interview

✈ QUELLE EST LA DIFFÉRENCE MAJEURE ENTRE NEW-YORK CITY ET LOS ANGELES POUR TOI ? Eodem tempore etiam Hymetii praeclarae indolis viri negotium est actitatum, cuius hunc novimus esse textum. cum Africam pro consule regeret Carthaginiensibus victus inopia iam lassatis, ex horreis Romano populo destinatis frumentum dedit, pauloque postea cum provenisset segetum copia, integre sine ulla restituit mora.

✈ SI TU N'AVAIS PLUS QU'UNE HEURE A VIVRE QUE FERAIS-TU ? Ac ne quis a nobis hoc ita dici forte miretur, quod alia quaedam in hoc facultas sit ingeni, neque haec dicendi ratio aut disciplina, ne nos quidem huic uni studio penitus umquam dediti fuimus. Etenim omnes artes, quae ad humanitatem pertinent, habent quoddam commune vinculum, et quasi cognatione quadam inter se continentur.

✈ UN PETIT TRUC QUAND T'AS LE MORAL EN VRAC ? Quod cum ita sit, paucae domus studiorum seriis cultibus antea celebratae nunc ludibriis ignaviae torpentis exundant, vocali sonu, perflabili tinnitu fidium resultantes. denique pro philosopho cantor et in locum oratoris doctor artium ludicrarum accitur et bybliothecis sepulcrorum ritu in perpetuum clausis organa fabricantur hydraulica, et lyrae ad speciem carpentorum ingentes tibiaeque et histrionici gestus instrumenta non levia.

✈ LA CHOSE QUI TE FAIT VIBRER ? Superatis Tauri montis verticibus qui ad solis ortum sublimius attolluntur, Cilicia spatiis porrigitur late distentis dives bonis omnibus terra, eiusque lateri dextro adnexa Isauria, pari sorte uberi palmite viget et frugibus minutis, quam mediam navigabile flumen Calycadnus interscindit.

✈ OU AIMES-TU PASSER TES VACANCES ? Hac ita persuasione reducti intra moenia bellatores obseratis undique portarum aditibus, propugnaculis insistebant et pinnis, congesta undique saxa telaque habentes in promptu, ut si quis se proripuisset interius, multitudine missilium sterneretur et lapidum.

✈ QUEL EST L'ENDROIT OU TU TE SENS LE PLUS EN SÉCURITÉ ? Haec igitur prima lex amicitiae sanciatur, ut ab amicis honesta petamus, amicorum causa honesta faciamus, ne exspectemus quidem, dum rogemur; studium semper adsit, cunctatio absit; consilium vero dare audeamus libere. Plurimum in amicitia amicorum bene suadentium valeat auctoritas, eaque et adhibeatur ad monendum non modo aperte sed etiam acriter, si res postulabit, et adhibitae pareatur.

the last road to ..

Monicà ! Monicà ! Une voix résonnait dans les murs froids de la résidence familiale du Lord. Puis des pas claquaient sur les dalles blanches du salon, d'une cadence régulière marquée par le bruit des talons, une femme marchait vers le bureau du Lord. Tournant la poignée, elle pénétra dans la pièce. Que puis-je faire pour vous ? Faites préparer la voiture, il faut qu'elle brille, je me rends à l'hôpital pour chercher ma femme et ma fille, puis durant mon absence répondez au téléphone. Dit-il en se levant de sa chaise, prenant son manteau puis parti vers les jardins de la résidence. Le chauffeur arriva quelques secondes plus tard.

