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 Run-run-runaway ! Runaway Baby !

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L. Dawson Smith

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L. Dawson Smith

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MessageSujet: Run-run-runaway ! Runaway Baby !   Run-run-runaway ! Runaway Baby ! EmptyVen 27 Mai - 15:33

Jillian et Dawson ♥




« Merci de votre attention, on se retrouve la semaine prochaine et surtout, surtout, pas de retard dans les devoirs à rendre ! »
On ne pouvait pas dire que les cours de Dawson la passionnaient. Très loin de là d'ailleurs, mais malgré ça, elle se débrouillait plutôt bien. Pourtant réussir ses études de droit sans être passionné, c'est pas vraiment évident. Avait-elle un don ou était-ce sa mère qui lui avait transmit inconsciemment cette fibre juridique qu'elle se devait d'exploiter ? Ou encore voulait-elle peut-être réussir les meilleures études possibles pour que sa fierté n'en prenne pas un coup ? Possible. Dawson avait en horreur les personnes qui se croyaient plus importantes qu'elle. Pour cette raison, elle voulait le meilleur pour elle et faisait tout son possible pour l'obtenir. De cette façon, peu importait qui elle rencontrait, elle avait matière à se mettre en valeur. Dawson n'était pas quelqu'un de détestable, elle avait beaucoup de bons côtés, mais il fallait avouer qu'elle ne cherchait pas à mettre en avant et qu'il fallait souvent entendre de la connaître mieux pour s'en rendre compte. Ce caractère avait fait d'elle son personnage. Un personnage atypique, provocateur mais surtout un personnage que les moins téméraires préféraient éviter. Dawson avait beaucoup - peut-être même trop - de répondant. Cela faisait un peu peur. Malgré tout, quelques-uns aiment lui faire du rentre dedans, histoire de la voir s'énerver sans voir peur des conséquences. Elle se chargeait bien évidement de les remettre à leur place.

« ATTENTI... pardon... »

Elle esquissa un sourire pour elle-même. Ça l'amusait parfois de constater que sa réputation parlait à sa place. Dawson venait de sortir de cours et avait malencontreusement bousculé quelqu'un en sortant. Sans réelle méchanceté elle adressa un regard à la jolie brune qu'elle venait de culbuter. Cette dernière allait lui cracher son venin en lui disant de faire attention, mais c'était sans savoir que la malheureuse jeune femme qui elle allait s'en prendre était Dawson. Elle qui pour une fois allait passer son chemin sans faire d'histoire. La brune, Rosie, si les souvenirs de Dawson étaient bons, se tue lorsqu'elle croisa le regard de Dawson. Les deux avaient un sacré tempérament, mais visiblement, la réputation de la jolie blonde surpassait celle de sa rivale. Dawson la reconnaissait presque à son parfin. Elle n'était pas une grande connaisseuse et ne côtoyait pas Rosie souvent. Non. Mais Rosie avait une odeur particulière. Une odeur de musc tellement forte que ça en devenait écœurant de la croiser. Il est vrai que niveau parfin, Dawson était assez difficile à combler. Elle détestait les odeurs fleuries et fruitées, et celle de l'âcre, n'en parlons pas. Cette petite fleur jaune, pas désagréable au regard mais tellement irritante à l'odeur. Elle aimait ce qui faisait femme, ce qui avait la capacité de dérouter un homme à la première effluve. La seule odeur de fleure qu'elle aimait était celle de la rose, cette espèce qui se déclinait un plusieurs variétés et qui avait à la fois la vertu d'illuminé un regard, et celle de rendre l'exhalaison d'un parfin un véritable délice.
Enfin, Dawson continua en ignorant Rosie et la laissant dans son malaise.

