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 ✖ Nights in New York City

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Gina C. Armstrong

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Gina C. Armstrong

BOUH !


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MessageSujet: ✖ Nights in New York City   ✖ Nights in New York City EmptyVen 17 Juin - 20:28

Maxynne E. Warren
& Gina C. Armstrong







Cling, les verres s'entrechoquent quand je les saisis. Une bière, un whisky. Il est 1h45 et le bar ferme bientôt et comme d'habitude, il est encore plein. O'Connell va encore devoir en raccompagner plus d'un dehors. Il est barman, comme moi mais il pourrait tout aussi bien etre videur vu sa carrure. Et c'est d'ailleurs le rôle qu'il prend tous les soirs à la fermeture. Je pose la bière sur le comptoir et la lance en direction d'un gars qui a un physique tellement remarquable que je l'oublie, deux minutes plus tard. Le sky fini sur le plateau de Neil. Je suis ici depuis 19h et j'ai pas arrêté un instant. Un mojito pour la demoiselle. Le bruit des glaçons dans le shaker efface un peu le brouhaha du bar et bordel, ça fait du bien. En ce moment, je ne rêve que d'une chose : rentrer chez moi pour me pieuter. Plus qu'un quart d'heure. Une ligne de shooter de tequila pour le groupe d'étudiants assis au comptoir. Du coin de l'oeil, je vois une jeune femme au comptoir poser la tête sur ses bras. Ça fait déjà bien trois heures qu'elle est là et je dois avouer que j'admire sa capacité à encaisser les shooters de tequila. Une peinte de brune et un manhattan pour le couple au fond de la salle qui a l'air de s’être perdu. Elle a beau encaisser bien, l'alcool n'est pas reconnu pour rendre plus lucide, encore moins en tek'paf. Elle a clairement atteint sa limite. Tant qu'elle vomi pas, ça me va. Des guiness pour les habitués près de l'entrée. La fille au comptoir a attiré mon attention en arrivant avec son t-shirt pacman, pas vraiment commun dans le coin. Je la guette depuis qu'elle est arrivée, sans vraiment le faire exprès. Je vois O'Connell qui se pointe, ça y est, je vais bientôt être libérée. Je prend mon torchon et essuie les quelques verres que je viens de nettoyer avant de les ranger à leur places respectives. Un à un les clients s'en vont, certains tout seul, d'autres avec l'aide d'O'Connell et peu à peu, le bar se vide. Je passe de l'autre coté du comptoir pour aider mes collègues. Je dirige quelques personnes vers la sortie et fini par m'avancer vers pacman girl qui relève la tète à mon approche.

« excusez moi mademoiselle mais vous devez y aller, on ferme. »

Elle a l'air de saisir, se lève et tente de marcher droit mais c'est pas vraiment une réussite. Ok, j'ai compris. Je la rassois.

« Vous vous rappelez de votre adresse ? Vous avez vos papiers avec vous ? »

Elle grommelle un truc mais je comprends rien du tout. Alors je prend son sac en la regardant, pour guetter un quelconque signe d'autorisation. Bon on va dire que ce clignement d'oeil en est un. Je fouille un peu, trouve une Gameboy, un porte monnaie contenant seulement de l'argent mais pas grand chose d'autre. Merde. D'habitude je trouve toujours une adresse quelque part et j'ai plus qu'à appeler un taxi. Je m'assois et la fixe, sans savoir quoi faire d'elle. Elle, se lève et commence à traverser le bar en deviant legerement sur la droite. Ok, j'ai compris. Je lui cours après pour la soutenir.

«Ok, je t'ammène chez moi. »  je grommelle. Si ça avait un gars, je l'aurais laisser dormir sur le trottoir mais on est pas dans le quartier le plus sure de manhattan et je me vois mal laisser une fille plutot jolie dormir dehors. Je l'accompagne à la sortie et échange un regard avec O'Connell. Il hoche la tête : il s'occupera de fermer le bar. Généralement je reste un peu pour l'aider mais ce soir, ce sera visiblement pas possible. Pendant ce temps, ma nouvelle copine parle sans que je prete vraiment attention à ce qu'elle raconte. Je finis par me tourner vers elle, curieuse de ce qu'une pacgirl peut bien raconter lorsqu'elle est complètement torchée... je dois dire que ça vaut le détour.