Philip, mon amour ! Cela fait trois heures que nous t'attendons. Je suis désolé, ma chérie. Où est Lily ? Marchant dans toute la pièce, il cherchait sa fille du regard, mais aucune trace qu'une enfant. Viens, elle est dans la pièce voisine. Les deux parents marchaient main dans la main, jusqu'à la pièce juxtaposée à la chambre de Lucia, arrivant devant la petite fille de quelques jours, Philip avait un sourire rayonnant sur les lèvres. Prenant sa fille dans ses bras, chantonnant une berceuse anglaise de son enfance, puis ils partirent tous les trois quelques minutes plus tard, pour vivre leur petite vie, qui venait de s'émerveiller à la naissance de leur premier enfant. Leur vie allait changer du jour au lendemain ou peut-être pas d'ailleurs. Monicà ? Pourquoi la voiture décapotable se trouve-t-elle dans l'allée ? Lucia se trouvait quelques mètres plus loin, avec dans ses bras sa petite fille qui dormait sur son épaule. Vous avez une réception dans quelques heures à Londres. C’est le seul coup de téléphone que vous avez reçu ce matin. Lucia, va coucher Lily on part dans une demie heure ... Non mais Philip, ta fille vient de naître, tu restes avec nous ici ! C'est la plus belle chose qui nous soit arrivée repousse le rendez-vous je t'en supplie je veux rester ici avec Ephemeria. Bon et bien tu restes avec Lily et moi je pars. Il savait qu'en disant cela, Lucia ne pourrait résister à aller à l'un des plus banquets d'Angleterre, elle mit donc sa fille dans son lit et fit quelques recommandations à Monicà. Cette dernière se trouvait assise sur la chaise, en train de regarder la petite en train de dormir, quand elle se réveilla et se mit à pleurer fort. La prenant dans ses bras, la berçant elle ouvrit un livre d'Oscar Wilde et commença à lui lire les premières pages, Ephemeria se rendormit en quelques secondes (à croire qu'elle était déjà une grande fanatique d'Oscar Wilde). Ne t'inquiètes pas ma petite Ephemeria. dit elle avec son accent espagnol. Moi je resterais toujours pour toi ! Tu es si mignonne. Le nourrisson venait d'ouvrir les yeux et esquisser un sourire. Jouant un peu avec ses mains, elle tenait le doigt de Monicà et ne voulait plus le lâcher.

Ephemeria, tu peux descendre ! La jeune fille, descendait les marches pour se rendre dans le salon aidé de Monicà qui l'avait habillé comme elle l'avait souhaité. Gardant sa main dans celle de Monicà, elle arriva dans le salon où une foule de monde s'y trouvait. Un peu étonnée, Ephemeria se cacha derrière la nourrice et femme de maison. Viens ouvrir tes cadeaux ma puce ... tu as pleins de surprise. En effet, de nombreux cadeaux se trouvaient sur la table basse du salon, marchant d'un petit pas, elle arriva à quelques centimètres de sa maman, qu'elle prit dans ses bras un instant avant de prendre le premier paquet. Après avoir fini d'ouvrir, elle regarda tous ses cadeaux. Un petit vélo, une grande poupée avec de nombreux vêtements, un collier de famille et beaucoup d'autres présents qui coûtaient tous aussi cher les uns que les autres. Revenant dans les bras de sa maternelle, elle l'embrassa tout en la serrant fort. Merci beaucoup maman ! Elle se tourna vers Monicà et lui tendit la main, pour lui faire comprendre de venir. Tu peux me mettre le collier s'il te plaît ?
Lucia se crispa un peu, puis prit le collier familial et le mit à sa fille, en faisant signe à la nourrice espagnole de disposer et de retourner devant les fourneaux pour faire le repas d'anniversaire. Ne disant rien, Ephemeria se laissa faire tout en souriant toujours autant. Puis comme si de rien n'était, elle se dirigea vers la cuisine et se mit à quelques centimètres de Monicà, qui sourit en la voyant et lui tendit un paquet assez épais et lourd. Se dépêchant de l'ouvrir, elle déchira le papier cadeau et son regard s'illumina en voyant un livre d'Oscar Wilde. C'est le plus beau cadeau que j'ai eue, Monicà tu me le liras ce soir ? Lucia se trouvait à la porte de la cuisine, en train d'écouter la conversation puis d'un pas décidé et énervé elle se dirigea vers le bureau de son mari. Philip il faut changer de nourrice, Monicà ne fait plus l'affaire ! Lucia tu ne vois pas que je suis au téléphone avec Londres ? Oui nous arrivons dans la soirée. Où encore ? J'en ai marre de te suivre partout, ma fille me manque et devient plus proche de Monicà que de moi. Elle ne m'aime pas ... dit elle en commençant à pleurer tombant dans les bras de son mari. Lucia il y aura les hommes les plus huppés d'Angleterre. On ne peut pas louper ce rendez-vous. La maman avait encore cédé, mais cette fois-ci Ephemeria allait venir avec eux. Prenant sa fille dans ses bras, elle monta dans la chambre de cette dernière et lui demanda ce qu'elle voulait mettre pour le repas du soir. Pourquoi maman on va où ? On descend à Londres, ne t'inquiètes pas ma puce je serais avec toi ! Et je crois même qu'il y a un petit garçon de ton âge. Le visage de Lily venait de s'éclairer, elle n'était jamais sortie de chez elle, tout venait tout le temps pour la voir. Elle ne connaissait personne mise à part Monicà et ses parents.