Columbia était bruillant, grouillant, empestant. C'était la première chose dont Dawson s'était plainte en arrivant dans cette Université. Elle avait toujours eu le droit à son confort, son espace. Mine de rien elle avait du faire des efforts en arrivant à Columbia. Se mêler à la « masse » comme elle avait pour habitude de dire, c'était pas trop dans ses habitudes.
Elle avait donc appris à se frayer des chemins dans ces couloirs sans fin et sans fond, au milieu de « jeunes puceaux sans avenir. » Dieu, qu'elle est sympa cette Dawson.
Sans vouloir l'admettre, ça lui était arrivé plusieurs fois au début, d'attendre l'air de rien que les couloirs se vident pour réussir à retrouver son chemin plus facilement. Elle n'avait pas subit de traumatisme grave en arrivant à l'Université, ça serait abuser un peu, mais ça a sûrement été l'une des épreuves les plus difficiles qu'elle ait connu.

Alors qu'elle avançait cahin-caha dans les couloirs en espérant gagner la sortie la plus vite possible pour reprendre la bouffée d'air qui lui manquait, ainsi que pouvoir respirer cette odeur de vanille qui se dégageait du réfectoire à chaque fois qu'on passait les 11h30, elle entendit cette voix. Une voix féminine. L'une des plus désagréables qu'elle puisse connaître. Elle ralentit le pas, songea un instant, tenta de repérer d'où provenait ce son si exécrable. Trente mètres, à dix heures. "J'arrive à l'entendre d'ici !" s'étonna-t-elle. Soit la jeune blonde que Dawson avait dans son collimateur avait la voix qui portait -ce qui ne la surprendrait pas vu l'image de garçon manqué que Dawson avait d'elle- soit mademoiselle Smith avait l'oreille fine lorsqu'il s'agissait de repérer ses « challengeurs » comme elle aimait les appeler. Elle aimait scénariser un peu ses relations. Les appeler de challengeurs leur donnait un coté ennemi de type série télé, combat de catch ou encore jeu de rôle. Ça avait un coté plus excitant.
Alors que Dawson se rapprochait lentement de son ennemie adorée, elle esquissait déjà un sourire à l'idée de ce qui allait se passer. Il est clair que Jillian n'était pas du genre à se laisser faire et c'est avec elle qu'elle avait vécu ses moments les plus mémorables. Dawson trouvait Jill détestable et répugnante. Dawson n'avait pas toujours le dessus sur elle, il ne fallait pas croire. Jill avait sûrement déjà eu l'occasion, malgré le doigté de Dawson, de remarquer ses failles et ses points faibles. Peut-être qu'elle aimait sans prendre à Jill pour cela. Elle et son coté sado-maso.
Elle arrivait à hauteur de Jill lorsqu'elle s'adossa aux casiers qui se trouvait en face d'elle. Les yeux pétillants et le sourire ironique, elle attendit un peu, inspira profondément et déclara : « Belle journée n'est-ce pas ? ». La bouffée d'air qu'elle venait d'inspirer lui démolit les cloisons nasales. Cette odeur à la fois de renfermé et de transpiration lui donnait envie de vomir. Mais l'air de rien elle fixa Jillian attendant une quelconque réponse qui lui ferait oublier cette odeur nauséabonde.
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Alex Howard Jr

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Alex Howard Jr

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MessageSujet: Re: Run-run-runaway ! Runaway Baby !   Run-run-runaway ! Runaway Baby ! EmptyJeu 23 Juin - 14:38


Run-run-runaway ! Runaway Baby ! 566485Annalynne_Ic1 Run-run-runaway ! Runaway Baby ! Icon-sky-ferreira-19703399-100-100
Gotta' punch your nose