Dehors, le bruit de la ville envahit la rue. Même à deux heures du matin, New York ne dort pas. New York ne dort jamais. La ville où tout est possible, où tout le monde est quelqu'un sans n'être personne, où tout se mélange, la ville où il fait bon se perdre, parfois. La ville qui est devenue mienne et qui m'a accueillie quand j'avais besoin d'un refuge, d'un nouveau foyer qui m'accepterai comme je suis. New York.

Quelques taxi sont alignés devant le bar, attendant que nous fassions monter quelques clients trop alcoolisés et un des chauffeurs me regarde tanguer avec pacman girl. Mais ce ne sera pas pour ce soir, pas pour elle. On avance doucement le long du trottoir et je ne peux m’empêcher d'admirer les lumières de ma ville. Un spectacle de son et lumière magique dont je ne me lasse pas. La lune aussi brille et son reflet dans une flaque rend la scène presque ecoeurante de romantisme. J'ai beau dire que je ne suis plus la même, je dois avouer que parfois, les choses aussi clichées continuent à me toucher. J'évite juste de le montrer. On avance et elle continue à sortir des conneries à la pelle et je souris parce que là, tout de suite, tout va bien.



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Maxynne E. Warren

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Maxynne E. Warren

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MessageSujet: Re: ✖ Nights in New York City   ✖ Nights in New York City EmptySam 16 Juil - 3:56

Ce soir est un grand soir. Après 57 heures et 23 minutes de jeu réparties sur toute une semaine, je viens enfin de terminer mon DJ-Hero sur Wii. Même si j'ai adoré me sentir dans la peau de David Guetta ou je ne sais quel autre roi des platines, je suis heureuse de pouvoir enfin en faire une critique pour le magazine et surtout, de me remettre à mes bon vieux RPG. Et comme ce soir est un grand soir, et bien j'ai décidé de sortir fêter ça. Comment ça le prétexte n'est pas assez suffisant pour se foutre une race mémorable ? Tant pis ! Comme chaque week-end, aucun de mes geeks adorés n'est disponibles pour sortir. Je les comprends, j'ai aussi beaucoup de mal à quitter mon écran tant que ma partie ou ma mission n'est pas terminée. Je leur souhaite seulement de réussir en tant qu'elfe, sorcier, amateur de vitesse, gangster ou super-héros. Par contre s'ils sont encore devant leurs mangas porno', je trouve ça horriblement malsain et dégueulasse. Mais bon, ce n'est pas mon problème tout compte fait.

Mon problème ce soir c'est plutôt ces deux tee-shirt. J'hésite entre le pacman et le 'super geek'. Je me dis que le pacman est plus subtile alors je jette l'autre dans un coin de ma chambre immense, je me pose pas de question quand j'enfile mon slim zébré, mes doc marteens rose fluo aux lacets multicolores et mon perfecto en cuir pour pas crever de froid. Sachez que j'assume totalement chacune de mes tenues, qu'elles soient sympa, moins sympa ou carrément ignobles. Mais c'est sûr que le rendu est nettement plus chouette quand c'est ma modeuse de mère qui me tire les cheveux dans tout les sens, qui me force à foutre les pieds dans des escarpins avec 10 centimètres de talons et qui sort sa mallette de maquillage pour me rendre méconnaissable. Oui parce-que niveau gueule, j'ai juste la même expression de visage que les zombies que j'aime dégommer parfois. Et comme c'est le cas ce soir, je sors la pochette de maquillage secours faites par ma maman adorée avant de s'envoler vers le soleil avec mon gros papa. Je mouille mes yeux avec ses larmes artificielles, j'étale de la crème teintée et hydratante sur mon visage, un peu de mascara pour agrandir mon regard explosé et je passe rapidement un labello sur mes lèvres sèches. Voilà, 10 minutes pour me préparer un samedi soir contre 3 heures pour d'autres filles.

