ce succès aussi bien Oxfordien qu'artistique, Sam s'empressa de faire davantage parler de lui. Pour la première fois de sa vie, son but ultime venait d'être atteint. Toute l'attention était portée sur lui. Mais sans le savoir, cela lui porterait son plus grand préjudice.
٭٭٭٭
Le livre de la Vie commence par un homme et une femme dans un jardin. Il s'achève par l'Apocalypse. -Oscar Wilde
Magdalen College, Oxford.
Ce jour-là, le soleil brillait radieusement sur la ville d'Oxford. Profitant de cette journée éclatante, Sam sortit de la salle commune, un livre à la main. Lunettes de soleil sur le nez, il s'installa à l'orée du parc des daims, ces derniers gambadant ici et là. L'ombre de l'arbre lui faisant face, ferait parfaitement l'affaire. S'adossant au tronc, il ouvrit Dorian Gray et reprit sa lecture de la veille. En temps normal, lire ce livre lui procurait une sensation paradoxale, telles que les appréciait Oscar Wilde à l'époque. Ce mélange de bien être dans la contemplation de la beauté masculine et cette immoralité des différents protagonistes de l’œuvre. Tout ceci était bouleversant. Mais lire Dorian Gray à Magdalen College, offrait à Alfie – surnom de Sam, qui a toujours préféré son second prénom Alfred – des frissons inoubliables. L'éducation de son professeur de père, avait énormément porté sur les artistes de l'ère Victorienne, en passant des sculpteurs aux poètes. Mais bien entendu, sa préférence s'était portée sur le dramaturge Oscar Wilde et Sir Arthur Conan Doyle.
-Alors c'est bien toi le fameux Samuel Alfred Lloyd ? Le fils du professeur de lettres anglaises ? Et prodige des planches de théâtre et des salles obscures ? Sam leva la tête et ce qu'il vit le bouleversa. Il avait devant lui, Apollon au féminin. Rare étaient les personnes à pouvoir interrompre Samuel durant sa lecture de Wilde. Il fut si chamboulé, qu'il posa le livre sur l'herbe et en perdit sa page, chose qu'il ne releva pas. De son sourire le plus radieux, il lui répondit. -Je n'ai apparemment plus rien à t'apprendre sur moi. La modestie n'était pas de mise au sein d'Oxford. Lorsque l'on avait la chance de faire partie de l'élite anglaise, il fallait le montrer à quiconque devait l'entendre. Aussi bien les élèves que les professeurs avaient été baignés dans ce milieux dès leur plus jeune âge, il n'y avait donc aucun mal à cela. C'était même tout à fait normal et obligatoire dans un sens. -Tu devrais peut-être enlever tes lunettes de soleil non ? -Oh heu... Oui bien sûr... -Sais-tu qui je suis ? Lui demanda-t-elle alors que Monsieur Lloyd enlevait ses lunettes. -Lilly Newton je présume ? -Fille de Lord Harris Newton, c'est bien moi. Je vois que tu lis Wilde. Excellent choix, mais un peu trop banal ne trouve tu pas ? -Chacun sa vision des choses. Mais dis-moi, tu as tout de même du passer par là n'est-ce pas ? On ne rentre pas à Magdalen sans connaître Oscar Wilde et son célèbre amant. -Amant dont tu as hérité ton second prénom. Et pas que cela, à en juger tes cheveux et les traits de ton visage. Un sourire de fierté se dessina sur les lèvres de Sam. Lui, le blond ressemblant plus à un adolescent, qu'à un jeune adulte, se savait ressemblant à «Bosie» Douglas, ce qui lui avait valu de se faire appeler Alfred plutôt que Samuel. Magdalen College entendait à nouveau le surnom de Bosie, partout où aller Sam. -J'aime bien ta répartie cher Samuel. Que dirais-tu de discuter avec moi ? Je pourrais par la suite te présenter à mes parents, ils seront très fiers. Sans attendre la réponse du jeune Lloyd, Lilly s'assit, remontant légèrement la jupe d'Oxford sur ses cuisses.
