interview

✈ QUELLE EST LA DIFFÉRENCE MAJEURE ENTRE NEW-YORK CITY ET LOS ANGELES POUR TOI ? Los Angeles, la ville des Anges quoi ! Le soleil, les plages où il fait bon vivre et bronzer toute l'année, comparé à New York où il fait trop gris. Ça me rappel ma ville natale et je voulais éviter cela. Plus de musées à NYC, mais plus de possibilités de carrière dans la grande et belle ville Californienne ! Hollywood ! Beverly Hills ! Il y a tout ce dont on peut rêver à LA et moi, c'est là que je ferais mon trou et deviendrait un grand acteur, suivant les traces de Bruce Willis ou Leonardo DiCaprio.

✈ SI TU N'AVAIS PLUS QU'UNE HEURE A VIVRE QUE FERAIS-TU ? J'aimerais avoir la vie de rêve ! Si je devais vivre une heure, j'irais certainement confesser tous mes pêchés à mes proches, surtout à Allen je pense. Ensuite je m'enverrais en l'air bien comme il faut et tâcherais de mourir dignement, dans un baisser de rideau, m'éteignant sous les projecteurs, mon âme comblée d'avoir existé comme une étoile !...

✈ UN PETIT TRUC QUAND T'AS LE MORAL EN VRAC ? Un thé, un livre, ou alors un film et du pop-corn, dans une maison bien au chaud et pas tout seul. Quand je déprime, ça devient tout de suite une tragédie Grecque alors bon, j'évite de trop me laisser aller. Je me suis construis une carapace qui me protège, mais aussi m'empêche certains sentiments. Tant pis, au moins, je me sens bien dans ma peau. (ou pas)

✈ LA CHOSE QUI TE FAIT VIBRER ? Être sur scène ! Incarner des personnages si différents et pleins de vie. Le théâtre c'est toute ma vie ! Je ne vis que pour et par ça ! On ne l'explique pas, mais j'aime ce que je fais, même si ça a tendance à se répercuter sur ma vie privée, je m'en fiche ! C'est tellement jouissif de jouer et de communiquer des émotions au public ! Ma vie, ma passion, mon métier...

✈ OU AIMES-TU PASSER TES VACANCES ? Sans vouloir passer pour un type nostalgique - ce que je ne suis pas d'ailleurs - je pense que j'aimerais pouvoir de temps à autre passer voir ma famille, à Helena, car ils me manque. Mais je m'amuse bien alors n'y pense pas, et voudrait plutôt me faire emmener en vacances en Europe par mon « homme »... :roll: enfin bon, ne rêvons pas mais ce serait excitant comme voyage !

✈ QUEL EST L'ENDROIT OU TU TE SENS LE PLUS EN SÉCURITÉ ? sous ma couette ? Lol Oui j'y suis bien mais je pense que je trouve plus facilement refuge dans mes script et autre textes de théâtre. Je me sens bien lorsque je peux être quelqu'un d'autre. Enfin... cela dépend de la situation mais généralement, je me sens en sécurité en me disant que ma vie n'est pas si pourrie que celle de Oedipe ou de Hamlet ! Mais si on vous demande si j'aime être dans des bras rassurant, j'avoue que ça aide aussi pour le moral.

the last road to ..

Quelle vie étrange... Quoique ! Ce mot ne convenait pas vraiment. « compliquée » est un adjectif plus que parfait pour décrire ce qu'est devenue ma vie. Et pourtant... Avant, tout était si simple, je n'ai pas compris comment on pouvait en arriver là !
A la base, je viens d'une petite ville perdue au fin fond du Montana. J'y ai vécu entouré par l'amour de mes parents. Je n'ai ni frère, ni soeurs, simplement des cousins qui vivent tout à côté, mais je n'ai jamais eut à être quelqu'un d'envieux. Je ne me suis jamais comporté comme ces enfants capricieux qui pleurniche pour un jouet à la mode qui sera dépassé le lendemain parce que leur petit camarade l'aura acheter lui aussi, faisant perdre de son authenticité à la chose. Non ! Moi, j'ai toujours étais – je pense – un garçon gentil. À l'école, je ne cherchais pas la bagarre, je savais me faire discret quand il le fallait. En revanche, si l'on m'embêtait dans la cours, je pouvais me mettre à pleurer afin d'alerter les maîtresses que l'on me cherchait des noises. Non pas que je sois faible ou trouillard, ah ça jamais ! Je n'ai peur de rien ! Simplement, j'avais découvert le pouvoir des larmes sur les adultes. On se faisait chouchouter, alors je ne m'étais pas priver – jusqu'à mes six ans – de pleurer sur commande, entamant là mon tout premier jeu d'acteur.

Vous auriez vu tous ces gens à ma botte ! Je ne voulais pas profiter d'eux, pas trop du moins. J'aimais seulement voir à quel point je pouvais être convaincant dans ce rôle d'enfant fragile. Cela changea au collège. Ma professeur de français me trouvait tellement doué qu'elle ne pus se retenir de parler de théâtre. Ce mot prit tout son sens à cette époque. J'étais fais pour jouer la comédie, endosser des rôles divers, être un jour le roi Lear, le lendemain un mousquetaire. C'était fait pour moi ! Je suivis donc des cours après les cours, sous le regard peu appréciateur de mon père qui trouvait que le métier d'acteur n'était fait que pour les gens sans ambitions et les « pédés ». j'avais de l'ambition moi ! Je ovulais être reconnu, me faire une carrière à la manière de Leonardo DiCaprio et Audrey Hepburn ! Gagner des oscars, fouler le tapis rouge, gagner de l'argent !
Ne me croyez pas vénal hein ! Non en fait, pour vous expliquer, nous avons eut des soucis avec notre maison. Une violente tornade dont notre état à le secret à ravager un bout de la ville et nous devons payer les traites de la maison ainsi que les travaux. Là d'un coup, je pouvais être utile et remercier mes parents de l'amour apporter toutes ces années.