En marchant dans les rues de Manhattan, je trouve que l'air est assez frais pour une soirée d'été. Je trouve aussi que le ciel est beau malgré les étoiles cachées par cette épaisse couche de gaz polluant. Et aussi que les gens ont l'air un peu trop pressé pour un samedi soir alors qu'il est déjà 23 heures. Mais maintenant je m'en fiche, et surtout je m'en souviens plus puisque à la place du sang, c'est de la tequila qui coule dans mes veines. Je crois que ça fait déjà un petit moment que je suis assise à ce comptoir à m'enfiler des shooters, à lécher du sel et à croquer du citron. C'est peut-être le 36ème citron qu'on me découpe... A moins que ce soit le 54ème verre qu'on est en train de me servir.

Si au début je m'amusais à danser au rythme des glaçons qui s'entrechoquent dans le shaker, maintenant j'ai plutôt l'air pitoyable. Ma veste en cuir et à mes pieds, mon tee-shirt pac man est replié sur lui-même et coincé dans mon soutien-gorge et ma culotte pikachu en coton dépasse de mon jean bicolore. La tête enfoncée dans mes bras, je commence à me sentir un peu mal d'avoir ingurgité toute cette tequila, mais bon, la barmaid est plutôt sympa, je crois qu'elle a remarqué que le prochain verre serait celui de trop, alors elle a évité de me le servir. En attendant, je parle des plus grands amours de ma vie : Mario, Luigi, Sasha, Link, mon grand frère et un peu beaucoup Seed.

Je suis pitoyable et pourtant les clients à peu près nets qui quittent le bar me trouvent adorable avachie sur le comptoir comme Rose et Jack l'étaient sur leur morceau de bois après que le Titanic ait coulé. Alors que je suis entrain de déblatérer un nombre incroyable de connerie à la minute sans personne pour m'écouter, la jolie barmaid s'approche de moi pour s'exprimer dans son langage. Je plisse un peu les yeux pour tenter de comprendre... C'est peut-être une fée. Ou alors un oiseau de l'espace venu envahir la planète terre... Ah non, ça c'est pas possible, elle a pas de bec. Je tente de déchiffrer ses paroles quand d'un geste rapide de la main elle montre les clients qui sont tous en train de partir et puis toute seule comme une grande, je fais le rapprochement avec la pièce presque totalement vide. Alors je fouille dans mes poches, pose tous les billets froissés sur le bar et je me lève. Mon tee-shirt retombe tout seul sur mon ventre pendant que je galère à me baisser pour reprendre mon perfecto. Je me relève, je marche droit et là un tabouret me rentre dans la hanche et puis me pousse. J'essaye de reprendre mon équilibre mais je me retrouve assise sur une des nombreuses banquettes de ce bar. Cette soirée commence à devenir étrange, mais je ne m'en inquiète pas plus que ça.


« Vous vous rappelez de votre adresse ? Vous avez vos papiers avec vous ? » Je fixe la créature avec de grands yeux ronds avant de pleurnicher sur mon sort « Pitié, non, je vous en supplie ! J'ai rien fait de mal. Allez voir un autre humain pour faire vos tests d'extraterrestres ! Non ! Non ! Pitié ! Ne tuez pas le cerveau de Homer Simpsons ! » Bref. Je pense qu'on peut facilement saisir que ça ne sert à rien de tenter une discussion avec cette pauvre fille totalement bourrée. Je suis cette pauvre fille bourrée, enfin je crois. Mon sac m'échappe des mains, je lève les yeux vers lui et ferme une paupière pour essayer de mieux voir ce qui se passe, c'est à ce moment que je perçois le son de mon bordel faire du collé-serré dans mon sac. J'ai même pas la force de m'inquiéter pour ma game boy. Puis de toute manière … Je disais quoi déjà ? La voir s'asseoir en face de moi m'a perturbé je crois. Je la regarde avec un grand regard admiratif. J'ignore pourquoi mais j'ai l'impression de faire face à une héroïne de jeu vidéo. Et je sais pas pourquoi non plus mais mon corps ressent le besoin d'aller se lever pour aller se perdre un peu plus loin avant d'être repêché par l'heroine de jeu vidéo-déesse-oiseau extraterrestre (et barmaid mais je préfère le placer entre parenthèse parce-que j'en suis pas si certaine que ça )!