© fanpop et missvictory

Le vent faisait claquer la porte de ma chambre. Pourquoi y avait-il du vent à New-York ? Comment pouvait-il se faufiler entre les immenses buildings ? New-York ne se faisait pas balayer de la sorte. New-York était trop imposante pour ça. Mais la brise venait tout de même faire danser ma porte, la claquant, l'ouvrant et me réveillant par la même occasion.
Ce que le réveil était dur, du haut de cette tour d'appartement universitaire. Et puis j'étais censée avoir une colloc aussi. Je n'ai dû la voir que deux fois, cette fille. Je veux même pas savoir ce qu'elle fait quand elle n'est pas là. C'est sa vie. Elle a peut-être ses problèmes. Moi j'ai les miens, je les étale pas, elle non plus. Bien. Après une rapide douche, je me préparai un truc à manger en route et saisis mes sacs de cours et de sport. En descendant les escaliers, croquant un pain au chocolat dégoulinant sur mon chemisier, j'écoutai mes messages. L'un venait de ma mère qui me disait qu'elle ferait sûrement un aller-retour à New-York pour le boulot et qu'elle me proposait de déjeuner avec elle. Pourquoi pas. Le deuxième venait de l'avocat de mon père qui me disait que quelques papiers étaient encore à signer, mais que ça pouvait se faire dans la semaine à venir. Tant mieux. Parce que j'avais autre chose à faire que de penser à mon père. Quand je le faisais, j'avais trop de peine sur le cœur. Trop de culpabilité et d'amertume. J'avais envie de chialer et de m'effondrer par terre, me roulant en boule et hurlant. C'était un peu comme s'il était mort. On le privait de liberté. C'était ignoble. Je m'en voulais. Alors autant ne pas y penser.

Je déposai dans mon casier mon sac de sport et ne gardai que ma besace pour la matinée de cours qui s'annonçait bien ennuyeuse, longue, à mourir d'ennui. Avec chance, la sonnerie de 10h me tira de ma langueur mortelle. Direction le terrai de foot. C'était bien une des seules activités qui me destressait, qui me rendait sereine, tranquille, défoulée. Et j'étais fière de cette équipe féminine. Je m'étais battue pour l'avoir. Je l'avais eu. Maintenant on devait atteindre le top. Oui le sommet. Je voulais pas baisser les bras devant ça. J'aimais pas. Et je savais qu'on en était capable. Toutes. Et ensemble. On était des filles, et alors ? La meilleure qui illustrait cela était Gina. Elle dégommait tout le monde. C'était pas une grande baraquée, non. Elle était plus agile et se faufilait entre tout le monde. Un coup d'épaule était aussi toujours le bienvenue mais elle ne se faisait que très rarement avoir. Et quand j'arrivai sur le terre, me dirigeant vers les vestiaires, ce fut une des premières répondante à l'appel. Toujours, la Gina. Puis une fois sur le terrain, une des premières à attaquer.
Cet entraînement-là, il fut bien reposant. J'en avais besoin. A la fin de l'année scolaire s'ajoutaient les examens et il fallait que je me dépêche de trouver un job pour cet été si je voulais pas passer mes vacances à Boston, chez ma mère. C'était l'enfer là-bas. Presque aussi pire que de s'installer à New-York après avoir vécu au Canada. Les gens n'y étaient pas aimables, l'ambiance peu chaleureuse et ma mère vivait dans un appart mondain, de quoi croiser des Paris-Hilton à chaque marche. Donc, trop peu pour moi. Par contre, j'avais une folle envie de passer mes vacances à LA. De pouvoir voir mon père tous les jours. De retrouver certaines têtes que j'avais connu là-bas. Et de pouvoir bosser sur une plage au soleil, à vendre des maillots de bains. Et le soir de faire du surf jusqu'au coucher de soleil. Je m'emportais peut-être un peu trop, au final.