Ils pénétrèrent dans un magnifique manoir dans la banlieue de Londres. Marchant seule en tenant la main de sa maman. Elle monta les petites marches, qui la séparaient de la porte d'entrée et d'un petit garçon. Bonjour ! dit elle en souriant au petit garçon qui se trouvait en face d'elle. Tu es la petite Lily Newton ! Oui c'est bien cela et je sens que tu vas devenir mon ami, rien qu'à moi ! Oui la petite fille avait besoin d'affection, que quelqu'un s'occupe d'elle lorsque Monicà ne se trouvait pas là. La nourrice était la seule personne qui s'était vraiment occupé de l'éducation de la fille du grand Lord. Suivant le petit garçon dans la maison jusqu'à sa chambre, elle prit une petite boite et la tendit au garçon, Aston. On joue ensemble ? Bien sûr, mais tu veux jouer à quoi ? A cap ou pas cap ! C'est de là qu'a commencé leur grand jeu, de cap ou pas cap. En quelques mois, ils étaient devenus inséparables, la petite Ephemeria avait réussi à suivre des cours avec Aston. Les défis étaient tous aussi fous les uns que les autres, faire tourner la tête à ses parents, faire tomber son assiette pleine de nourriture ... Ils ont fini par grandir au rythme de leurs bêtises, de leurs fous rires. Mais cela n'empêchait pas Lily de passer la plupart de ses soirées avec Monicà, elles avaient cette complicité qui faisait qu'elles ne pouvaient se séparer, alors qu'elle s'éloignait de plus en plus de ses parents qui étaient toujours partis vagabonder à droite et à gauche pour un repas ou une réunion. Leur prestige était plus fort que tout. Mais leurs absences ne blessaient plus l'adolescente qui n'avait rien à leur raconter, à leur confier, Monicà avait tout remplacé, elle représentait la pierre à laquelle Lily avait toujours pu s'accrocher durant toutes ses années. Âgée de quinze ans, elle se trouvait dans un lycée avec Aston. Tellement proche l'un de l'autre, Lily se retrouvait un peu perdu dans ses sentiments envers le jeune homme. Ils avaient vécu la même enfance, privés de leurs parents, élevés par leurs nourrices. Ils se comprenaient sans prononcer un mot et continuaient à se lancer des défis. Cap ou pas cap de m'embrasser ? Le jeune se rapprocha d'elle, le sourire aux lèvres il l'embrassa tendrement. Cap ou pas cap de draguer le mec là-bas ? Le sourire venait de s'effacer du visage de la jeune femme, mais elle finit par partir vers le jeune homme, le dragua et échangea un baiser avec le jeune homme avant de revenir vers Aston. Cap ou pas cap d'avouer que tu m'aimes ? Aston en entendant la phrase, se dirigea dans l'autre sens laissant Ephemeria seule. Totalement désemparée, elle se laissa glisser contre le mur, les larmes aux yeux et la tête dans les mains. Toute cette souffrance n'était que le début. Elle l'aimait, l'aimait plus que tout, mais lui ne voulait rien lui dévoiler. Elle ne savait plus lorsqu'il jouait et lorsqu'il était vraiment sincère. Elle était totalement perdue. Finalement quelques jours plus tard, le jeune homme revient vers elle. Cap ! Mais mon père m'interdit de te voir ... tout est fini Ephemeria ! Je te convierais à mon mariage. La jeune était en train de s'étouffer lorsqu'elle entendit le mot « mariage ». Quoi ? Pas ça ! On ne pouvait pas lui faire cela, pas maintenant, pas Aston !

