interview

QUELLE EST LA DIFFÉRENCE MAJEUR ENTRE NEW-YORK CITY ET LOS ANGELES POUR TOI ? La différence majeure entre New York et Los Angeles est la différence majeure qui réside entre New York et n'importe quelle autre ville du monde. New York ne dort jamais. C'est une ville qui grouille en permanence, qui est remplie d'odeurs, de sensations au fur et a mesure qu'on avance. New York change tout le temps, elle évolue et c'est pour ça que je l'aime.

SI TU N'AVAIS PLUS QU'UNE HEURE A VIVRE QUE FERAIS-TU ? Après un gros bisou à papa et maman... Je me ferais belle, j'irais voir mes amis, ensuite je rentrerais chez moi, refusant de mourir devant tout le monde. J'ai ma dignité tout de même. Je ne peux pas me permettre me montrer sous mon mauvais jour. La dernière image de nous est celle qu'on laisse, à jamais. Je devrais être à l'apogée de ma beauté.

UN PETIT TRUC QUAND T'AS LE MORAL EN VRAC ? Un truc ? Une bonne caipirinha ! Bien fraiche avec beaucoup de liqueur de beirão. Rien ne mieux pour me remonter le moral. Bon question suivante, parce qu'on va me prendre pour une névrosée alcoolique. *rire*

LA CHOSE QUI TE FAIT VIBRER ? Huum, les virées en moto. Je n'en fait pas, malheureusement, mais j'ai des amis qui en font, et c'est un bonheur lorsqu'ils me font monter sur leur bécane et qu'ils se mettent à défier leur moteur. C'est super excitant.

OU AIMES-TU PASSER TES VACANCES ? J'aime Paris. J'y allais souvent quand j'étais plus jeune. C'est une ville très romantique. Elle a une vraie âme, un charme qu'on ne retrouve pas vraiment à New York. Ça fait un certain temps que je n'y suis pas aller, mais définitivement, c'est ma destination favorite.

QUEL EST L'ENDROIT OU TU TE SENS LE PLUS EN SÉCURITÉ ? Chez moi, lorsque je suis seule, que je me déshabille et que je me glisse dans mon lit. J'ai le sentiment d'être invulnérable.

the last road to ..

Dallas de La Vega : « Très bien, maintenant qu'on a une petite idée de la personne de qui vous êtes, parlez nous de votre vie, de votre enfance et comment est-ce que vous êtes arrivée aujourd'hui à l'antenne de notre radio...

Lady Dawson Smith : Avec grand plaisir. Donc, je suis née à New York. Je ne pouvais pas naitre ailleurs. New York c'est New York, et il me fallait une ville à ma hauteur. C'est vrai, c'est peut-être un peu New York qui a fait que je suis devenue ce que je suis aujourd'hui, mais autant tourner les choses en sa faveur n'est-ce pas ? Ça je sais faire. Donc je disais, je suis née à New York. Mon père est le propriétaire d'une chaine d'hôtels de luxe connue à travers tout le pays et aussi un peu en Europe. Ma mère quant à elle, est ambassadrice de France aux États-Unis. Mais ne dites pas que je suis la fille son papounet richissime. Je suis très indépendante. Peut-être pas encore financièrement, mais ce n'est qu'un détail.
Mon enfance a été assez calme. Je ne pense pas qu'il y ait grand chose à dire dessus. Bizarrement et contrairement au reste de ma vie, seule mon enfance ne s'est jamais inscrite dans la démesure. J'ai été élevée par mes deux parents. Ils ont été présents autant qu'ils le pouvaient. Je le sais, ils feraient tout pour moi. J'en ai pas abusé, non. Juste un tout petit peu profité. Bon d'accord, beaucoup profité, mais je pense avoir eu une enfance classique dans l'ensemble...

- Excusez moi... excusez moi de vous interrompre, mais enfin vous ne pouvez pas affirmer que tout le monde va à l'école en limousine accompagner de gardes du corps. Et puis tout le monde vous connais pour être quelqu'un qui depuis toute petit sait ce qu'elle veut si vous voyez ce que je veux dire...

- Non, non non, attendez, vous vous y méprenez. Enfin, un peu. C'est vrai, j'allais à l'école en limousine, mais il faut savoir que j'étais souvent accompagnée de ma mère. Je n'étais pas dans ma limousine et accompagnée de mes gardes du corps, mais plutôt dans la limousine de ma mère et en compagnie de ses gardes du corps. En tant qu'ambassadrice, c'est le minimum... Et puis je ne pense pas avoir été une fille difficile étant petite. Juste déterminée...

- Permettez moi de relever une once de fausse modestie...

- Allez-y relevez, mais laissez moi poursuivre. Donc, j'ai eu une enfance classique si on oublie le fait que mes parents sont des gens importants et que de ce fait j'ai bénéficié d'avantages considérables. J'ai du aller à l'école, et je me faisais grondée quand j'avais des mauvaises notes...

- Oui, mais tout le monde n'a pas eu le privilège d'aller aux meilleures écoles de New York...

- ...

- Si vous le pensez c'est que vous vivez dans un autre monde.

- Arrêtez de m'interrompre s'il-vous-plait. Je sais que tout le monde n'en a pas la chance. Je suis privilégiée, je l'ai déjà dit. Mais en même temps je sais que je le vaux bien. Je suis une femme du monde, les gens me connaissent, et je pense aussi que peu de personnes auraient été capables d'aussi bien représenter le monde de la haute que moi...

