Allen J. Sloan
I'm miserable, but I'm rich ☛ years old : 35
☛ job : Agent
☛ mood : Putain de bonne humeur !
☛ living place : Los Angeles
☛ where r u : Los Angeles
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| Sujet: Allen/Noam - téléphone - en cours Jeu 9 Juin - 23:06 | |
| Début de la conversation réalisée dans grâce aux MP. Allen : - Spoiler:
Le numéro que je viens de griffonner sur le bout de papier semble inoffensif à première vue. Si on élargie la vue, on remarque l'une de mes mains qui est posées sur le téléphone et l'autre dans ma bouche entrain essaye de stopper le sang qui coule de mon pouce. La douleur de mon ongle arraché jusqu’au sang je me distrait en rien de mon appréhension. J'entend la voix du docteur Aldenfield qui me répète "Votre histoire n'est pas finie, et elle ne l'a jamais été. Tant que vous n'y mettez pas fin avec un geste fort vous vivrez dans le passé ou dans le conditionnel." Un geste fort... Un appel à celui qui hantait mes pensées était ce un geste fort ? Il se trouve que la veille j'avais programmé mon voyage pour 4 jours à NYC pour la semaine prochaine. Il fallait que j'y sois pour des raisons professionnelles mais mon psy, qui était plutôt bon, m'avait conseillé que ce voyage serve à mettre à plat certaines choses qui m’empêchaient d'avancer. Il n'a pas tort, depuis 4 ans je suis plus ou moins un robot qui avance sans projet, sans plan d'avenir, sans réfléchir au futur. Bien sur il m'a fallu des années pour le comprendre mais au final, je l'ai bien accepté, et je le vis bien. Je ne ressens même pas le besoin de changer quoi que se soit, mais apparemment les gens qui m'aiment, c'est à dire Jamie, Espé et même Linc, en ont marre de me voir comme ça. Je décroche mon téléphone de poste à mon bureau et compose le numéro maudit. Voilà, c'est fait, advienne que pourra désormais. Je n'ai absolument aucune idée de ce que je vais bien pouvoir lui raconter, mais ce n'est pas mon problème principal. Il répond à la première sonnerie et j'ai du mal à faire le tri dans l'avalanche de sentiments qui déferle en moi, du positif, du négatif, de la peur, de la joie...
- Salut, tu sais qui c'est ? demandais je en espérant qu'il ait reconnu ma voix à travers le continent qui nous sépare
Noam : - Spoiler:
C’est dingue le monde qu’il peut y avoir, dans un centre commercial. Non mais sérieusement, tous ces gens, ils n’ont que ça à faire, s’agglutiner dans ce temple de la consommation et dilapider joyeusement leur temps et leur argent ?! Bon, cette réflexion est quelque peu teintée de mauvaise foi, dans la mesure où, en ce moment-même, je fais partie de cette foule consumériste. Mais, à ma décharge, je dirais que c’est entièrement de la faute de ma sœur. Qui n’a rien trouvé de mieux que de me donner rendez-vous dans cet endroit surfréquenté où mes chances de la retrouver frôlent dangereusement le zéro. C’est officiel, je suis perdu. Et en plus, la dernière fois que j’ai regardé ma montre, j’avais déjà sept minutes de retard. Là-dessus, mon portable se met à vibrer hystériquement dans ma poche et je décroche aussitôt, prêt à me faire incendier par ma sœur dont la patience n’a jamais été la principale qualité. Numéro inconnu. Cette information ne monte à mon cerveau qu’au moment où j’ai déjà décroché et commencé à dire : « Oui, je sais, j’suis en ret... Euh, bonjour ? - Salut, tu sais qui c'est ? » Là, je ne peux que déglutir. Pas de doute, pour me couper le sifflet, mon interlocuteur mystère est particulièrement doué. En particulier parce que son identité n’est peut-être pas si mystérieuse que ça... Mais non, c’est pas possible. Je veux dire... pendant au moins un an, à mon retour à New York, j’ai cru le voir un bon millier de fois. Et même en étant parfaitement conscient que sa présence en ville était plus qu’improbable, je ne pouvais pas m’empêcher de vérifier, chaque fois, que ce visage familier entraperçu dans la rue n’était qu’une stupide hallucination de mon subconscient torturé. Cela dit, c’est bien la première fois que j’ai droit à un mirage auditif ; et, après quelques années, c’est quand même un peu tard pour voir apparaître ce genre de symptômes, non ? Je me réserve deux trois secondes encore, pour laisser durer l’espoir que c’est bien lui. Et puis je réponds, avec un furieux manque d’assurance : « Laisse-moi réfléchir... Allen ? » Voilà, c’est dit. Et entre-temps, mon rythme cardiaque a accusé une nette accélération. Bon Dieu, faites que ce soit lui.