٭٭٭٭
-Bosie tu fais quoi merde ? -Comment ça je fais quoi ? -Tu connais Lilly tout autant que moi. Elle va te pourrir la vie, elle ne t'aime. -Tu es jaloux c'est tout. -Non je ne serais jamais jaloux de ta relation amoureuse actuelle. -Tu ne la connaît pas John, personne ne la connait mis à part moi. Vous ne pouvez pas comprendre. -Tu es aveuglé par sa beauté. Sam lança un regard glacial à son meilleur ami et sortit sans mot dire de la grande salle. John Patterson avait raison. Lilly s'avérait être une personne intéressée, malgré l'argent de sa prestigieuse famille. Le seul amour qu'elle avait pour Samuel était l'argent de ses parents et sa renommée pour le moment britannique. Mais cela, Sam ne le voyait pas ou du moins n'en avait pas envie.
Londres.
Sans amour, ou le trésor le plus saint de l'amour, Je passerai dans les Enfers abhorrés Le tombeau sera ma chambre de plaisir Et la mort, mon Amant et mon Seigneur.
Ps : je suis partis signer un contrat. Je t'aime.
Samuel.
Samuel adorait reprendre les proses des poèmes ou des romans de l'époque victorienne ou d'avant pour abreuver Lilly de son amour fou. Jamais elle ne lui avoua qu'elle trouvait cela d'un grotesque, jouant son jeu de jeune héritière amoureuse à la perfection.
Cela faisait tout juste trois mois que les deux jeunes gens avaient quitté Oxford, gradés avec la mention «très bien» à leurs examens finaux. Leurs fiançailles venaient d'être officiellement annoncées à leurs parents respectifs, bien qu'officieusement, ils en parlaient ensemble depuis maintenant plusieurs mois. Leur spacieux loft londonien avait une vue plongeante sur la Tamise et Le Parlement. La vie dans la capitale était bien différente de celle qu'ils avaient vécu durant quelques années à Oxford. Londres se voulait moins bourgeoise, en apparence tout du moins. Cela, Lilly et Samuel le comprirent parfaitement et essayèrent de reproduire leur petit train-train Oxfordien à Londres. Le soir venu, se fut une Lilly bien charmante qui vint se réfugier dans les bras de son futur fiancé. -J'espère que ton contrat est juteux. L'embrassant dans les cheveux, Sam répondit par la positive tout en souriant. -Le tournage va se dérouler durant un mois complet sur New-York, tu viendras avec moi ? -Bien évidemment chéri. Je ne te quitterai pour rien au monde. -Ensuite les deux derniers mois seront sur Londres et je serais de nouveau libre... Lilly le coupa et finit sa phrase. -... Et tu seras de nouveau libre pour un nouveau film. Fronçant les sourcils, Samuel acquiesça, bien qu'il rajouta. -Je pensais plutôt que je serais libre pour passer du temps avec toi. -Bien entendu Sam, bien entendu.
Cela faisait maintenant trois mois qu'ils étaient fiancés, lorsque le plus beau jour – et le dernier – de Samuel arriva. S'approchant de lui, Lilly posa une main blanche et fine sur son propre ventre, tandis que l'autre se posa avec délicatesse sur la joue de Sam. -Ce sera une fille je le sens. Aussi belle qu'un lys et aussi dangereuse que pouvait l'être Salomé. Ces références à Oscar Wilde enchantèrent le futur père de famille. -Tu... Tu es enceinte ? Finit-il par dire avec un sourire des plus radieux. -Notre enfant sera le fruit de la perfection.