C'est alors que, lors de ma vingt-et-unième année, devenant majeur de surcroît, je commençais à voguer ça et là avec de petites troupes que nous avions formé au cours de nos années de fac. C'était divertissant au début, on prenait plaisir à jouer et a récolter des sous. Mais très vite ça devint lourd de toujours travailler pour rien, de gagner une misère et de ne pouvoir décrocher de contrat sérieux. J'ai finit par laisser tomber la troupe au bout de trois ans de galère, peiné pour mes amis mais tellement plus désireux de faire ma place au sommet; je n'avais pas le choix !
Je suis donc partis, annonçant à mes parents que je prenais un vol pour Los Angeles que cela leur plaise ou non... Ça n'a pas plu à mon père en effet.. mais il s'y fera bien, moi j'ai mes rêves et du talent, je compte arriver à mes fins. N'ayant pas de famille ni de connaissance là bas, j'eus le chance de rencontrer une vieille dame tout à fait adorable qui offrait l'hospitalité en échange de travaux dans son appartement. J'ai donc accepté de l'aider pour pouvoir me loger, cherchant des casting à mes heures perdues. C'était vraiment plus compliqué que ce que je pensais ! La merde totale ! Il me fallait quelque chose rapidement ! Les petits rôles décrochés ne m'ont pas permis de gagner assez d'argent pour e payer un appartement digne de ce nom – et sans vieilles femmes fan de Derick – je dû donc trouver une autre alternative...

Débarquant dan une agence de casting de la ville, avec en tête de trouver un agent compétant, j'avais attendu mon tour. Et là, j'avais fait une rencontre qui allait changer ma vie et l'être que j'étais depuis ma naissance. Allen Sloan, directeur de l'agence où je m'étais trouvé. J'avais passé l'audition et j'étais en train de partir en plus, j'aurais pu le manquer ! Mais non.. tout était calculé ;) Petit café + jeune acteur désespéré + directeur d'agence = une idée lumineuse !
D'un petit « oups », le café fut renversé sur sa chemise et je jouais à merveille les idiots maladroit et cliché. Nous étions là comme deux cons, dans le hall du bâtiment, lui trempé de café, moi l'air choqué et désolé. Tout s'enchaîna par la suite, l'après-midi devait être accès sur mon plan pour devenir ami avec Allen, sauf que lui... Bah il avait d'autres idées bien moins neutre à mon égard ! Je ne savais pas quoi faire au début. Je n'avais pas envie de mentir, de le séduire pour me le mettre dans la poche, mais comme poussé par une voix hollywoodienne me disant « c'est ta chance si tu ne la saisis pas tu resteras un minable acteur raté toute ta vie ! C'est ce que tu veux ? Non ! Alors il n'y a pas trentre-six solutions... » QU'EST-CE QUE JE POUVAIS FAIRE D'AUTRES ?????

Rien ! Voilà, vous avez comprit ! C'était obligé d'en passer par là pour devenir une star, comme Lindsey Lohan pour la drogue ou Britney Spears par son magnifique crâne rasé... Je n'avais aucunes tendances gay en plus !? J'allais devoir ruser et en apprendre plus, me fondre dans la masse. Et bien que n'ayant aucun problème concernant mon intégrité sexuelle, je devais admettre que d'imaginer un instant devoir coucher avec Allen pour réussir me perturbait un peu. Je devais le prendre comme un r^le de composition alors que lui me prenait dans ses draps. Je n'aurais peut-être pas dû coucher avec lui... Oui mais sauf que c'était trop tard.. J'étais tellement bon dans mon jeu et prenait tellement de plaisir à l'entendre près de moi, convaincu de mes sentiments pour lui. La machine était lancée et je ne pouvais plus revenir en arrière ! Pas alors que je faisais tout inconsciemment pour entrer dans son agence et dans son lit, trouvant un manager et un toit par la même occasion...

Cette « relation » dure depuis un petit moment et bien que me sentant coupable de mentir à une personne aussi formidable, je n'avais pas le choix de continuer, de peur de perdre tout ce pour quoi j'avais fait tout ça, compromettant mon corps et mon âme entre les griffes acérées du showbiz. Il faudrait juste que Mr Sloan se décide à m'aider un peu plus à trouver l'entrée vers les oscars plutôt que celle de mon cul !...

postscriptum.

Bon bah moi c'est Pandore, j'ai 22 ans. Je suis là parce que je compte bien faire des RP j'adore écrire c'est ma passion donc pas de soucis niveau imagination et le perso m'intéresse à mort (pour ceux qui aurait vu mon message dans les invités et pour Allen qui a eu toutes mes questions et y a répondu en me motivant. Merci ♥) , donc du coup je serais là autant que je le peux, avec une fréquence de 7j/7 tant que je ne travaille pas, après ce sera un peu moins mais toujours quand même là =) Voilà =P