Allen : - Spoiler:
Je crois que j'ai arrêté de respirer pendant quelques secondes parce que je suis légèrement essoufflé. Lorsque je lui réponds c'est en soufflant à moitié dans le combiné.
- Oui, c'est moi. Je... Comment vas tu ?
Pathétique ? Je vous l'accorde. Cependant auriez vous fait mieux. Qu'auriez vous dit à l'homme que vous avez tellement aimé que vous en avez eu mal. Que vous avez tellement aimé que vous ne lui avez jamais dit. Que vous avez tellement aimé que lorsqu'il a disparu vous avez cru que vous alliez en crever de solitude. Moi je lui ai demandé comment il va et j'assume. J'assume ma voix mal assurée et j'assume mon cœur qui bat à mille à l'heure. Je crois que je n'ai jamais autant pris sur moi. Je me lève de mon siège et me retrouve bloqué par le fil du téléphone. Pourquoi n'ai je pas pris mon téléphone portable, je serais déjà entrain de faire les 100 pas, mais là, les mouvements sont limités, et je sens la nervosité me hérisser le dos.
- Autant que tu le sache, je ne sais pas vraiment pourquoi je t'appelle
Noam : - Spoiler:
Comment est-ce qu’on peut appeler ça ? « Surprise » n'est pas un terme assez fort. « Miracle » ?! Hmm, ça y ressemble. Parce que oui, c’est bien lui. Allen. Et tout ce que je peux faire c’est bredouiller : « Ça... va », ce qui n’est qu’un doux euphémisme pour qualifier ce que je ressens en cet instant. Mes doigts se crispent trop fort sur le téléphone, ce tout petit objet au creux duquel se trouve la voix qui m’a tellement manqué. Je ne m’en étais pas vraiment rendu compte, mais là, le poing qui me broie le ventre me ramène à une criante évidence : en ce moment précis, je crève d’envie d’avoir Allen devant moi. De retrouver, autrement que par les images que m’évoquent sa voix, les contours de son visage, de sa silhouette. Je ferme les yeux au milieu de la foule et je l’écoute, je m’accroche à ses quelques paroles à défaut de m’accrocher à sa main. Ce qu’il me dit me fait sourire. « Ben... chacun ses méthodes pour tuer l’ennui... Honnêtement, la tienne me plaît. » Une petite partie de moi se demande vaguement comment il a eu mon numéro, mais l’idée de lui poser la question ne me vient pas même à l’esprit. C’est sans importance ; ce qui compte c’est qu’il est là, tout près malgré les kilomètres, juste contre mon oreille. J’ai envie qu’il parle encore, qu’il ne s’arrête pas, chacune de ses syllabes invoque son souvenir et lui redonne ses couleurs ; je veux qu’il parle sans s’arrêter pour le faire revivre près de moi. « Alors, raconte-moi, quelles sont les news, du côté de L.A. ? » que je lui demande, rien que pour l’entendre à nouveau.