Ils ne se sont jamais revus, depuis ce jour, elle lui a envoyé de nombreuses lettres, nulles réponses ne revinrent, la jeune femme de dix-huit ans tomba dans une dépression pouvant compter sur Monicà comme toujours. Cultivant une haine pour le père d'Aston, elle commença à faire l'amalgame, pensa que tous les Lords étaient égaux. Devenant une femme, elle passait son temps à vouloir dépouiller son père pour se venger, car elle savait qu'il était mêlé à tout cela. Son père l'envoya à Magdalen College pour qu'elle se change les idées et continue ses études. Connu par bons nombres d'étudiants, elle cherchait continuellement la solitude, la liberté. Elle ne pourrait jamais retomber amoureuse et refaire confiance la haute aristocratie, elle les détestait tous même y compris ceux quelle ne connaissait pas elle était bien trop dégoûtée pour faire des différences. Dépenser l'argent des riches était devenue sa nouvelle occupation, en plus de lire des livres bien entendus, des Oscar Wilde comme Monicà lui avait dit mais également des auteurs français comme Montesquieu ou encore Voltaire (les grands philosophes). Se trouvant à quelques centimètres de Samuel Lloyd, le fils d'un professeur de lettre, elle s'approcha de lui. Il avait l'air plutôt agréable et gentil, après tout il fallait bien qu'elle se fasse de nouveaux amis. Elle avait peur de se faire avoir de nouveau, mais sa carapace était tellement épaisse qu'elle pourrait se protéger quoi qu'il arrive. Alors c'est bien toi le fameux Samuel Alfred Lloyd ? Le fils du professeur de lettres anglaises ? Et prodige des planches de théâtre et des salles obscures ? Le jeune homme venait de faire tomber son livre par terre, elle sourit un instant et lui ramassa avant de lui tendre. Je n'ai apparemment plus rien à t'apprendre sur moi. Voilà comment avait commencé leur première entrevue. Parlant de tout et de rien, mais surtout de notre très cher Oscar Wilde, ils se quittèrent un peu plus d'une heure plus tard. La jeune femme avait apprécié cette petite discussion avec le jeune homme, elle pensait à autre chose que ses problèmes et Aston. Depuis qu'elle avait intégré cette école, elle avait l'impression de renaître, adieu la dépression et les larmes, place à la fête et la femme forte. La jeune femme ne manquait jamais de rien, recevant régulièrement de l'argent de son père, elle dépensait pour s'offrir des habits ou encore des bijoux. Elle savait également que dans la famille de Samuel, ils avaient beaucoup d'argents et que le jeune homme devenait de plus en plus populaire.