Un mois plus tard, les premières exigences de la future mère se firent entendre. -Samuel chéri ? J'ai bien réfléchit aujourd'hui. Et je crois qu'avec l'argent que nous avons toi et moi, tu pourrais aisément arrêter ta carrière d'acteur. -Pourquoi cela ? -Crois-tu que ce sera une vie pour notre enfant que de voir son père une fois l'an ? Je ne pourrais pas l'emmener sur tous tes tournages voyons. Ce serait égoïste de ta part que de ne penser qu'à ton petit bonheur. Et, le regardant profondément dans les yeux, d'ajouter. -Fais le pour moi... Pour nous... Prenant la main de son futur époux, elle la posa sur son ventre encore plat. -Notre bébé t'en sera reconnaissant toute sa vie. -Mais... Et l'argent ? -N’ai crainte, fais moi confiance. -Donne moi une semaine pour y réfléchir. -D'accord, mais si tu n'acceptes pas, je te quittes. Horrifié de par ces mots, Samuel prit sa décision sur le champ, bien qu'il ne la formula à Lilly que deux jours plus tard.
-Mon amour pour toi l'a emporté sur mon amour de la scène. Je viens d'annuler mon dernier contrat, je n'irais ni à New-York, ni recevrais quelque argent. J'espère que c'est bien ce que tu veux. -C'est bien ce que je veux oui. Dit-elle avec un sourire, qui se voulut rassurant.
Plus les mois passaient, plus la petite fortune qu'avait réussit à se faire Samuel diminuait. Bizarrement, Lilly ne dépensait jamais son propre argent, prétextant qu'elle ne pouvait toucher son héritage. Ce dernier ne lui serait accordé qu'à la mort de son arrière-grand-père.
Lilly était enceinte de huit mois et demie, lorsqu'un beau matin, Samuel trouva ce mot sur la table.
Je suis partie. Ne prend pas la peine de me retrouver, tu ne ferai qu'aggraver ta situation déjà bien bancale. Saches que tu ne verras jamais ta fille et que je lui raconterai les pires atrocités à ton sujet. Tu aurais du écouter tes amis de Magdalen. Ils avaient raison à mon sujet. Ton amour ne m’intéressait pas. Seulement ton argent. Adieux et à jamais,
Lilly Newton.
Samuel sentit le monde s'écrouler tout autour de lui. Il cru tout d'abord à une très mauvaise blague et de très mauvais goût. Mais plus les jours passèrent, plus il s’aperçut que son cauchemar était bien réel. Se rendant sur les bords de la Tamise, il enleva sa bague de fiançailles et la jeta de toutes ses forces, criant et pleurant de désespoir, alors que la bague elle, coula dans les eaux sombres.
Durant des mois, il fit tout pour retrouver sa famille. Mais où aller ? Oxford ? L’Angleterre ? La France ? Il n'en savait rien du tout. La famille de Lilly avait l'air d'avoir elle aussi disparu de la surface de la terre. La dépression le gagna et son seul salut fut l'alcool et la drogue.
٭٭٭٭
Seul l'amour peut garder quelqu'un vivant. -Oscar Wilde
Los Angeles.
Ce matin-là, il se réveilla difficilement. Comme tous les jours en fait. Il pouvait être trois heures du matin, comme deux heures de l'après-midi, qu'il s'en foutait éperdument. Son seul soucis à l'heure actuelle, c'était de faire cesser ces tremblements de drogué. Mais le problème, c'est qu'il n'avait rien, plus rien qui puisse calmer tout ça. Il mit bien trois minutes pour s’asseoir sur son lit et cligna des yeux face à la lumière du soleil californien. Sa tête n'était qu'un échos des grammes d'alcool qu'il avait encore dans le sang. Il se regarda dans le miroir qui lui faisait face et s'observa. Plus rien, il n'avait plus rien du Samuel Alfred Lloyd qu'il avait été auparavant. Se levant avec difficulté, il se rapprocha du miroir et faillit tomber par terre, s'il ne s'était pas retenu au mur. Se remémorant Lilly, Londres, Oxford, sa carrière d'acteur qui était maintenant brisée, l'argent qu'il avait perdu, ses rêves anéanties par son amour et surtout ce bébé qu'il n'avait jamais vu, Sam se mit à pleurer. Il était maintenant devenu has been et avait atterri à Los Angeles depuis maintenant un an, dans l'espoir futile d'être à nouveau désiré par Hollywood. Ce rêve américain il le voulait comme beaucoup d'autres. Mais comme beaucoup d'autres, il venait de faire face à la dure réalité des USA. Les américains ne voulait pas d'un alcoolique, drogué qui n'avait plus aucun talent.