Allen : - Spoiler:
J'ai l'impression de retrouver au même point notre relation. Nous nous parlons comme si c'était ce qu'il a de plus naturel au monde alors que nous n'avons plus échangé un mot depuis 4 ans et quelques. Je retrouve sa voix parfaite, qui me mets à l'aise autant qu'elle me donne des maux de ventre. Je me relaisse tomber dans mon fauteuil et commence à faire pivoter le siège en tournant dans un sens et dans l'autre nerveusement. Lui, je l'imagine calme, posé, surpris, mais gardant le contrôle de ses nerfs tout au long de notre coup de fil. Moi c'est au dessus de mes forces, il faut que je bouge, que j'extériorise.
- J'aurais peut être du le faire depuis un sacré bout de temps. Ça me trottait dans la tête.
Il me demande les news du côté de chez moi, et je ne sais pas vraiment quoi dire. Instinctivement j'ai envie de lui parler de mon fils.
- Lincoln est en pleine crise d'indépendance. Il a à peine 15 ans et il nous en fait voir de toutes les couleurs. Sinon Jamie et moi on essaye de sauver ce qu'il reste du Sloan group, mais il s'est passé tellement de choses. Trop de choses.
Ce n'était pas vraiment un reproche, juste une constatation amère. Mon psy pense que je lui en veut inconsciemment, mais je crois savoir ce qu'il en est. Ce n'est pas à lui que j'en veux. Plutôt à moi et à ma crédulité, je m'en veux de n'avoir pas su lui donner des raisons de rester.
- Et toi ? Tu vis à New York maintenant. Justement j'y vais la semaine prochaine.
Ce n'était pas censé arriver aussi vite mais l'information que je meurs d'envie de lui donner est lâchée. Je serai dans la même ville que lui la semaine prochaine. J'espère secrètement, que si moi j'ose prendre cet avion pour faire ce pas de géant vers lui il osera faire celui de me donner rendez vous quelque part, pour qu'on puisse enfin mettre les choses à plat.
Noam : - Spoiler:
Je l’écoute avec délectation, et c’est tout juste si je n’oublie pas de prêter attention au sens de ses mots, tellement obnubilé que je suis par le timbre magique et fascinant de sa voix. Allen me parle de son fils, et c’est là que je tique. Quinze ans… Mon Dieu. D’un coup j’ai le vertige en revoyant le gamin d’une dizaine d’années dont je me rappelais. Soudain, les cinq années qui nous ont séparés prennent toute leur ampleur, comme une gifle en pleine figure. Comme pour renforcer mes pensées, il ajoute qu’il s’est passé tellement de choses… Il a raison, ça me fait mal au cœur d’y penser, mais il a raison. Machinalement mon cerveau enregistre quelques infos, le Sloan group va mal, maintenant ? Je n’ose même pas questionner Allen, à cause du sentiment lancinant qui va croissant dans ma poitrine : la culpabilité. C’est moi qui me suis barré, tout seul comme un grand, moi qui ai disparu comme un lâche en abandonnant l’homme que j’aimais, et même si à l’époque je n’avais pas le choix, aujourd’hui la culpabilité me fait vaciller au milieu de cette foule où je me perds. Mais la phrase qui suit coupe court à toute autre pensée tant elle me scie. Pas possible, j’ai dû mal entendre. Hallucination auditive, très certainement. Allen vient à New York. L’info est tellement énorme, et il dit ça avec un tel détachement. Comme si de rien n’était alors que non, ce n’est pas rien, c’est juste énorme : il va être ici, il va être tout près, dans la même ville que moi. « Tu… » Je bafouille comme un crétin en soufflant dans le téléphone. Entre-temps mon cœur, à force de battre trop fort, est remonté jusqu’à ma gorge et me bloque momentanément la parole. Je reprends le dessus, tant bien que mal, essaie de dissimuler le tremblement de ma voix et dis la première chose qui me passe par la tête pour gagner du temps : « Cool. (Oh non, Noam, tu fais pitié là, comment tu peux faire un commentaire aussi stupide ?) ... Tu crois qu’on pourrait se voir ? J’veux dire, je connais quelques coins vraiment sympas, ici. Je pourrais te montrer. (Rien que d’y penser, j’en ai des foutus frissons partout. Allen. Moi. New York.) J’veux dire… Si tu as le temps. » Je suppose qu’il a une bonne raison, pour venir. Et puis pourquoi il voudrait me voir, d’ailleurs ? …C’est pas parce que je crève de son absence que c’est réciproque.