«Ok, je t'ammène chez moi. » Au lieu de flipper, de crier, de me débattre. Moi je rigole bêtement en la regardant. Elle est gentille et elle a l'air d'avoir la peau douce alors j'ai envie d'embrasser sa joue. Je le fais. Et ça a l'air de calmer ses grommellements. Puis dans un élan de je ne sais pas quoi, je tente de lancer la conversation. Mais je parle surtout toute seule, en inversant la place de certains mots. « J'aime quand il y a de la vie dans ma couleur parce-que ça me permet d'avoir la force d'avancer. Quand je joue à un jeu qui me plait, que je passe troooop de temps dessus et que d'un coup ma mère coupe le courant alors que j'ai pas eu le temps de sauvegarder... Baaaaah … Baaah … Euuuh … Je crois que je préfère ma game boy à Seed, ou Seed à ma game boy. Est-ce que c'est grave ? Maman va encore me gronder ? Pfiouuu... »

En quittant le calme du bar, le bruit de la rue et la lumière m'agressent. J'ai l'impression d'être en pleine journée sauf que cette fois-ci, mes yeux et mes oreilles ne supportent pas. Alors je ferme mes paupières. Déjà que j'ai du mal à marcher les yeux ouverts et bien j'ai juste l'impression que le sol se dérobe sous mes pieds et que je vais bientôt sombrer dans un gouffre. Je suis bourrée et ma tête va exploser. Elle admire le paysage new-yorkais et moi j'ouvre doucement les yeux. J'ai l'impression que la lumière est moins violente et mes oreilles se sont habituées au bruit. On passe devant un vendeur de hot dog et je commence à couiner. « Je veux une glace moi aussi ! Et puis on va où déjà ? Je veux regarder les Simpsons ! » C'est à ce moment, qu'en pleine marche, mon pied trébuche sur une dalle de béton mal foutue ou quelque chose du genre. Je m'étale par terre et heureusement que mes mains me retiennent sinon je me serais sûrement explosée la gueule contre le pavé.

Cette chute me fait l'effet d'une botte en plein dans le cul. Toujours à quatre pattes, je relève la tête et j'ai juste l'impression de redécouvrir le monde à travers mon regard de fille complétement pétée. Les lumières sont devenues belles, elles clignotent comme pendant les périodes de noël. Les taxis jaunes sont des poussins qui avancent à toutes allures en crachant de la lumière par les yeux. Les buildings, immenses semblent bouger et avancer vers moi. Puis j'entends un cri aigu, insistant et lointain. Je me mets à rire parce-que ce « Qu'on lui coupe la tête », me rappelle quelque chose. Le type complètement dingue au allure de chapelier fou qui s'amuse à tourner autours de ce lampadaire, aussi. Au lieu de m'inquiéter de mon état, je sens juste que c'est le bordel dans mon estomac et que j'aimerais bien manger. Alors quand je tourne mon regard vers le stand de Hot-Dog, ce n'est plus une petite boutique fumante que je vois, mais bel et bien un immense Dodo avec écrit « Mange-moi » sur son plumage. Le chat de Cheshire qui m'apparait devant les yeux pour tourner sur lui-même m'achève. Je recrache mes litres de tequila ingurgitées sur les dalle en béton de cette rue, devant les passants complètement choqués. Moi, les larmes aux yeux, entre deux vomissements, je dégueule aussi un « Putain de bordel de merde à cul. »
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