Et Roméo de dire à sa Juliette :
J’ai le manteaux de la nuit pour me dérober à leurs yeux, mais si tu ne m’aime pas laisse les me trouver ici. Mieux vaut perdre la vie par leur haine que d’attendre la mort sans être aimé de toi.
postscriptum.
Alors Miss-London, c'est comment dire... ? Une anglaise de cœur de 21 ans dans 4 semaines, qui se retrouve en France on ne sait comment. La vie est bien mal foutue j'vous le dit. Elle qui prétend avoir été anglaise dans une autre vie, ne peut accepter le fait que son petit cul se retrouve maintenant en France. Avis aux pros français : ne jamais croire que vous pourrez lui faire apprécier la France, elle vous cracherait à la figure. Vous êtes donc prévenu, c'est à vos risques et périls. Et même si tout ceci est virtuel, elle cracherait tout de même sur l'écran de son ordi, elle s'en fout, c'est une ouf qu'est-ce que tu crois ? Sinon, si elle se retrouve sur ce forum, qui n'est autre qu'une ode à la patrie américaine, c'est parce que les admins lui ont fait de la peine, à vainement tenter de faire de ce forum, LE forum par excellence. Non plus sérieusement, Miss-London a faillit vivre un an aux USA, mais suite à un changement de plan, elle va bientôt partir définitivement pour Londres (étrange isn't it ?). De ce fait, elle s'est dit qu'une petite vie américaine, mais virtuelle, ne lui ferait pas de mal. ET PUIS LES ADMINS CE SONT SES COUPAINS D'ABORD, ALORS ELLE VIENT LES REJOINDRE ! ON CHANGE PAS UNE EQUIPE QUI GAGNE. Pour finir en toute beauté, c'est une bien étrange créature, quelque peu Geek sur les bords et qui l'assume. Donc vous verrez tous les jours sa petite tronche sur le forum, même si se sera plus pour parler pour ne rien dire que pour poster des rps tous les jours. Mais bon faut pas croire, les admins sont comme elle *rire sadique*.
Dernière édition par Samuel A. Lloyd le Sam 21 Mai - 23:28, édité 62 fois
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Sujet: Re: Samuel A. Lloyd - salutmesp'titsloups<3 Mar 17 Mai - 19:26
Il n'y a pas de mots pour dire combien ça me fait plaisir que, toi, afficionada de l'Angleterre, tu atterrisses ici
Bienvenue bienvenue bienvenue bienvenue et j'espère qu'on s'éclatera trop comme des oufs ici
Sujet: Re: Samuel A. Lloyd - salutmesp'titsloups<3 Mer 18 Mai - 14:04
Et toi t'es sexy tout court
Thanks my dear, t'a toujours des choix d'avatars à en tomber par terre dis moi :).
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Sujet: Re: Samuel A. Lloyd - salutmesp'titsloups<3 Mer 18 Mai - 22:53
Genre je compte même pas pour toi dans ta p'tite fiche, moi j'ai parlé de toi Je vois le divorce qui arrive bientôt C'est ma façon à moi de te dire bienvenue même si tu es arrivé avant moi
Samuel A. Lloyd
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Sujet: Re: Samuel A. Lloyd - salutmesp'titsloups<3 Mer 18 Mai - 23:28
C'est triiiiiste Surtout la petite note de Roméo&Juliette à la fin. Sadique ! Je te valide, accessoirement. Enjoy et oublies pas toutes les formalités (avatars, logements, emplois, et autres trucs inutiles x)
Samuel A. Lloyd
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