Allen : - Spoiler:
Le sourire qui se dessine sur mon visage doit être très surprenant car lorsque je lève les yeux, deux agents se sont arrêtés devant la porte vitrée et semblent abasourdis. En croisant mon regard il se remettent vite à avancer. C'est vrai que je leur mène la vie dure, mais ça marche. L'entreprise reprend du poil de la bête et je pense qu'avec Billie on a trouvé un bon équilibre. Je joue le méchant et elle passe la pommade. J'essaye de ne pas avoir l'ai trop enthousiaste quand je lui répond.
- Qu'est ce que tu me propose. Des grandes retrouvailles en haut de l'empire state ? Une partie de jambe en l'air au Plaza hotel ?
J'ai du mal à moi même savoir ce qui se cache derrière ma dérision apparente. Je me dis que je dois lui donner du fil à retordre avec mon appel impromptu et le provoquant légèrement. En même temps s'il se souvient de ma personnalité, il sait que ça me ressemble. Il sait que je suis dans la provocation et dans l'excès à tout moment. Il sait aussi que s'il attend un peu je me corrigerai tout seule et reprendrait le contrôle de la situation.
- On peut simplement commencer par boire un café, ou se faire un restaurant, mais je ne sais pas encore quand est ce que je serai libre. Il y a un grand défilé à Manhattan et je serai probablement dans le coins la plus grande partie du temps.
Je me laisse le temps de respirer. Bien sur que s'il me donne rendez vous je pourrais me libérer, je lâcherais beaucoup de chose s'il le fallait pour lui, mais une fois de plus cela serait un excès. Et il faut que je fasse attention. Ce n'est pas mon petit ami que je vais retrouver à NYC, c'est mon ex, l'homme qui m'a brisé le cœur.
- Je suis assez surpris que tu ne m'aies pas raccroché au nez. Et je ne pensais pas que tu voudrais me voir non plus. Je crois qu'on a beaucoup de choses à se dire. Ça va être dur de patienter jusqu'à la semaine prochaine.
Noam : - Spoiler:
Il me fait sourire, il n’a pas changé. Enfin, au moins sur ce point. Ses provocations fréquentes, comme un moyen de défense. Sauf que là, ma théorie me paraît tomber à l’eau, contre quoi il aurait à se défendre en ce moment, hein ? J’entre dans son jeu, juste un peu : « Hmm... J’avais plutôt en tête de réserver la Statue de la Liberté pour nous tous seuls mais, bon... » Ça ne vaut pas mieux que ses propositions mais, à en croire le tambour hystérique qui me sert désormais de cœur, c’est bien ce que mériteraient nos retrouvailles inespérées. Enfin, qu’importe. La phrase qui suit, en revanche, me scie à la base. « Te raccrocher au nez ?! » je répète spontanément – idiotement, certes, mais au moins cela reflète ma stupéfaction. Mais... Où est-ce qu’il va pêcher des idées pareilles ? Hein ?! J’veux dire, cet appel, c’est genre le meilleur truc qui me soit arrivé aujourd’hui. Cette semaine. Voire ce mois-ci, voire... Bref. Raccrocher ? Et puis quoi encore ?! Et puis après mon petit cerveau se met en branle et me signale que mine de rien, le déserteur, celui qui s’est barré sans laisser d’adresse et s’est évaporé dans la nature, ben, c’est moi. Et que même si, à l’époque, je n’ai pas vu d’autres choix que de me ruer à New York, Allen de son côté a très bien pu voir ça comme une fuite. Mais non ! Pas du tout ! Il serait en face de moi, je le secouerais un bon coup pour lui remettre les idées en place. Triple idiot, je suis un abruti mais quand même pas au point de raccrocher maintenant ; je suis un abruti mais ce n’est pas à cause de toi que je suis parti, loin s’en faut ! « ... J’suis trop poli pour ça, tu sais bien. » ...Il a raison, il va falloir qu’on parle. Mais pas maintenant... J’suis pas doué au téléphone. Je dirais même qu’en général, je suis le dernier des empotés. Déjà que dire ce que j’ai sur le cœur est compliqué, mais si en plus j’ai un mur au lieu d’une personne en face de moi... « Oui, ça va être long. (D’ailleurs rien que l’idée qu’il va raccrocher bientôt, et me laisser dans ce silence insupportable pendant une semaine entière, ça me rend malade d’avance.) Mais j’suppose qu’on a fait le plus gros... » Haha, malin. Je me sens comme le dernier des nuls à faire –encore- référence à ces cinq satanées années d’absence. Dont je suis, petit un, tout à fait responsable, et que, petit deux, je rêve de voir disparaître comme par magie. Parce qu’y penser me rend cinglé, au moins autant que ma culpabilité pour avoir lâchement coupé les ponts comme ça.