Après avoir sauté dans la douche et m'être changée, j'avais la dalle. Ce qui pouvait se comprendre après un entraînement d'une heure. Bien, direction la cafétéria ! Je passai à mon casier déposer mon sac avant de m'y rendre. Je dis à Gina d'y aller sans moi, que je la rejoindrais. Et en voyant ce qui mouvait vers moi, j'avais une folle envie de partir en courant. J'entendais ses talons qui claquaient contre le sol. Sa démarche hautaine et oppressante. Je l'aperçus du coin de l'oeil mais je fis d'abord mine de ne pas l'avoir vu. J'avais envie de lui mettre un poing dans sa figure bariolée de maquillage, mais ça n'aurait pas été très décent. Moi aussi j'avais des règles de bien-séances; pas de gestes violant pouvant choquer le public, et pas de mort sur scène. Non, je lui réglerai son compte en privée si elle vient pour me chercher. Elle vint donc, s'appuyer à côté de moi alors que je fourrai un bouquin au fond de mon casier. « Belle journée n'est-ce pas ? » Je ne voulais d'abord pas répondre. Je lui lançai un regard noir, odieux, haïssable et la vit faire une grimace. La lumière artificielle du couloir devait trop attiser sa peau repeinte aux UVs. Je me contenais. Je savais que si je lui lançais des piques, elle contre-attaquerait illico. Elle n'était pas bête, loin de là. Elle était plutôt cruelle. Elle aimait que les autres souffrent. Elle aimait s'apprivoiser la haine que ses camarades avaient pour elle. Elle était un phénomène spécial, un monstre délurée que l'on ne pouvait contrôler, dont on ne pouvait cerner les pensées, et qui nous massacrait de sorte que nous le haïssions. Un masochisme malsain et grotesque. Mais elle aimait ce jeu. Ce jeu qui moi ne me faisait pas rire. Car si je rentrais dans son jeu, je la plaquerai par terre sans réclamer mon dû. « Qu'est-ce qui t'arrives Dawson, pourquoi t'es toute seule ? T'arrives pas à te payer des amis ? T'es obligée de venir m'emmerder ici, devant tout le monde pour imposer ta magnificence ? » Je claquai la porte de mon casier et me tournai vers elle, la regardant dans le blanc des yeux.

Spoiler:
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L. Dawson Smith

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MessageSujet: Re: Run-run-runaway ! Runaway Baby !   Run-run-runaway ! Runaway Baby ! EmptySam 2 Juil - 15:37

    « Me payer des amis ? » dit-elle en éclatant de rire « Ça me fait rire que tu parles d'argent alors que dans ce domaine, toi et moi, on a rien avoir. » En effet, le parasite semblait de bonne humeur ce jour-là. « T'emmerder ? Excuse-moi, je ne comprends pas ce langage... Mais enfin, Jillou, je sais que tu m'adores ! Mieux... tu m'admires... » Lui lança-t-elle avec un joli sourire. Elle, l'admirer ? Hahaha ! Décidément elles étaient en forme toutes les deux niveau boutade. Quoique, Dawson avait le sentiment que Jill l'admirait plus qu'elle n'avait pitié d'elle. Elle en était sûre et certaine. Dawson aimait bien son air de petite peste. Elle manquait cruellement de classe. En fait, on aurait dit un gnome, âgé de trois ans tout au plus, qui se prenait pour un mec et qui faisait des caprices quand on avait le malheur de lui dire non. Voilà pourquoi tout en la trouvant pitoyable, elle la trouvait amusante.

    Alors que Jill claquait la porte de son casier, Dawson sentait la tension monter à l'intérieur de son interlocutrice. Elle n'avait aucune idée de si oui ou non elle s'énervait réellement, mais cette idée lui faisait déjà, malgré elle, esquisser un sourire. Dawson n'était pas une fille qui cherchait les problèmes. Au contraire. Elle savait qu'avec Jill elle n'aurait pas de vrais soucis, seulement de quoi pimenter sa journée. Mine de rien, oui, le fait de la rabaisser devant tout le monde lui permettait de redorer un peu son image. Dawson ne pouvait pas l'avouer et comment savoir si elle en avait conscience, mais rien chez elle, mis à part peut-être son nom de famille, ne faisait qu'elle valait mieux que les autres. Elle faisait de bonne études, certes, mais c'était le cas de beaucoup de monde. Elle était jolie aussi, mais ça ne faisait pas d'elle la maitresse du monde. Elle avait également de l'argent, mais son argent était loin de tout lui payer. Ça, elle ne le voyait pas, mais c'était Dawson... Et on l'aime notre petite Dawson nationale. Aussi égoïste soit-elle, n'est-ce pas ?