Souvent elle se rendait chez elle afin de voir sa nourrice préférée, la seule personne qui comptait pour elle depuis qu'Aston l'avait totalement abandonné. Monicà ! Je suis là et j'ai pleins de choses à te raconter. Je suis dans la cuisine, tu as qu'à m'aider en même temps. Comme si faire la cuisine était la plus grande passion d'Ephemeria, loin de là, mais elle allait faire un effort pour passer un moment de complicité. Tu ne devineras jamais, qui j'ai trouvé à Magdalen ! Dis moi ! Un homme séduisant, charmant, intelligent qui est déjà fou de toi ? Non pas vraiment, Samuel Lloyd le fils du grand professeur de lettres. Mais surtout un très gros compte en banque. Tu ne peux pas faire cela quand même, tu as des valeurs que je t'ai inculquées. Certes, mais comme le dit si bien LaRochefoucauld, la vie est faite que d'intérêts ... Il y a de l'intérêt dans l'amour, l'amitié ... Certes ! Monicà n'avait rien trouvé à dire d'autres, elles cuisinaient toutes les deux dans un silence avant que Lily reprenne la parole. De toute façon c’est trop tard, maintenant il m’aime et on est ensemble ! Elle souriait toujours lorsqu’elle parlait de Samuel, oui depuis quelques années maintenant elle n’avait plus de cœur ni de pitié.

Les passions ont une injustice et un propre intérêt qui fait qu'il est dangereux de les suivre, et qu'on s'en doit défier lors même qu'elles paraissent les plus raisonnables.

Après quatre ans à Magdalen College, mais également quatre ans d'un amour passionnel dans le couple Lloyd / Newton, du moins ce que pensait le jeune homme, ils décidèrent de se rendre à Londres pour que chacun puisse commencer son métier. Femme d'affaires, Ephemeria côtoyait très peu de femmes et n'appréciait guère les hommes, ambitieuse elle avait du mal à se faire des amis. Sa réputation de manipulatrice l'avait suivi ici également, ce qui n'arrangeaient pas les choses. Pendant ce temps-là, Samuel avait commencé sa carrière d'acteur. Une carrière prometteuse lui avait été promise par ses professeurs d'Oxford et en effet il avait déjà un grand succès chez les grands producteurs, ce qui n'était pas pour déplaire à la jeune femme. Quelques mois après leur arrivée à Londres, les deux jeunes personnes ont décidé d'officialiser leurs fiançailles. Un vrai conte de fée pour la jeune femme, qui se retrouvait fiancé à l'une des plus grandes fortunes d'Angleterre qui avait un grand avenir devant lui. La fête fut immense et le petit voyage qui avait suivi encore plus. Je suis la femme la plus heureuse du monde Samuel ! La jeune femme savait y faire et en abusait avec modération. Et moi l'homme le plus comblé. Quelques mois plus tard, la jeune femme se retrouva enceinte de l'homme de sa vie qui était son fiancé. Ne sachant pas vraiment comment lui annoncer, elle décida de faire comme à son habitude, utiliser sa culture d'Oscar Wilde. N'envisageant aucunement la réaction qu'eut le jeune homme, elle sourit en le prenant dans ses bras. Apparemment tel était le plus beau cadeau qu'il avait pu lui faire. Ne pouvant plus travailler, au bout de cinq mois, elle passait son temps à dépenser l'argent de Samuel pour des vêtements pour leur futur enfant, des bijoux (et oui une grande adepte des bijoux), des cadeaux inutiles pour son fiancé, qui ne servait qu'à cultiver un peu plus l'amour qu'il lui portait.

Lily voulait que Samuel arrête sa carrière pour s'occuper totalement de sa famille. Régulièrement elle évoquait cette envie. Samuel, j'en ai marre que tu sois toujours parti, j'ai besoin de toi et notre fille aussi. Je sais mais c'est ma passion je suis si bien lorsque je suis devant les caméras. Mieux que lorsque tu es avec moi ? dit elle en fronçant les sourcils le regardant intensément. J'ai déjà signé le contrat, Lily. La jeune femme était partie en colère, laissant le jeune homme lire son manuscrit. Mais elle n'allait pas lâcher l'affaire, non elle allait attaquer de nouveau en se servant du chantage ce qu'elle savait très bien faire. Quelques jours plus tard, la jeune femme était revenue à la charge. Voyant qu'il n'était pas plus décidé que la dernière fois et qu'il demandait un délai d'une semaine pour prendre sa décision, les mots qu'elle prononça eurent de nombreux échos. D'accord, mais si tu n'acceptes pas, je te quitte. La réaction du jeune homme, qui s'était crispé donnait une assez grande satisfaction à Lily, elle était arrivée à son but. Tout cela devint officiel deux jours plus tard. Lui faisant une déclaration, elle n'avait pu répondre avec des mots, s'étant contentée de l'embrasser et lui faire sentir les coups donnés par leur fille.