Allen : - Spoiler:
Je le sais bien. Je pensais le savoir. Mais je pensais aussi savoir qu'il ne me quitterait jamais sans une explication et surtout sans me dire au revoir. A vrai dire j'ai imaginé des milliards de scénarios différents y compris le scénario où il est réquisitionné par la CIA ou la Nasa et qu'il doit disparaître de la surface de la terre ! Je tairai ici les enlèvement extraterrestres et les désintégrations instantanées. J'ai presque envie de répondre : j'ai fais le plus gros mais je préfère laisser un silence s'installer. Je sens que la conversation tire à sa fin et mon sentiment est partagé entre la satisfaction de lui a voir parlé et décroché un rendez vous et la frustration de devoir raccrocher, en plus j'ai un rendez vous dans 2 minutes à vrai dire.
"Bon, bon je ne vais pas te déranger plus longtemps et puis j'ai un rendez vous d'ici quelques minutes... professionnel le rendez vous."
Je ne sais pas pourquoi j'ai rajouté cela, d'autant plus que je le sais, en rentrant ce soir j'aurais à faire face à Keith et même s'il ne représente pas beaucoup pour moi il a tout de même le statut de petit amis dans ma vie
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Noam E. Johnson
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| Sujet: Re: Allen/Noam - téléphone - en cours Mar 28 Juin - 0:18 | |
| La précision me tire un demi-sourire que je ne m'explique pas. Et puis voilà... Raccrocher. Le moment est juste là, tout proche, et je suppose que ça ne servirait à rien de temporiser. N’empêche, j’aimerais bien voir son visage, juste maintenant. Est-ce qu’il est plutôt assis ou debout ? Je voudrais voir comment sa main tient le téléphone, ses doigts sur le combiné, je voudrais... « Hé bien, alors, bon rendez-vous. » Je ne sais pas ce que je suis censé répondre. Je crois qu’en fait, je n’ai pas vraiment atterri depuis que j’ai reconnu sa voix – et mes répliques calamiteuses depuis que j’ai décroché en témoignent bien. Je me demande si, dans cinq minutes, je ne vais pas tout simplement me réveiller après cette discussion surréaliste. « À... à bientôt. » Ce que ça fait bizarre de dire ça. « Préviens-moi, quand tu auras un moment de libre. J’suis en congé le lundi... Mais je peux me libérer un autre jour », ajouté-je presqu’aussitôt, parce qu’indépendamment du fait qu’après un an de travail sans congés je devrais pouvoir prendre une journée sans trop de problèmes, je suis même prêt à utiliser une maladie ou n’importe quel prétexte plus ou moins bancal pour pouvoir voir Allen. [ Daaaah, encore pardon pour le retard ç_ç Maintenant j'ai qu'un mot à la bouche : VACANCES !! ] |
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