    « Dis-moi Jill, où est-ce que tu comptes aller piailler ce soir ? Je dois faire un rapport détaillé sur la stratification sociétale... En langage vulgaire, je dois comparer ma société, à la tienne. Il faut que je me mélange à la sous-caste alors autant le faire avec toi. » dit-elle en se redressant avec la grâce d'un ange...
    C'était faux faux archi-faux ! Quel rapport ? Et surtout quel mélange de castes ? Quand bien même elles existeraient, il aurait été hors de question pour Dawson de se « mélanger » comme elle le dit si bien. Surtout pas pour un rapport. Mais bon, quand elle se met à titiller Jillou, elle est capable de dire tout et n'importe quoi.
    Ça se pressait dans le couloir... Ça se vidait aussi. C'était l'heure du repas en même temps. Dawson non plus ne devait pas perdre de temps, elle avait cours aussi dans l'après-midi. « D'ailleurs, accepterais-tu ma compagnie ce midi ? J'adorerais prendre un repas avec toi. » Avant même de terminer sa phrase, Dawson croisa son bras avec celui de Jill, comme elle l'aurait fait avec sa meilleure amie et entama sa route vers la sortie du bâtiment. Quelques regards les dévisagèrent... Tiens ? Elles étaient amies maintenant ? Dawson les fusilla du regard avant d'adresser un large sourire à Jill. Elle pouvait être d'humeur exécrable, mais elle savait le cacher et surtout, retourner son humeur à son profit. La preuve, Dawson n'était pas au plus haut de sa forme, mais elle faisait en sorte de se défouler de la façon la plus discrète qu'il soit. Enfin, discrète, voyons, c'est de Dawson dont on parle.

    Jill elle, ne devait certainement pas apprécier, la tournure que prenait les choses. Elle s'était toujours montrée franche avec Dawson, comme avec tout le monde d'ailleurs. Même si Jill savait manipuler l'ironie, faire semblant d'être sa copine, ça devait sûrement trop pour elle. Du moins, c'est ce que Dawson pensait. Elle attendait une réaction de sa part.
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Alex Howard Jr

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MessageSujet: Re: Run-run-runaway ! Runaway Baby !   Run-run-runaway ! Runaway Baby ! EmptyLun 22 Aoû - 13:16

Je grinçai des dents. La fureur montait. Si Dawson continuait, elle n'allait plus tenir très longtemps sur ses deux jambes flasques aujourd'hui et rentrerait sûrement chez elle en brancard, ou du moins, avec une jolie minerve remettant son coup fracturé en place. Oui, je l'admirai. Non pas pour sa tronche de pouffiasse apparente, non, plutôt pour la facilité à faire monter la colère en moi. Oui, c'était plus dans ce genre-là. Et ces petites réflexions... en fait, il fallait croire qu'elle faisait tout pour s'attirer des problèmes, ou du moins des insultes grondantes. Ce que je pouvais haïr ce genre de personne... Avec son porte-monnaie garni et ses bijoux, robes, chaussures, sac clinquants. On s'aveuglait presque tant ça brillait, bien qu'il n'y ait rien à regarder chez la personne en elle-même. Et je pousserai un cri de jubilation le jour où elle découvrira que son argent ne peut pas tout lui payer, non, y compris la fidélité d'un ami. « J'adore chez toi la façon dont tu vas tout faire pour vite te prendre une claque dans ta tête en forme de patate maquillée pour faire le trottoir. Oui c'est ça. Une patate qui fait le trottoir. Et puis tu paieras le client pour que tu puisses te faire désirer au moins une fois dans ta vie ! » C'était un mélange de vocabulaire gamin et vulgaire. Mais tant pis, au moins ça sonnait plutôt bien.