Quittant sa vie et toutes ses connaissances pour se rendre en Grèce, elle laissa juste un peu papier pour donner quelques détails à Samuel, papier qu’elle déposa sur la table du salon.

Je suis partie. Ne prend pas la peine de me retrouver, tu ne ferai qu'aggraver ta situation déjà bien bancale. Saches que tu ne verras jamais ta fille et que je lui raconterai les pires atrocités à ton sujet. Tu aurais du écouter tes amis de Magdalen. Ils avaient raison à mon sujet. Ton amour ne m’intéressait pas. Seulement ton argent.
Adieux et à jamais,

Lilly Newton.

Ses affaires dans deux valises, celle de sa fille dans un sac, Lily se dirigea vers l’aéroport de Londres. Le vol arrivait dans une demi-heure alors elle commença à lire un magasine qui avait pour couverture : Le grand acteur Samuel Lloyd a décidé de mettre fin à sa carrière. Lisant l’article, elle souriait voyant qu’il n’y avait nulle part une mention de son nom. Puis une demi-heure plus tard, elle monta dans l’avion (pas très raisonnable pour une femme enceinte, surtout de huit mois). Mais le vol se passa sans encombres et après de nombreuses heures, l’avion atterrit sur la piste d’Athènes.

Cela faisait une semaine environ que Lily était arrivée dans ce magnifique pays, pour un totalement dépaysement, lorsqu'elle se fit aborder par un jeune homme, enfin qui avait l'air d'avoir dans la trentaine. Plutôt mignon, elle avait décidé d'accepter de boire un verre avec lui. Vous m'avez l'air un peu perdu par ici ! Si vous le souhaitez je pourrais vous servir de guide. Comment refuser une telle proposition, réfléchissant quelques secondes elle lui répondit. Cela serait avec grand plaisir, mais je pense qu'il vaut mieux que je me repose, il ne me reste que quelques jours avant de mettre au monde ma fille. Ne lâchant pas pour autant l'affaire, le jeune homme finit par la ramener chez lui pour qu'ils continuent à discuter toute la soirée. Waouh était le cri que Lily avait prononcé en voyant la magnifique villa du jeune homme avec vu sur la mer. Des pièces immenses, avec de magnifiques lustres, meubles. Excusez-moi, vous habitez dans cette magnifique villa ? En effet, mais appelez-moi Lukà et vous ? Et bien, c'est tout simplement magnifique. Je suis Lily Newton. Les deux jeunes gens ne s'étaient plus quittés. N'ayant nul lieu où vivre, Lukà lui avait proposé de séjourner dans la villa, il fut là lors de l'accouchement pour l'aider dans cette tâche. Après environ un an et demi, à Athènes, à faire tout son possible pour que sa fille ne manque de rien, demandant continuellement au jeune homme de lui acheter tout et n'importe quoi, ce qu'il faisait, le jeune homme arriva dans la soirée et banda les yeux de la jeune femme.

Toute excitée, s'assit sur le canapé en cuir blanc. Qu'est ce qu'il y a mon amour ? Le jeune homme venait de poser le genou sol, la regarda un instant il enleva le bandeau. Veux-tu devenir ma femme ? Le sourire aux lèvres, elle fit oui de la tête, en laissant couler quelques larmes d'émotion. Et oui, depuis qu'elle avait mis au monde sa petite fille, Ephemeria avait changé, elle était redevenue cette femme attentionnée, sensible à l'écoute. De là à dire qu’elle allait se marier sans aucunes arrières pensées, il ne faut pas abuser.

postscriptum.

En gros nous voulons connaître ton pseudo, ton âge, tes motivations pour ce rpg, ta fréquence de connexion etc ..