- Enfin ! J'ai la sensation que la vraie Lady Smith vient de nous rejoindre ! La jeune femme un peu rebelle et surtout à l'égo surdimensionné n'est-ce pas ? C'est cette image là qu'on connait de vous.

- Dawson ! Appelez-moi Dawson ! Je n'aime pas qu'on m'appelle Lady. C'est cette image que New York a de moi, mais cette image n'est peut-être pas vraie. Peut-être... Je ne pense pas être si détestable que ça !

- … Huuum... éventuellement... Dawson, vous avez donc été dans les meilleures écoles, aujourd'hui vous êtes à Columbia... Vous vous y plaisez ? Qu'est-ce que vous étudiez là-bas ?

- Je m'y plait beaucoup. Malheureusement, j'ai plusieurs fois eu affaire à des personnes de « sous caste », mais bon, c'est comme les mauvaises odeurs, on fini par s'y habituer.
J'y étudie le droit et je me spécialise en relations internationales.

- Vous suivez les pas de votre mère alors...

- Je ne pense pas, ce n'est pas la vie que je veux.

- Il faudrait être gentille...

- Pardon ?

- Je disais, ce n'est pas une vie facile...

- … Mouais... Non c'est pas une vie facile. Mais c'est surtout, que ce n'est pas fait pour moi. J'aime les strass et les paillettes, je suis faite pour ça...

- C'est pour ça que vous êtes là d'ailleurs... Vous êtes l'une des égéries d'une toute nouvelle marque qui essaye de se faire un nom. Une marque pas très connue il faut l'avouer.

- Certes, mon nom est plus connu que cette marque, mais elle est excellente et aura beaucoup de succès, d'autant plus que je participe au défiler. La créatrice est une femme. Et vous vous en doutez, j'adorais déjà cette marque avant d'avoir vu une seule des créations. 

- On le sais, vous êtes une féministe en puissance. On se doute quand même qu'ils ne vous ont pas envoyée vous pour rien... Parmi toutes celles qui représentent la marque... Le défilé qui aura lieu n'est qu'un petit défilé qui ne va pas faire grand bruit, il s'attendent à ce que votre participation et votre petit coup de pub sur notre antenne, transforme ce défilé en un plus gros et que ça ne soit pas juste un petit rendez-vous entre copine amatrices de lingerie fine si vous voyez ce que je veux dire. Ça serait un bon point pour vous remarquez. »

- Huum, c'est peut-être vrai... Je pense que ma classe à la française a su séduire.

- Très certainement. Donc on sait que vous adorez la mode, mais ce qu'on ne savais pas c'est que vous désiriez travailler la-dedans. En tant que simple mannequin ou créatrice ?

- En tant que mannequin, mais je ne crois pas que le mot « simple » soit approprié.

- Bien. Parlez nous plus de vous... Vos amis et vos amours peut-être...

- Et bien, vous vous en doutez sûrement, j'ai énormément d'amis. Certains sont avec moi par intérêt, ce qui se comprend, mais d'autres sont des amis vraiment fidèles que je connais depuis petite, et je leur suis vraiment fidèle aussi. Si j'ai autant d'amis c'est peut-être parce que je suis fille unique tout simplement. Il me fallait combler un vide. Mais je ne vais pas me lancer dans la psychologie de comptoir... En ce qui...

- Mais tous vos amis sont un peu de la même horizon que vous. Vous ne vous « mélangez » pas trop... si ?

- Les aigles ne volent pas avec les pigeons...

- Euh, c'est-à-dire ?

- Comprenez ce que vous voulez comprendre. En ce qui concerne les amours, je suis célibataire, J'ai eu quelques amourettes, mais rien de très sérieux. Ils ne savaient pas ce qu'il voulaient. Ça ne me plait pas.

- Quelques amourettes ? Ils me semble qu'avec certains ça a duré pas mal de temps...

- … Ben si vous êtes si bien renseigné pourquoi vous me posez la question ?

- … C'est l'occasion de montrer à New York qui vous êtes vraiment, vous qui dite que l'on a une piètre image de vous. Une phrase de conclusion alors, pour nous le prouver ?

- Non, non ça ira je pense...

- Et bien, c'était l'intervention très constructive de notre invitée du jour, Dawson Smith, égérie d'une tout nouvelle marque de lingerie : Ophélia. Le défilé aura lieu ce week-end, au City's Garden à partir de 18 heure, si vous êtes intérésés, c'est la-bas que ça se passe.
Mais on en reparle juste après le nouveau mix de Remady à tout de suite. »

hors antenne

« Il va falloir apprendre à vous vendre...

- Ne me cherchez pas ou dans quelques temps c'est votre maison qu'il va falloir vendre. »

postscriptum.

Vous pouvez m'appeler Jezabel, j'ai 19 ans. J'ai littéralement craqué sur le forum. Je sais pas exactement ce que vous entendez par "motivation", mais pour aujourd'hui en tout cas (à cette heure tardive :p) je suis prête à consacrer du temps à ce forum. Niveau fréquence de connexion je ne sais pas encore, ça dépend du travail ou des examens que j'ai. En revanche je sais que même si je ne poste pas tous les jours, je pourrai vous rendre une petite visite tous les jours... Histoire de dire coucou... Ou un autre truc qui sert à rien...