La pimbêche n'était pas le genre à être seule, loin de là. Enfin de toute façon je gagnais tous les concours de solitude avec tous les gamins du campus si je le voulais. Néanmoins elle impressionnait pas mal de monde avec son air hautain et méprisant. Elle en dissuadait plus d'un de faire un mauvais pas dans sa direction, ce qui faisait reculer beaucoup de ses camarades et la laissait souvent face à son porte-monnaie ou à son allure de cruche bling-bling. Mais beaucoup la convoitaient dans leur répertoire pour la réputation, pour les relations, pour le genre qu'ils pourraient se donner en disant qu'ils connaissaient Smith et pour se faire utilisés à bonne escient. Elle prenait quant à elle un malin plaisir à manipuler ses pauvres individus ayant vendus leur âme au diable. C'était une peste, une tâche, une insecte qu'il était nécessaire d'écraser.

« Dis-moi Jill, où est-ce que tu comptes aller piailler ce soir ? Je dois faire un rapport détaillé sur la stratification sociétale... En langage vulgaire, je dois comparer ma société, à la tienne. Il faut que je me mélange à la sous-caste alors autant le faire avec toi. » Un pétard explosa dans mon cerveau déjà brouillé de mauvaise humeur. C'était sûrement le mot de trop. Heureusement que trop de monde grouillait dans les parages parce que son poing aurait sûrement voler. Et dieu sait à quel poing je m'investis quand il s'agit de frapper quelqu'un. « Je serai ravie de t'aider, je pourrai t'apprendre à quel point nous haïssons les castes supérieurs et te faire la listes de toutes les abominations par lesquelles nous vous appelons. » Elle n'avait sûrement pas de devoir sur la stratification sociétale, loin de là. Je n'étais pas dupe. Il se trouvait juste qu'elle adooooorait les piques bien placées. Par contre, parler de ma condition sociale, ça j'aimais beaucoup beaucoup moins. C'était un sujet à ne pas toucher, même pour déconner dans un couloir. Oui, j'ai roulé sur l'or pendant ma plus tendre jeunesse, jusqu'à ce que ma mère pompe tout le fric de mon père et commence à galérer en déménageant à New-York. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle s'était installée à Boston peu de temps après; pour trouver du boulot plus rentable. Bref, quand Smith touchait ce point-là, elle s'attaquait à un nerf à vif.

Parmi toute cette agitation cérébrale, je n'avais même pas remarquer la sonnerie, l'heure du repas et la foule qui se pressait dans les couloirs. Les classes se vidaient, peu se remplissaient, et la direction de la cafétéria était envahie par un troupeau d'étudiants affamés. Et avant même que je ne puisse écouter les nouveaux mots qui sortaient de la bouche de ma pimbêche préférée, elle avait déjà croisé mon bras avec le sien. J'avais le sang qui bouillonnait. Je fis quelques mètres avec elle, tels des mariés, dévisagées par tous les moutons de cette université puis quand nous fîmes dehors, sur la cour principale, je me détachai d'elle énergiquement. Puis sans trop réfléchir, ma main partit toute seule et vint claquer contre sa joue. La moitié de son visage était maintenant rouge tomate et semblait à vif. Ma main quant à elle brûlait, peut-être par la force du coup ou peut-être simplement parce que le fond de teint de Smith l'avait châtiée pour son geste. En reprenant mes esprits, je m'autorisai un soupir de soulagement. J'étais fière de moi. Puis je repris mon sérieux et me tournai vers Dawson. « Pourquoi tu peux pas simplement passer ton chemin et me foutre la paix ? Pourquoi t'es obligée de venir pourrir ma journée ? »
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